on s'la partage cette bouteille ? (rowan)

25.08 (vol à l'étalage; alcool) - t'as une mine de déterré, wes. le retour à boston est difficile à gérer pour toi. le jetlag. ta récente rupture. l'impression que rien ne va. t'as besoin de repères. de retrouver les marques d'un semblant de quotidien. tu ne remercieras jamais assez fallon et soo-min pour t'avoir tenu compagnie ce week-end. difficile pour toi de te retrouver seul. besoin d'une présence. peur du vide. du néant. t'es dans l'incapacité de te gérer seul. alors tu rentres dans cette petite supérette non loin de la plage. un truc encore ouvert à cette heure tardive. tu fais le tour des quelques rayons. analyse un peu les alentours. t'as pas un rond sur toi, comme d'habitude. pourtant ce soir tu comptes bien boire un peu. noyer ton chagrin en compagnie d'un alcool un peu trop fort. fais chier. tu repères bien vite un mec en civil. un peu trop statique pour être un client. tu sais remarquer ce genre de détail avec l'expérience. un vigil ? peut-être, t'en sais rien mais tu ne comptes pas trop l'analyser, le regarder, pour pas te faire chopper. inutile d'attirer l'attention sur toi. tu te rends dans le rayon des alcools. fin sourire sur tes lèvres en voyant cette fille marcher devant toi, un panier vide à la main. tu ne la connais pas, en tout cas sa silhouette ne te dit rien. c'est avec rapidité que tu choppes une bouteille et la glisse minutieusement dans son sac à main, à demi ouvert. ton bras passe autour de ses épaules. t'es partante pour aider un mec dans l'besoin ? lui murmures-tu discrétement. stp et sans attendre une seconde de plus, tu prends la direction de la sortie, un large sourire innocent sur les lèvres. viens on s'barre, on va manger une glace sur le sable plutôt, que tu dis normalement en passant à côté du gars qui te surveillait tantôt. - #rplibre

bouteille glissée dans son sac. c’est rapide. assez rapide pour que le gars de l’entrée n’ait rien capté. c’est en général ce qui marche le mieux. faire vite et bien. là t’es clairement pas en état d’assurer le bien alors tu fais vite. t’as déjà le plan b dans ta tête si la brunette ne veut pas coopérer mais les rares fois où tu utilises cette technique, en général ça fonctionne plutôt bien. bras qui s’enroule rapidement autour de son bras. ignore complètement son petit pic. au point où t’en es, t’as pas cherché à prendre de la qualité. c’est d’un alcool fort dont tu as besoin, pas d’un champagne haut de gamme. rien à fêter. personne à inviter. large sourire amusé qui orne tes lèvres alors qu’elle t’appelle bébou. c’est bien la première fois qu’on t’appelle comme ça, même juste pour rire. tu crois qu’le petit glacier sera encore ouvert ? que tu demandes en sifflotant. t’es à chier mais clairement au maximum de ce qu’on peut espérer de toi dans ta condition émotionnelle actuelle. vous sortez du magasin. quelques pas sans vous retourner et pourtant, tu gardes ce sourire sur tes lèvres. à l’abri de tout soupçon, tu jettes quand même un rapide coup d’œil derrière toi. question de sûreté. lache la pauvre malheureuse qui n’a rien demandé à personne et te tournes enfin vers elle. j’avoue, au moins maintenant on sait qu’on fera pas carrière dans le cinéma. visiblement toi comme elle. un pas en avant qui te rapproche d’elle. tu ne peux pas t’empêcher de rire ironiquement, levant légèrement les bras. j’ai oublié mon porte feuille, commences-tu, ce qui n’est pas un mensonge en soi. t’as que dalle sur toi. mais la prochaine fois qu’on s’voit promis j’te paye une tournée d’glace, lui assures-tu en sachant pertinemment que tu ne la reverras plus jamais de ta vie. là tout c’que j’ai à t’offrir c’est un verre de vodka médiocre. tu rigoles. encore une petite riche qui pense que le prix fait le goût ? bah peut être mais toi t’es habitué au bas de l’échelle alors il n’y a que ça, à prendre ou à laisser. - @Rowan Caulfield

tu ne peux pas t’empêcher de sourire à sa remarque. elle ne te croit pas. en même temps, personne ne me croit un mensonge si gros. tu n’arrives à convaincre personne, pas même toi. haussement d’épaules pour simple réponse. mhhh c’est vrai, j’te prédis une belle carrière au cinéma que tu réponds pour la charrier un petit peu. tu lui promets une glace pour la prochaine fois. là encore elle ne te croit pas. tu éclates de rire face à autant de hargne. c’est pas utile de t’enflammer comme ça, réponds-tu sur un ton un peu trop léger. j’ai pas d’argent sur moi et ça me paraît un peu compliqué de voler une glace au marchand, sans s’faire voir. elle a l’air volcanique comme fille. l’opposé de toi. tu lui propose de partager cette bouteille mais vu sa réaction, tu regrettes un peu.  encore une fois, tu as parlé un peu trop vite. ça t’apprendra à parler sans réfléchir. et contre toute attente, elle accepte ta proposition. vasy, si tu veux. vous vous dirigez vers le ponton. cale tes fesses sur le bois et laisse traîner tes jambes dans le vide. tes pieds ne touchent pas l’eau. pourquoi t’as accepté ? que tu demandes le plus naturellement du monde. il y a souvent aucun filtre entre tes pensées et ta bouche. tu parles comme cela te vient. à toi l’honneur de goûter. tu n’as pas spécialement envie qu’elle s’enflamme de nouveau donc tu la laisses entamer la bouteille à son rythme. - @Rowan Caulfield

(alcool, weed) à ses mots, ton visage se tourne derrière toi. tu te tentes d’analyser de glacier elle parle. tu t’armes d’un fin sourire sur les lèvres. j’te crois, j’les ai jamais écouté celle-là, que tu réponds un peu à l’aveugle, ne sachant pas tellement de quelle marchand elle parle. peu importe, vu comment ça a l’air d’être parti entre vous, tu risques de ne jamais plus la revoir. vous allez-vous installer sur un ponton. c’est la première fois en quatre ans que tu prends le temps de le faire. tu te rends compte qu’au final tu ne connais pas très bien ta ville. et quand elle te sort sa réplique, tu es éclate de rire. putain j’devrais te demander des copyrights, lances tu, le rire joyeux sur les lèvres. le pire, c’est que ce n’est même pas une méthode de drague. tu es le pire dragueur qu’il soit. t’étais au summer camp ? t’as de tomber dans le vrai. boston est bourré d’étudiants. ta marge d’erreur est minime. c’est pas fait pour être bon, c’est fait pour attaquer le cerveau au plus vite et l’empêcher de trop penser. regard qui se lève vers l’horizon. t’en as cruellement besoin en ce moment. y’a ça aussi qui fonctionne bien… tu sors de ta poche un joint parfaitement roulé. ah bah tiens c’est vrai, j’y pensais pas mais j’peux t’offrir un peu d’weed dans ce magnifique tube, délicatement roulé et confectionné par mes soins. tu trouveras pas mieux. une façon détourné de lui dire qu’il est fait maison. que tu cultives toi même ta weed. tu lèves les yeux vers les siens. mais t’as pas une tête à fumer toi ? la taquine tu un peu. - @Rowan Caulfield

assis sur ce ponton avec cette inconnue, tu te surprends à apprécier le moment. le partage. parce qu'il s'agit bien de cela. un partage de cette bouteille d'alcool fort, volée quelques minutes plus tôt. tu te sens bien à ses côtés. c'est apaisant. et même si elle s'est enflammée légèrement tout à l'heure, elle est vite redescendue. t'es content de ne pas être tombé sur ce genre de fille qui pense tout savoir sur tout. qui se sent hautaine. supérieure. toi t'es pas de ce genre là. t'as besoin de simplicité et de légèreté. et c'est finalement en compagnie de cette inconnue que tu retrouves ça ce soir. londres ? mais nan la classe. tu viens d'la bas ou c'est juste pour jouer les touristes, que tu demandes, une pointe d'admiration dans ta voix. tu rêverais d'aller à londres. mais ces derniers mois, tu as déjà fait paris et monaco. deux destinations que tu pensais hors de ta portée. et pourtant, à cela s'ajoutent le japon et la sicile. incroyable mais vrai. tu lui proposes un petit joint de ta création. lâches un petit rire à sa remarque. t'as une tête de fille un peu trop sérieuse, mh ? continues-tu sur un ton qui n'est absolument pas sérieux. tu lui passes ton briquet avec le plus grand des plaisirs. sourire qui s'efface légèrement à sa question. j'ai heu ... ouais. j'ai rompu avec ma copine y'a deux semaines ... et j'ai un peu d'mal à vivre la situation. beaucoup de mal en fait mais il n'y a qu'à voir lest raits de ton visage pour s'en rendre compte. et toi ? peut-être qu'elle aussi a un fardeau à porter. l'ambiance te paraitra beaucoup moins lourde. non pas que souhaites le malheur des autres, wes. - @Rowan Caulfield