Cassie marchait d’un pas plus lourd, la colère montant en elle à mesure qu’elle réfléchissait à l’injustice de la situation. « Il doit bien y avoir quelque chose qu’on peut faire, » dit-elle, sa voix pleine de détermination. « On ne peut pas juste accepter cette décision sans réagir, laisser tomber nos confréries comme ça. C’est notre deuxième famille, nos repères à Boston. » Elle serra les poings, sentant l’indignation bouillir en elle. « Moi, ça va, je peux aller chez mes parents. Mais pour beaucoup, c’est différent. Certains n’ont qu’une chambre à la résidence, ils vont devoir quitter et trouver un logement à la dernière minute. Comment tu veux qu’ils fassent ça avec un si court préavis ? » Elle secoua la tête, incapable de cacher son amertume. « C’est dégueulasse de faire ça maintenant. En plein été, alors que beaucoup d’étudiants sont loin de Boston. » La frustration montait, se transformant en une colère plus palpable. « On est littéralement à l’autre bout du monde, dans l’ignorance totale et sans aucune possibilité de réagir. » Elle savait que les confréries n’étaient pas parfaites, mais elles jouaient un rôle crucial dans la vie de tant d’étudiants. Elles offraient un soutien, un lieu d’appartenance, un espace où chacun pouvait se sentir compris et soutenu. « Plus j’y pense, plus ça me met en rage, » continua-t-elle, sa voix se faisant plus dure. « Ils prennent cette décision sans même penser à l’impact que ça aura sur nos vies. Comme si les confréries étaient juste un problème à balayer sous le tapis. Ils espèrent que personne ne s’en apercevra, que personne ne soulèvera le tapis pour voir les véritables problèmes. » Elle soupira, essayant de calmer les battements rapides de son cœur. « Ce n’est pas juste une question de logements ou d’événements. C’est notre communauté, notre réseau de soutien. En les fermant, ils nous enlèvent une partie de ce qui rend l’université spéciale, ce qui nous aide à traverser les moments difficiles. » Cassie regarda Quentin, cherchant du réconfort et de la compréhension. « On ne peut pas laisser ça passer sans se battre. On doit trouver un moyen de faire entendre notre voix, de montrer à quel point ces confréries comptent pour nous. »
(Cassie Vanderwaal)
« Two
drawn together by
navigating the uncertainties of
but finding