GIAB ♡ Reveal under tension

Gia a longtemps hésité avant de fixer ce rendez-vous,  mais pour une raison qui t'appartient tu dois le faire. La meuf ne sait même pas comment faire les choses. Amore, ton meilleur ami t'a même prévenu que si une vérité doit éclater,  faut le faire en douceur. Comme un sparadrap qu'il arracher d'un coup. Gabriel a accepter de te voir chez lui, autant se cacher de ton frère Vitto. Il espionne à chaque fois pour le compte du patriarche. Quel enfer, la meilleur solution était de le voir en cachette. Gia a toujours détesté mentir, surtout à la personne que tu aimes le plus, mais voilà, maintenant on ne change rien du passé. La situation devient pesante, les messages que Gabriel t'envoie ne fait qu'empirer le truc. En te rendant devant chez lui, tu prends une respiration avant de toquer chez lui, que la fête commence. Le trajet paraît super long, mais efficace, parce que oui tu te dois de raconter un peu ta version de l'histoire. Au moins, pour apaiser les choses entre vous, sans que la finalité change quelque chose. Non, ce n'est pas pour cette raison que tu es là. C'est juste pour remettre l'église au milieu du village. Expression vraiment merdique, mais qui prend tout son sens. Aucun retour en arrière est possible, puisque tu as bien l'intention de lui révéler une part de vérité, une vérité que tu as encore du mal à avouer et assumer. Gia, tu as peur de te faire ravager, c'est comme une insomnie qui gravité autour de ton être et que tu ne peux pas stopper. Lorsque la porte s'ouvre devant toi, tu fais face à ce visage que tu connais par cœur. Gabriel a promis de rester tranquille, qu'importe tu lui diras, c'est une chose que tu doutes vraiment, mais que tu es prête à faire confiance. —Désolé, je suis toujours en retard, comme tu vois ça change pas. inutile de dire que la personne l'a plus stressé par ce rendez-vous, c'était toi Gia. Tu reçois dans la foulée un message de ton meilleur ami, qui te soutient et qui te demande de la jouer calmement. Plus facile à faire dans tes doux rêves que la réalité.

@Gabriel Pastor

J'ouvre la porte, Gia est devant. Je la laisse rentrer dans l'appartement sans trop la regarder. Je lui ai bêtement fais la promesse de ne pas m'énerver, mais c'toujours la même rengaine dès que je la voit, un tumulte d'émotions trop lourdes, trop présentes. Trop fraîches alors qu'en vrai ça fait deux ans que je n'ai pas eu d'explications, deux ans qu'elle a disparu dans une foule de personnes et que je n'ai jamais revus la lueur de ses yeux jusqu'à ce jour dans c'putain parc. pourquoi maintenant alors que j'étais guéris ? Vie de merde. Ouais t'inquiètes je viens de rentrer. torse nu, je reviens de ma course matinale, toujours aussi sportif des choses ne changent pas, je rigole à c'que je me dis dans ma tête. J'aurai voulu que d'autres trucs ne changent pas. bref. habillé d'un pantalon d'sport, je la regarde attentivement. Toujours aussi belle. Tu veux boire un truc ? j'reprends mes esprits en me dirigeant dans la cuisine ouverte sur le séjour, immense en superficie. Juste mon coloc pionce encore finalement, mais t'inquiètes il entendra rien, et j'ai une confiance aveugle en Wes. je pointe du doigt l'étage en la regardant droit dans les yeux histoire de marquer mes mots. Je t'écoute, tu veux m'dire quoi ? pas l'temps de m'atteler à cette table comme de bons potes, ça demande trop d'efforts.

@Gianna Romanelli

Ouais, super une discussion va être enfin possible, après autant de temps à attendre. Il t'invite à entrer dans son appartement ou il ne vivait pas vraiment seul. Faudra faire avec, tu te vois mal, l'inviter chez toi avec Siloé. C'était une amie, voir la personne en qui tu as le plus confiance avec Amore et Amarillys, mais peu importe c'était vraiment le sujet. Il te regarde comme il a l'habitude de le faire, même si son regard n'est plus le même qu'avant. Ça tu le sais. Tu t'assieds sur le petit canapé, sans pouvoir dire quoi que ce soit, jusqu'à ce qu'il te demande si tu voulais boire quelque chose. — Non, je compte vraiment pas rester longtemps de toute façon, mais c'est gentil de demander. c'était un super beau appartement, ou il t'indique où est la chambre de Wes, qui de toute évidence est dans sa chambre. Savoir que l'ex de ta meilleure amie était là, qui pourrait à tout hasard entendre la conversation ne te plaisait vraiment pas du tout. — tu veux dire que l'ex de ma meilleure amie est à côté et qu'à tout moment il pourrait entendre ce que je dis, c'est ça ? tu prends une petite pause, une respiration avant de rajouter en te levant et en fixant Gabriel dans les yeux.— on fera avec. Écoutes, j'ai bien réfléchis a ce que tu as dit et c'est vrai tu as raison, je te dois des excuses et tu as le droit de savoir pourquoi je t'ai quitter. C'est à cause de ma mère, elle est malade et ça fait longtemps que c'est comme ça. Lorsque j'ai découvert sa maladie, peu de temps après, mon père a appris notre relation et il a pas sorti le champagne si tu vois ce que ue veux dire. pour te la faire courte, il m'a posé un ultimatum et j'ai pas pu refuser. C'était toi ou ma mère, j'ai choisis ma mère. vérité enfin dite, tu pouvais t'en aller, avoir une réponse de Gabriel ne changerai rien à la situation. Tu allais t'en aller, mais tu te retournes avant de vouloir fuir, encore une fois.— Je suis désolé de t'avoir fait du mal, je regretterai sûrement le choix que j'ai du faire, mais ma famille est pas comme les autres, mon père est dangereux et j'aurais pas pu supporter de perdre ma mère, même pour toi. si t'es yeux pouvait enfin se libérer de ses paroles, il verrait que c'est vraiment la vérité. Oui, parce que l'avoir perdu était horrible, mais nécessaire pour que tu puisses t'occuper et prendre soin de ta douce mère que tu aimes d'un amour sans limite. Personne ne peut te blâmer d'avoir fait ce choix, encore moins lui.

J'la voit s'assoir sur l'un des fauteuils du salon. J'hausse les épaules, en m'récupérant une bouteille d'eau dans l'frigo. Je vois qu'elle se rétracte à l'idée que Wes soit là. J'soupire en refixant l'étage. J't'ai dis t'inquiètes, il dort. je me rapproche d'elle histoire de créer une intimité dans laquelle elle ne sera pas obligée d'hurler pour m'raconter les choses. Je m'installe face à elle, la fixant sans trop savoir, lorsqu'elle débute son monologue, je ressens un milliard d'émotions qui traversent mon esprit. je reste subjugué devant tout ce qu'elle sort comme informations. J'baisse la tête vers le sol, et les pièces du puzzle s'assemblent, j'commence à comprendre petit à petit. Les mensonges, les secrets, la disparition et son retour ici. Je n'arrive pas à la regarder en face lorsqu'elle finit son monologue, que je n'ai coupé à aucun instant. Je secoue la tête de droite à gauche, j'ai mal putain. J'ne peux pas être égoiste pour sauver ma mère j'aurai fais l'même choix, mais j'en veux à la vie, j'en veux à sa famille pourquoi m'avoir fait ça alors que je n'ai jamais voulu l'mal de Gia. Quand elle s'excuse j'relève ma tête vers elle, mes yeux sont rouge de colère. J'essaye de contrôler mes nerfs. J'te pardonne pas, ni toi, ni ta famille. Tu sais pourquoi ? je me mords les lèvres sans lui laisser le temps d'répondre je débite : parce que tu as voulu sauver ta mère et ça je le conçois, mais à la place tu m'as tué sans chercher une quelconque solution pour m'sauver, j'en valais certainement pas la peine tu m'dira. J'ai rien fais pour mériter de participer à la petite roulette russe des Romanelli. Et en tant que dommage collatéral, il faudra plus que des excuses pour panser mes plaies. J'clape mes deux mains l'une contre l'autre avant de me relever et de me diriger vers la porte. En tout cas, je te remercie de m'avoir enfin dis les choses. j'ouvre la porte de mon appart, en la fixant droit dans les yeux. Clairement je voulais juste qu'elle parte. La douleur est encore trop présente.

@Gianna Romanelli

Enfin, la vérité éclaté. Ton cœur a tellement souffert que tu te sens tellement mieux. Oui, tu as encore beaucoup de secret en suspend, mais peu importe. Le plus important était de lui donner la raison de cette rupture. Une rupture que tu as mal vécue, que tu pleures souvent lorsque tu es seule face à tes propres choix. Tu le savais que lui dire la vérité lui ferait du mal, mais au fur et à mesure cela va lui apporter une sorte de paix. Tu t'approches de lui, non pas pour le toucher mais surtout pour lui dire une dernière chose. — Je te demande pas de me pardonner, je devais juste te dire les choses. sans attendre une autre réponse de sa part, il te demande de t'en aller et c'est exactement ce que tu comptes faire. Avant de partir, tu lui fait un signe de reconnaissance, parce qu'il a eu la gentillesse d'accepter cette discussion et qu'il avait bien le droit de refuser. Ta famille ne serait pas satisfaite de ce que tu as révélé à Gabriel, mais tu t'en moques royalement. La vérité n'a pas de prix. Le sacrifice en a un. Tu le sais bien.— Je te laisse tranquille, merci à toi de m'avoir permis de venir te voir. Aurevoir gab. Cela sonne comme un adieu, même si dans ton cœur il sera toujours présent.

choqué, abasourdie par ces révélations. J'ne supporte pas cette vérité qui m'éclate à la gueule. Ma seule envie réside dans le fait d'lui courir après et de lui pardonner. D'lui dire à quel point j'ai jamais aimé comme elle. D'lui dire à quel point notre relation me manque. Mais j'ai tout sauf envie que ce soit aussi simple, sachant que peut-être ce n'est pas réciproque. Je la regarde passer la porte et me dire au revoir. J'vais pour faire et tourner la poignet d'mon appart. Mais un sursaut incompréhensible m'habite. J'rouvre à la volé la porte, avant d'courir vers elle. Pourquoi tu t'es pas battue pour nous. J'me pose devant elle, pour qu'elle ne s'échappe pas. J'me rend compte que j'lui touche les bras en la fixant, suppliant une réponse.

@Gianna Romanelli

T'allais t'en aller, parce que de toute évidence la discussion ne mène pas à grand chose. Oui, tu étais contente qu'il sache la vérité, mais au fond c'était mieux. Lorsqu'il saisit ton bras, la seule chose qui aurait pu te traverser l'esprit c'est de lui dire que tu l'aimes encore, que ça sera toujours ainsi. Et, il ose te poser cette question que tu t'es tant de fois demander. pourquoi ne pas se battre pour lui ? pourquoi ne pas se battre pour cet amour, qui t'as tant rapporter tout ce qui pourra sortir de ta bouche ne pourra que lui faire du mal. Est-ce bien nécessaire ? —Se battre pour toi, c'était risqué de perdre ma mère. a moitié vrai. C'était surtout une manière de lui sauver la vie. Tu dois t'en aller impérativement, pour ne pas causer plus de soucis, c'était vraiment une mise en danger cette discussion. — J'aurais vraiment voulu que les choses soient différentes, mais malheureusement je n'es suivie que les directives de mon père.  Est-ce que j'aurais voulu me battre pour nous ? Oui, mais quand tu es une Romanelli,  on te laisse vraiment pas le choix. ça fait mal de reparler du passé, mais nécessaire pour tourner la page.

J'me prends une énième claque. Oui elle voulait s'battre. Mais non elle ne l'a pas fait. C'est la seule chose que j'entends, la seule chose que je vois et surtout la seule putain de chose que j'ai vécu. Un abandon. Je la regarde, le regard froid. un rire nerveux s'échappe d'entre mes lippes. Et maintenant quoi Gia ? Je la fixe, me rapproche d'elle. Nous sommes seuls dans ce couloir si étroit. Aucun bruit à part notre conversation, nos voix. Tu réapparais. Tu me racontes ta vérité. Tu me l'imposes plutôt très clairement depuis le début. Et là tu t'apprêtes à partir ? Et les pots cassés que j'ai dû réparé ? Payé ? Pour ta pomme on en fait quoi Gia ? Je ne lui laisse pas le temps d'en placer une, je me rapproche encore d'elle. Je la voit placé entre le mur et mon corps imposant. Maintenant je ferme ma gueule ? J'accepte encore une fois le mal que TU as causé, sans rien dire, sans rien faire, sans rien espérer en retour ? Ma voix s'élève dans une colère que je ne contrôle plus. Mon doigt pointe cette femme que j'ai tant aimé. Pour qui j'ai tout fais, bien trop souvent.

@Gianna Romanelli

Tu comprends bien sa colère, longtemps avant ça été la tienne. Une colère qui ne t'as jamais quitter. Pourtant, tu fais avec. Croire que tu es une fille sans cœur, c'était vraiment le plan. Un plan que tu ne maîtrises vraiment pas. Il est tellement près de toi, que tu aurais pu crier. La seule chose que tu fait sur le moment, c'est de le repousser. Maintenant, c'est toi que la colère envahit. — Tu crois que j'ai choisi de te quitter ? une main dans tes cheveux, les yeux prêt à peter les plombs. Tout à basculer en un dîner familial, alors que tout allait bien dans ta vie de jeune fille amoureuse. — je sais pas ce que tu veux que je te dise ? Je voulais juste te dire la vérité,  en pensant que ça irait mieux,  mais surtout parce que je déteste tout ce bordel. tout devient dur et froid. Cette discussion était trop douloureux. Tu avais tellement envie de lui dire que pour lui, tu avais tout fait pour le protéger.

Tw : Langage vulgaire

Elle me repousse, encore une fois. Dure réalité qui m’frappe de plein fouet. Mes dents m’font mal à forcer de serrer ma mâchoire. Je suis à bout. Je ne supporte plus cette histoire, cette relation malsaine, ce fardeau que je traîne depuis tant de temps. Je la regarde. Les nerfs montent à l’échelle maximale. Mais fermes là putain. Toujours aussi égoïste. Toujours à ramener cette histoire à ta pomme. Ce que TU as vécu. Ce que TU as sacrifié. Ce que TU as du faire pour t’en sortir. Je reprends ma respiration sentant la crise d’anxiété m’enrober. Mais tu sais toutes les épreuves part lesquelles je suis passé pour oublier ta sale gueule avant que tu te repointes devant moi comme si tout allait bien ? Ma phrase est calme et tranchante. Un oxymore qui représente parfaitement mes émotions face à elle.

@Gianna Romanelli