matilda zieglerlucy hale
caractère
Elle n'est plus celle qu'elle était. Son appétit pour le succès s'est éteint. Elle n'est plus celle qui veut porter la couronne à tout prix. Tilda a changé. Elle est écoeurée par la société. Elle est toujours en retard. En décalage. Elle n'veut plus courir et s'essouffler pour atteindre la gloire. Elle a besoin de son calme. De son cocon. Depuis qu'elle a entamé une thérapie, Tilda voit différemment le monde qui l'entoure. Elle apprend aussi à relativiser. À mettre de côté le négatif. Elle n'est toujours pas prête pour envisager une relation, mais sa thérapeute lui a dit que cela finirait par venir. Qu'il fallait qu'elle s'ouvre aux autres, sans trop en attendre, juste qu'elle se laisse aller. Ouais, Tilda est dans le contrôle. Elle craint toujours de ne pas être à la hauteur. Elle est perfectionniste. Anxieuse. Elle est si désenchantée par le vingt et unième siècle qu'elle paraît tout simplement hautaine. Elle a perdu son innocence, sa démesure, sa grandeur. Elle écume les bars, s'endort dans son canapé la bouche ouverte, se réveille aux premières lueurs du soleil. Tilda a lâché la rampe et n'est plus à la mode. Elle part du principe qu'en vivant caché, elle vivra heureuse. Cependant, elle s'est révélée plus altruiste qu'elle ne l'était. Elle est devenue à l'écoute et compréhensive. Elle a d'ailleurs crée une fondation pour la recherche contre la dépression, elle verse une partie de son chiffre d'affaires annuel à sa fondation. Tilda n'est plus cette jeune femme sociable et survoltée. Elle a plongé si profondément en elle, qu'elle n'a plus la même vision de la vie que le commun des mortels. Certes, elle est toujours énergique, incapable de tenir en place, mais ses centres d'intérêts ont radicalement changé à l'aube de la trentaine. Tilda restera une chieuse. Elle gardera toujours un sacré caractère, mais c'est comme si son ancien tempérament était recouvert de plusieurs centimètres de poussières. Comme si elle attendait celui ou celle qui soufflera sur cette couche d'acariens pour la libérer. Tilda a toujours été une effrontée. Elle était entêtée. Excessive. Elle est désormais plus fainéante, fataliste, parfois paranoïaque comme l'est sa mère. Elle reste toujours féminine, mais ce n'est plus pour attirer le regard des autres. Parfois, elle disparait des conversations et il faut la ranimer. Elle se perd dans son océan de pensées et dans le royaume de l'angoisse. Tilda, elle est insaisissable. Une irrésistible énigme.
groupe
Tilda n'est plus la même. Elle pourrait rester des heures à observer les abeilles butiner dans un de ses buissons sauvages. Elle s'est promis de ne plus jamais faire de plan sur la comète. Elle vit au jour le jour. Elle n'a plus le même entrain qu'avant. Elle a perdu l'élan. Elle se réfugie dans le monotone. Elle repousse l'inattendu. Elle se dit qu'elle n'est peut-être pas faite pour cette époque. Qu'elle devra errer jusqu'à ce que son corps lâche. Il lui arrive parfois d'être nostalgique, de songer à ce qu'elle était, puis elle se souvient de sa chute violente. Ouais, le mieux, c'est d'se laisser porter par le courant.
ta vie à boston
Elle vit dans l'ombre. Ne sort pas sans ses lunettes de soleil lorsqu'il fait jour. Elle frôle les murs, évite qu'on ne la remarque. Elle s'échappe de sa piaule lorsque le crépuscule apparaît. Elle danse alors au bout de la nuit, attrape la proie la plus délicieuse et en fait son festin. Elle s'échappe au petit matin, regagne sa maison lugubre et nourris les chats du quartier. Deux options se présentent ensuite à elle : écrire ou rénover la demeure. La boucle est sans fin.
anecdotes
- Code:
<pris><i class="bi bi-check"></i><b>LUCY HALE</b> <span>@"Matilda Ziegler"</span></pris>
(Matilda Gladstone)