bella serata in tua compagnia [lyss]

@Lyssandre Wayne — les pieds qui s’enfoncent dans le sable, se retirent et réitèrent l’action. les bras tendus en arrière, paupières closes. appréciant l’air frais marin qui soulève les cheveux et vient picoter la nuque. agréable sensation, le monde extérieur n’existait plus. juste toi et moi. allongés sur cette plage, profitant de cet instant de répit. le cerveau en pause, pour mieux apprécier ta présence. — j’ai plus rien dans cette bouteille, tu me passes la tienne ? innocence qui prend vie sur mon visage, penché dans ta direction.

@Jinx Shipley || Le corps allongé dans le sable, sans rien d'autre qu'un short et une chemise ouverte comme rempart contre les grains qui se répandent malgré tout un peu partout, collent aux parcelles un peu humide de la peau. Tant pis, il profite Lyssandre, de ces derniers jours loin de la grande ville qu'est Boston, loin du tumulte quotidien. Renoue avec celle qui ne le quitte presque jamais et qui pourtant, semble avoir disparu trop longtemps. Le corps redressé, entrainant le sable avec lui, il accéde à sa requête, lui tend la bouteille, déjà bien entamée. " Fais toi plais'."

@Lyssandre Wayne — bouteille récupérée, goulot entre les lèvres. gorgées qui s'enchainent. un peu trop rapidement. j'tousse bruyamment. essuyant maladroitement l'éthanol collé sur le bord des lippes. — t'as les mains propres ? désignant la crème solaire d'un regard. besoin de ton aide pour l'étaler dans le dos, avant de devenir une parfaite écrevisse.

@Jinx Shipley || Il la regarde boire, l'esprit aux aguets lorsqu'il l'entend tousser. Finalement, le corps s'en remet de lui-même sans besoin d'intervention extérieure. Mais in reste assis sur le sable Lyssandre, joue avec, le laisse filer entre les doigts comme depuis le moment où ils sont arrivés sur la plage. A la question, il montre ses mains, laisse les derniers grains de sables s'échapper. " Je te promet rien ! " Alors qu'il frictionne ses mains entre elles pour enlever tout les grai.s encore présents sur sa peau avant de saisir le flacon de crème et se positionner derrière la rousse. " Tu penses que ça va se passer comment ? Nltre retour à Boston ?" Chez eux, dans leur quotidien.

@Lyssandre Wayne — le corps qui s’allonge, bras croisés pour soutenir le visage déjà endormi. traits qui s’adoucissent, oubliant les pensées parasites. pour me concentrer sur l’essentiel. sur le parcours agréable de tes doigts sur mon épiderme. laissant quelques minutes de silence après ta question, pensive. — j’espère que ça sera différent. que les choses évoluent dans le bon sens, j’imagine ? sinon on reprendra le cours ennuyeux de notre existence en nous obligeant à retourner en cours… je murmure. n’ayant pas encore envisagé réellement le retour sur boston. bien trop effrayée des conséquences dues à cet éloignement forcé. peut-être qu’il m’aura déjà oublié. j’frissonne rien que d’y penser. — et toi ? tu sais ce qui t’attend ?  

@Jinx Shipley || Il laisse la rousse se mettre à son aise, s’allonger, frottant ses mains entre elles pour enlever les grains de sable collé à lui et éviter de le déposer sur la peau de la jeune femme. Sans une once d’hésitation ou de gêne, il pose ses mains sur elle, applique généreusement la crème destinée à lui éviter de brûler sous le soleil de Sicile. Application douce et minutieuse, fiable le Wayne, fait les choses correctement quand les services sont demandés. Attentivement il écoute la réponse de la belle qui entraîne immédiatement d’autres questions. « Qu’est ce que tu espères voir évoluer ? » Il la trouve secrète depuis quelque temps Jinx, se demande, si comme lui, elle ne cache pas un mal-être plus grand qu’elle ne veut le laisser paraître. Il ne veut pas la forcer à parler, ne veut pas l’obliger à se confier, mais elle lui manque un peu, cette petite de coeur dont il était le confident. Et qui était sa confidente à lui. « Etant donné que rien ne s’est sûrement arrangé de soi-même, je dirais un ex qui me ghost, une famille avec m’embrouiller tous les quatre matins. De la rage, de la déprime et de la solitude. » Pas le tableau le plus gai qu’il ait dépeint, mais la vérité est là, et s’il voulait l’entendre de Jinx, il devait d’abord avouer la sienne.