a king with no crown ( ft. gabriel )

J'débarque dans la boutique de Pippa a choisit pour que l'on passe la matinée ensembles. Heureuse qu'elle est dans ma vie, et qu'elle est plus réactive que moi lorsqu'il s'agit de ce genre de propositions. Parce que vraiment moi, j'suis à deux à l'heure. J'ouvre la porte, la voit et m'dirige directement vers elle, le sourire aux lippes. elle se lève et me fais directement la bise. Action à laquelle je réagis en retour, en lui faisant des grimaces lorsque je l'entends me taquiner. Déjà je suis venu, donc te plains pas. je fais une énième grimace pour appuyer mes paroles. J'aime la prendre pour une gogole, ma manière de dire je t'aime. J'minstalle en la fixant. En tout cas ça m'fait plaisir de te voir. Toujours aussi belle Pippa. p'tit clin d'oeil avant d'éclater de rire. La taquiner ? J'ai dis une réelle passion. On commande de quoi boire, histoire de m'hydrater avant d'être accabler de questions pour nourrir sa curiosité. je la connait par coeur.

Gabriel dans toute sa splendeur, tu ne t’étonnais pas de la réflexion sur sa venue qui te fit doucement sourire. Secouant la tête, tu le laisses s’asseoir en face de toi. Des fois, tu te demandais comment Gabriel et toi aviez fini par devenir amis, mais tu sais que quand on est petits, les amitiés se font vite. Le plus étonnant, c’est de les conserver une fois adultes. T’étais l’opposé de l’ainé Pastor et pourtant, c’était peut-être, avec Simeon, ton ami le plus fidèle. — J’arrêterais de me plaindre quand t’arrêteras d’être beau en fait ? Que tu souffles, claquant ta langue sur ton palais, dans une moue faussement saoulée. — J’suis française, j’te rappelle, la pure représentante de la râleuse ! Puis tu te surprends à rougir légèrement, joues teintées de rose qui ne passait pas inaperçu. Mais tu voulais tourner ça a la dérision et ne pas flancher bêtement. — Tu m’dragues un peu trop, Gabriel, j’vais finir par croire que tu veux te mettre avec en couple avec moi si ça continue ! Donnant un léger coup de pied sous la table avant que ton rire ne se fasse entendre. Est-ce que ton grand cœur d’artichaut avait déjà imaginé une relation avec lui ? O u i… Est-ce que ça arriverait un jour ? Probablement pas !

@Gabriel Pastor

J'rigole lorsque je l'entends parler. Je fais une moue, j'réfléchis. Excuses mais pour moi t'es italienne avant tout. Donc fais nous un plaisir collectif, arrêtes de te plaindre. Je lui tire la langue. Une seule passion dans la vie : taquiner Pippa. Je la surprend à rougir, je la trouve si mignonne, si attendrissante. On rougit Pippa ? Le grand Gabriel te fait-il de l'effet ? Je papillonne, en la regardant sourire taquin au bord des lippes. Je tire ma chaise pour la rapprocher d'elle en rigolant. Si tu veux te confesser et me faire tes aveux amoureux, c'est maintenant ou jamais petite tête. Je lance ma main dans ses cheveux pour lui ébouriffer, je sais qu'elle déteste ça, elle qui est toujours tiré à quatre épingles.

T’exploses de rire avant de secouer négativement la tête, amusée par les paroles du monégasque. — Tu sais que j’suis juste née en Italie et que j’ai clairement rien d’Italien en moi ? Tu hausses les épaules avant de te sentir encore plus mal que tu ne l’étais déjà, t’aimais pas paraître faible devant les gens et pourtant, tu ne contrôlais absolument rien. Un râle sortit de ta bouche alors que tu le vois te faire les yeux doux à la Potté et ton cœur manque un battement ou deux alors qu’il se colle à toi. Nouveau râle, qui se fait entendre quand il te décoiffa volontairement et tu tapas doucement de ton poing dans son bras. — T’arrêtes ?! Que tu souffles avant de pousser, ou du moins tenter de pousser sa chaise du pied. — Tu veux que j’me mette à genoux et que je te demande en mariage devant tout le monde ? Peut-être que tu pourrais te laisser tenter par l’idée, à défaut de ne pas avoir d’alliance sur toi, tu attraperais un onion ring qui se trouvait sur la table de vos voisins de derrière.

@Gabriel Pastor