Leone F. Valentino
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STUDENT › proud member of harvard university
Des jurons en italien sortaient d'entre tes lèvres alors que tu faisais un bagage rapidement avec les essentiels et que tu mettais tes chaussures. La gouvernante étant bien au courant qu'elle ne devait jamais quitter la maison sous aucun prétexte sauf si une urgence apparaissait du type feu. Tu ne voulais pas du tout qu'elle lâche ses yeux et son attention de ta fille. Pour une des rares fois, tu perdais ta patience parce que Neal est à l'hôpital et qu'il a été trop con pour une deuxième tentative d'échapper à la mafia. Sauf que cette fois, il avait eu le cran de se montrer au lieu de prétendre à une fausse image de la faucheuse. Il aurait pu se faire tuer et tu es énervé parce que même si cela passe avec de bonnes intentions, personne ne quitte la mafia sans avoir les pieds devant pour aller au salon mortuaire ! Tu veux savoir ce qui lui est passé par la tête et tu t'es donc pointé rapidement aux urgences et tu as prétendu être un demi-frère afin de pouvoir passer. L'accent italien, ça passe toujours mieux dans ce genre de scénario et tu te retrouves dans sa chambre. Bien sûr que la vision de Neal sur le lit d'hôpital te rend mal, ça te pince au niveau du coeur, mais bordel... Il l'a mérité, d'un autre côté.. Mais ça, tu vas le garder pour toi. Tu marches plus calmement et tu prends place sur la chaise non loin. Tu croises une jambe et tu te mets à lire l'un des bouquins que tu as amené. Ton sac est lourd parce que tu as pris plusieurs livres, sachant que tu allais passer un long moment ici. Tu as vu son mari, mais tu n'as pas vraiment dit un mot non plus. Tu es une véritable armoire à glace quand vient le temps de revêtir la peau de "Flavio", celui donc, qui fait parti de la mafia. C'est ton second prénom, mais ceux du "clan" savent que l'utiliser équivaut à te faire revêtir ce rôle. Tu es rentré ici et là pour de courtes périodes de temps quand son mari était présent (parfois, pas tout le temps) afin d'aller profiter de la présence de ta fille, de la nourrir toi-même et la changer. Voir son sourire, avant de repartir. Tu passes ainsi beaucoup de temps entre l'hôpital et ta maison. Neal a besoin de toi et tu vas rester jusqu'au dernier moment. Parce que même s'il fait parti d'la mafia, il est celui qui reste un ami. Tu es assis près du lit lorsque les yeux du faible blessé s'ouvrent et tu redresses calmement la tête en refermant le livre. Tu ne le force pas à parler, tu lui laisse le temps.
(Leone F. Valentino)