(tw ; violence physiques)
top, départ. et quand l'coup d'feu se fait entendre, les bagnoles démarrent en trombent. à toute allure, files comme des éclairs. rapidement t'marque la distance, t'élance en première dans cette course effrénée, l'adrénaline qui monte en flèche, l'impression d'frôler la mort. les deux mains cramponnées sur le volant alors qu'le paysage défile à une vitesse si folle qu'on n'peut le distinguer. seconde voiture qui s'avance, ça s'talonne, coup d'volant pour éviter l'impact avec l'rival. pupilles noires qui fusillent, enfonce le pied sur la pédale alors qu'tu creuses une nouvelle fois la distance. rien pour t'perturber, t'as encore plus donné la force d'gagner. l'tour s'termine bientôt et à chaque fois qu'dans ton rétro les phares s'rapprochent tu cherches à t'éloigner, nouvel impact que t'as pas su éviter. tête qui part en avant alors, réagit pour éviter la déviation, pied au plancher. tu n'te laisseras pas faire. plus qu'un kilomètre avant d'finir le tour, d'revenir au point de départ. les miles s'enchaîne, première, remporte l'pactole.
au loin y a d'l'agitation, rejoint la foule, écartant les badauds grâce au bolide.
t'mets pas longtemps à l'reconnaître, redd au milieu d'tout ces gars qui semblent lui chercher la merde. - eh vous faites quoi là ???, qu'tu lâches en pressant l'pas, t'retrouvant à leur hauteur. l'corps d'ton ami qui s'fait molester par les poings acerbes des locaux. attaque, telle une chienne en furie, fonce dans l'tas. personne ne doit toucher à tes proches. essuie des coups, fraye ton chemin, rend les patates. coup d'pieds pour éloigner ceux qui s'en prennent à ton pote, arrache la liasse des mains du chien qui s'écrase tout à coup face à cette femme. - redd... viens.... l'soutiens comme tu peux alors qu'tu l'enfonces dans ta caisse, siège passager. démarre en trombe, t'éloignant d'ici et quand plus rien n'semble apparaître autour d'vous, tu t'gares, bord de route. - ça va... ? qu'tu demandes, finalement inquiète. -- @Redd Aspinosa
(Orphée Sarehenes)
nébuleuse ☽ la tête dans les nuages, j'vois les étoiles m'apaiser, sur l'toit de l'immeuble, toi et moi, coincés dans une toile d'araignée.