(magdalena) balade nocturne

03/04/2024

@Magdalena Heimann — Après une journée de visites en Sicile, je décide de partir seul pour une balade nocturne en moto. Ma petite amie préfère rester à l'hôtel, épuisée par le rythme des vacances. J'enfourche ma moto de location, le vent chaud de la nuit caresse mon visage tandis que je m'éloigne des lumières de Taormina. Je roule sans destination précise, me laissant guider par les routes sinueuses qui longent la côte. La ville s'efface peu à peu derrière moi, remplacée par le silence de la campagne. Soudain, je remarque une petite église, isolée au sommet d'une colline, baignée par la lumière pâle de la lune. Intrigué, je décide de m'arrêter. Alors que je descends de ma moto pour explorer, une silhouette apparaît dans l'obscurité, visiblement je suis pas le seul dans le coin. Mon casque à la main, je continue d'avancer.

(Basile Lawson)

La vie est une question de souffrance. Il n'y a pas d'échappatoire. C'est la vérité. Ce qui est important, c'est comment nous gérons la souffrance, comment nous gérons la vérité. (viking)

Remise à zéro des liens, n'hésitez pas à me contacter

07/01/2018

La Sicile, c'est bien différent du Japon. Tu as l'impression d'être en vacances, sans pour autant l'être vraiment. En effet, souvenirs qui remontent à la surface et bouffent quelques heures de répit. Des images qui ne font pas plaisir et qui prouvent que tu as encore de la rancoeur. Pourtant, cela fait un moment aujourd'hui et avec la prise de recul, tu comprends certaines choses. Caractère borné, tu préfères ruminer. Au volant de la décapotable, tu profites de l'air frais qui balaie tes cheveux. Tu arpentes les routes à la recherche de... de quoi déjà ? Rien. Tu n'as rien de précis en tête. Pourtant quand tu tombes sur cette chapelle dans les hauteurs, tu ne peux t'empêcher d'y attarder ton regard. Après que l'on t'ait klaxonné, proche de l'accident, tu finis par te ranger sur le bas côté. Il faut que tu fasses une pause, peut-être que tu nettoies tes péchés. Tu sors donc de l'habitacle pour faire quelques pas et admirer les détails de cette bâtisse. Il semblerait qu'elle attire l'attestons puisque quelques minutes plus tard, tu entends le ronronnement d'un 2 roues cette fois-ci. Pour le moment, tu n'y prêtes aucune attention, ne voulant déranger. @Basile Lawson

(Magdalena Heimann)

I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time, when you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame ? 'Cuz I know I don't understand, just how your love your doing no one else can.

03/04/2024

@Magdalena Heimann — Je coupe le moteur de ma moto et descends, intrigué par la silhouette que j'aperçois près de la chapelle. Une femme, élégante, ses cheveux flottant légèrement dans la brise, semble absorbée par la contemplation des lieux. Il y a quelque chose de mélancolique dans sa posture, comme si elle cherchait à percer un mystère caché dans les vieilles pierres de la chapelle. Je m'avance doucement, hésitant à rompre le silence de cet instant nocturne. L'air est frais, presque apaisant, mais je sens une tension palpable, comme si quelque chose d'invisible retenait encore les émotions autour de nous. Je m'arrête à quelques pas d'elle, jetant un coup d'œil à la chapelle derrière elle. — Bonsoir, dis-je finalement, ma voix résonnant doucement dans l'air tranquille. Je m'arrête à quelques pas d'elle, jetant un coup d'œil à la chapelle derrière elle. — Je pensais entrer à l'intérieur... voir ce que cette chapelle a à nous révéler. Vous seriez prête à m'accompagner ?

(Basile Lawson)

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07/01/2018

Compliqué pour toi de te dire que tu es ici, en cet instant T et qu'à quelques kilomètres seulement se trouve Ottis. Ottis qui réclame que tu viennes voir la femme auprès de laquelle tu as grandi. Aussi, celle auprès de laquelle tu es tombée, exténuée, fatiguée de cette pression constante. L'ambivalence qui se fait de plus en plus ressentir et la chapelle qui apparait, comme par magie. Tu t'arrêtes et la présence rapide d'un autre individu rend la chose un peu plus banale, un peu moins glauque peut-être. Tu pivotes pour lui faire face, esquives un sourire qui se veut rassurant alors que tu pourrais très bien être sur folle furieuse, avec ta robe blanche, tes cheveux au vent et ton air égaré à une heure avancée de la nuit. Bonsoir. J'aimerais beaucoup, oui. Je trouve le lieu trop sinistre pour m'y aventurer toute seule. Ouais, sans doute que tu n'aurais jamais franchi le pas s'il ne t'avait pas fait cette proposition. Alors, tu serais restée ici, telle une statue montant la garde. @Basile Lawson

(Magdalena Heimann)

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03/04/2024

@Magdalena Heimann — Je ressens un mélange étrange d’intrigue et de compassion alors que la jeune femme se tourne vers moi, un sourire ténu aux lèvres, presque rassurant, malgré l’étrangeté de la situation. Elle est belle, dans cette robe blanche qui danse avec la brise nocturne, mais il y a quelque chose de troublant dans son regard, comme si elle portait un fardeau invisible. Une part de moi ce demande si c'est la fameuse dame blanche que certains disent avoir croisé sur les routes. Elle est peut-être un mirage. Je hoche la tête, sentant que ma proposition lui a offert une sorte de répit, un moment pour oublier ce qui la tourmente, même si ce n'est que pour un instant. — Alors, allons-y ensemble, lui dis-je en lui tendant la main, un geste instinctif, presque protecteur. Elle accepte ma main après une brève hésitation, et nous avançons vers l'entrée de la chapelle. Le bois de la porte grince sous ma poussée, et une odeur de pierre froide et de vieilles prières oubliées nous enveloppe alors que nous pénétrons à l'intérieur. La lumière de la lune filtre à travers les fenêtres poussiéreuses, projetant des ombres longues et sinistres sur le sol. Nous restons un moment en silence, explorant l'intérieur avec respect, comme si nous étions des intrus dans un lieu sacré. Je ressens un besoin de parler, de briser le silence qui commence à devenir oppressant. — C’est étrange, n’est-ce pas, comment certains endroits peuvent nous attirer comme ça… comme s’ils savaient qu’on avait besoin d’eux.

(Basile Lawson)

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07/01/2018

Tu ne sais pas vraiment comment tu es arrivée ici. C'est étrange quand on y réfléchit. Tel un mirage, tu te trouves là, au milieu de nulle part, vêtue d'une longue robe blanche alors que tu n'avais même pas prévu de sortir. Classe ou bizarrerie, allez savoir. Un homme vient te rejoindre, intrigué par la situation ou par la chapelle. Il aurait pu te faire peur mais en réalité, il a un sourire rassurant qui te met à l'aise. Tu fais semblant de réfléchir à sa proposition avant de l'accepter bien évidemment. Tu lui emboites donc le pas, attrapâtes même sa main au passage, on ne peut plus heureuse de l'avoir à ses côtés plutôt que seule dans cette étrange aventure. Tu ne prononces pas un mot, te contentant de petits pas et de regards curieux de chaque côté. Après quelques minutes, tu te rends compte que c'est un peu glauque. D'ailleurs, le son de sa voix te fait légèrement sursauter. Tu esquives un sourire devant le ridicule de la situation et de ta réaction surtout. Je ne sais pas trop... C'est apaisant mais glacial à la fois. Je n'arrive pas à me faire un avis sur ce lieu. Tu hausses les épaules avant de tourner le regard dans sa direction comme pour avoir son avis vis à vis de cette bâtisse sacrée. @Basile Lawson

(Magdalena Heimann)

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03/04/2024

@Magdalena Heimann — L’intérieur de la chapelle est sombre, seulement illuminé par la lumière lunaire filtrant à travers les vitraux poussiéreux. Les fresques effacées, les bancs abandonnés, tout respire un passé oublié. Je parle presque par instinct, brisant le silence glacial, mais je vois que mes mots l’ont légèrement surprise. Elle sursaute à peine perceptiblement, puis esquisse un sourire, amusée par sa propre réaction. Je la regarde, un peu plus attentivement cette fois, essayant de comprendre ce qui se cache derrière ses mots. Il y a un contraste en elle, entre cette robe blanche presque angélique et l’ombre qu’elle semble porter, une ombre qui ne se limite pas aux murs de cette chapelle. — Je comprends ce que tu veux dire, lui réponds-je, mon regard balayant l’intérieur austère du lieu. Je croise son regard, cherchant une forme de reconnaissance dans ses yeux. Il y a une certaine tristesse dans son expression, mais aussi une détermination. Comme si elle portait un fardeau invisible, un poids que cet endroit, étrangement, lui permettait de relâcher, même si c’était juste pour quelques instants. — Tu sembles chercher quelque chose, toi aussi, dis-je doucement, pas tant pour obtenir une réponse que pour lui montrer que je suis là, que je la comprends, du moins en partie.

(Basile Lawson)

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07/01/2018

Tu profites bien évidemment du lieu, du silence mais mine de rien, c'est étrange de se retrouver là au milieu de nulle part, dans un lieu culte, en compagnie d'un inconnu tout juste rencontré. Tu donnes ton avis du moins, tu essaies de lui faire part de ce que tu penses. Il semble aussi dubitatif que toi. Tu tournes finalement la tête vers lui, lui accordant un peu d'attention. Tu ne l'as pas fait depuis le début, peur d'être déçue peut-être ou alors, simplement trop timide pour te confronter à son regard et ses pensées. Tu esquives un fin sourire avant de déclarer : Se trouver ici, au beau milieu de la nuit... je pense qu'en effet, on peut dire que je cherche quelque chose. Quoi ? C'est une question à laquelle tu aimerais avoir une réponse claire et précise mais, ce n'est pas tellement le cas. Qu'est-ce que tu recherches toi ? Tu as besoin d'en parler ? Je ne voudrais pas être trop intrusive. Tu tentes de te montrer amicale, souriante, joviale et bienveillante. Tu tentes de cacher tes défauts pour le moment. Sans doute qu'ils apparaîtront bien assez vite. @Basile Lawson

(Magdalena Heimann)

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03/04/2024

@Magdalena Heimann — Je prends une seconde pour réfléchir, regardant autour de nous. Ce lieu, mystérieux et solennel, semble exacerber des questions que je n'avais pas anticipées. Elle essaie de se montrer amicale, et je sens qu’elle cherche à cacher ses propres incertitudes, tout comme je le fais souvent. C’est étrange comme on peut lire dans les autres ce qu’on tente de dissimuler chez soi. Je finis par répondre, la voix plus calme que je ne le pensais. — Je ne sais pas vraiment non plus ce que je cherche ici. Je suppose que je me suis laissé guider par un besoin d'évasion, d’aller quelque part où tout semble... différent. Peut-être que je cherche à m'éloigner de mes pensées, ou simplement à les retrouver dans un autre cadre. Je tourne finalement la tête vers elle, captant son regard pour la première fois d'une manière plus directe. — Mais toi, tu sembles avoir beaucoup de choses en tête aussi. Ce n'est pas toujours facile de tout gérer, n'est-ce pas ?

(Basile Lawson)

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07/01/2018

C'est étrange de se retrouver au milieu de nulle part avec un inconnu. Pour autant, vous semblez tous les deux plus aptes à vous confier au premier venu, qu'à vous tourner vers un proche. C'est surement la raison pour laquelle les âmes solitaires se retrouvent dans un endroit comme celui-ci. Tu le questionnes, essaies d'en savoir un peu plus ou peut-être de lui permettre de s'exprimer s'il le souhaite. Pour ta part, tu ne serais même pas par quoi commencer tant tu as l'impression d'être une âme errante, spectatrice d'une vie que tu n'as pas spécialement choisi. Pour résumé, tu es perdu et tu tentes de trouver des réponses ici ? C'est peut-être l'endroit parfait. C'est surement pour cette raison que bon nombre de personnes s'y rendent... Souvent en journée ! Tu finis par t'asseoir, réfléchissant à sa question. Tu te demandes si tu dois parler ou rester évasive. Tu décides de ne pas réfléchir. Je suis de Toscane. Me retrouver en Sicile m'oblige à confronter certains démons... Je me sens un peu perdue et parfois, j'aimerais qu'on puisse prendre des décisions à ma place pour être sûre de ne pas m'en vouloir par la suite. Compliqué d'être une adulte responsable ! @Basile Lawson

(Magdalena Heimann)

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