prince and princess, lost in the forest (lopia)

@Olympia Wolford -- pieds s'enfoncent dans les épines de pins, au sol. brise légère, plus fraiche sous les arbres, balaye vos cheveux. mèche brune de sa longue crinière arrive à ton visage quand vos corps marchent côte à côte. phalanges qui dégagent les traits, s'arrête sur le chemin. doigts s'aventurent sur son visage, remettre sa mèche, derrière son oreille. on entend encore les motos d'ici. son frère, son pote. leurs motos cross que vous tentez de fuir. trouver le calme de la forêt.

@Logan Fitzgerald -- besoin de fuir les yeux qui scrutent vos moindre faits et gestes. maison devenue prison tant t'étouffes. trop de questions sur le mariage. trop de pression sur vos épaules. les tiennes presque trop frêles. peur de l'engagement, malgré la stratégie. envie de prendre la fuite. besoin d'air. zigzag au milieu des pins. les pas s'arrêtent et sa main effleure ton visage. yeux qui croisent les siens. - à croire qu'ils le font exprès. soupir. insupportables les deux pseudo frangins.

@Olympia Wolford -- moteurs percent le calme des bois. les phalanges qui glissent le long de son visage. émeraudes concentrées à ta tâche, cache les cheveux derrière ses oreilles. délicatesse à l'antipode des brutes qui s'affairent à dézinguer, toute la foret. les yeux se croisent, enfin. visages proches. les corps se frôlent. écureuils comme spectateurs de la bulle, trop perturbée. égocentriques. l'hôpital se fout de la charité, toi. l'égo trop gros que les arbres en ricanent. pouce glisse sur sa joue, s'heurte à ses lèvres. billes observent les traits, suspend l'instant, hors du temps. ça nous empêche pas de trouver notre coin parfait. pour que tu puisses admirer le fruit de toutes tes obsessions.  

@Logan Fitzgerald -- les vrombissements des moteurs font vibrer les parois de votre bulle. celle qui s'installe trop facilement quand vous êtes ensemble. face à face. abri trop confortable après la cacophonie de la maison wolford. trop de monde, trop de pression. les corps se rapprochent, ses doigts sur ton visage. gestes doux comme il sait si bien le faire. - tu devrais pourtant si bien t'entendre avec eux. entre égocentriques. sourire au coin des lèvres retenu par son pouce. ambres fixent ses émeraudes. ton corps parcoure les quelques millimètres qui vous séparent encore. se niche contre lui. plus rien n'existe, juste vous. - j'ai presque hâte de rentrer. d'avoir notre coin parfait, loin de tout. sujet de l'appartement évoqué par les parents. vivre ensemble, bientôt. toi qui as toujours vécu seule.

@Olympia Wolford -- et les corps se rapprochent encore. aimants aux polarités similaires, pourtant s'attirent. à ne plus s'en détacher. comme si l'air pouvait manquer quand elle quitte la bulle trop fermée. obsessions naissante, déjà trop grande. vampirise tes pensées sans que t'es l'envie de t'en sauver, encore. jusqu'au jour. où la lassitude prendra place, où les émotions se détacheront, surement. pour l'instant, collé à elle. corps se heurtent. main qui se glisse dans sa nuque, sous ses cheveux. doigts englobent son cou. tiens la position rassurante autour d'elle. les billes détails ses traits. de trop près. juste toi et moi. un sourire, sur les lèvres. une ou deux chambres ? ensemble ou pas ensemble ?