We both did the best we could do underneath the same moon in different galaxies

25/02/2024

We both did the best we could do underneath the same moon in different galaxies

Loft d'Inês, près du campus
21 août 2024, aux alentours d'une heure du matin
@Inês Amar
ras

La tribu commence à rentrer et Sienna ne peut en être que soulagée. Malgré son affection pour Inês et Sonny, elle les aurait sans hésitation troqué par les Morelli, mais elle prend. Etre à Boston avec tout ce qui se pasait en Sicile était une véritable torture et elle sait pertinemment que si Inês a accepté de rentrer, c'est qu'il n'y a pas de danger immédiat qui pèse sur sa famille. Alors, elle prend et plus que ça, elle a hâte de pouvoir le serrer dans ses bras. Elle sait pertinemment qu'à l'instant où ses yeux se poseront sur lui, elle respirera un peu mieux; Inês a toujours eu cet effet sur elle, sans qu'elle ne se l'explique. Avec n'importe qui d'autre, elle aurait continué de serrer les dents et d'aboyer à chacune de ses phrases, mais même si elle maintient que ses propos l'ont blessé et qu'il ne se remet pas en question, Sienna veut simplement retrouver son ami et sa vie d'avant tout ce drame. Alors, elle se tait volontairement, ravalant toute son inquiétude et ses désaccords, y compris avec Amore, pour qu'il n'y ait plus de conflit et qu'ils puissent tous avancer et se retrouver. Cela finira bien par passer et dans le pire des cas, il sera toujours tant d'en reparler plus tard. Tout ce qu'elle veut à l'heure actuelle, c'est se blottir dans les bras d'Inês quelques instants, le temps que les morceaux de son coeur se recollent un peu. Alors, une fois son shift terminé, elle prend une douche rapide, se change, ignore les murmures sur son passage et prend sa voiture pour rejoindre les alentours du campus. Après un rapide coup d'oeil à sa tête dans le rétroviseur, elle ajuste rapidement ses cheveux et sort de sa voiture. Elle sonne pour pénétrer dans le bâtiment puis dans l'appartement, un grand sourire sur le visage. "Hey !" lance-t-elle, sans doute un peu trop fort, quand il commence à ouvrir la porte, mais son sourire se fâne un peu en voyant son visage marqué. Débordée par les émotions de la dernière semaine, elle sent les larmes lui monter aux yeux et s'approche doucement pour effleurer son nez et sa pommette de ses doigts. "C'est vrai que t'es pas très beau." le taquine-t-elle, avant de le serrer contre elle, ses mains autour de sa taille. Sienna ferme les yeux une seconde, respirant son odeur familière, et sentant enfin que les choses peuvent aller mieux, se laisse totalement submergée par les émotions et fond en larmes contre son haut. "Désolée..." souffle-t-elle, sans pour autant se décoller de son étreinte.

(Sienna Gabrielli)

sorti d'ce putain d'bourbier. vingt-deux quand l'avion rejoint l'tarmak de l'aéroport. les deux potes qui s'séparent dans l'taxi, la route qui défile jusqu'à chez toi. ton appart, ta garçonnière, rien d'féminin là dedans, que de toi, juste toi. douche pour décrasser, pour enlever toutes ces merdes qui t'ont collé à la peau en voulant t'mêler d'affaires qui n'te regardais pas. coup d'oeil dans le miroir, l'nez est abîmé, l'contour de l'oeil aussi. les mains qui s'posent sur ton visage, souffle un coup avant d'te glisser sous l'eau fraîche.
posé sur l'canapé, l'joint est roulé, bière ouverte, console allumée. heures qui passent sans qu't'y fasses vraiment gaffé. deuxième joint, deuxième bière, nouvelle partie lancée. encore quelques minutes à jouer alors qu'ça sonne à ta porte. celle que t'attend, sienna. loin d'là-bas, ici, là où tout est plus simple. d'l'incompréhension, des mots trop hauts, juste l'besoin d'protéger ces filles là, depuis toujours. c'le rôle que tu t'es donné depuis qu'avec amore vous êtes comme deux frères. frères d'une autre mère, frère quand même. l'visage de l'italienne qui s'dessine alors qu'le tiens s'arbore d'ton éternel sourire. parce qu'malgré tout ça, t'lui en voudras jamais, d's'être inquiéter pour sa famille. - arrête t'es une mytho, ça m'donne grave du charisme. qu'tu lâches en riant doucement avant d'venir l'accueillir contre toi, refermant tes bras autour d'elle. jusqu'à c'qu'elle craque. bouge pas, reste là, la laisser pleurer contre toi, parce t'sais bien qu'c'est ce dont elle a besoin. - t'excuses pas, rentre..., rictus gêné qui s'étire, t'as pas été tendre. l'attirant avec toi à l'intérieur d'l'appartement, refermant la porte derrière vous. - j'ai eu des mots qu'j'aurais pas du avoir, ça m'rend fou quand tu comprends d'travers c'que j'essaye d'dire..., t'essayes pas d'lui foutre tout les tords, t'sais que t'as pas la patience pour bien t'exprimer. -- @Sienna Morelli

(Invité)

25/02/2024

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Loft d'Inês, près du campus
21 août 2024, aux alentours d'une heure du matin
@Inês Amar
ras

“Trop pas, ça fait de la peine, même j’dirai.” répond-elle, toujours taquine. Inês déborde trop de charisme et d’assurance pour faire de la peine à qui que ce soit même avec cette tête, mais Sienna n’a aucune envie de l’encourager sur cette pente. Elle déteste quand il se bat, au même titre qu’Amore, mais sait pertinemment, depuis le temps, qu’il n’y a rien qu’elle puisse dire ou faire qui puisse calmer le jeu. Si elle a tenté le tout pour le tout la dernière fois, lui demandant comme une faveur, Sienna n’avait que peu d’espoir que ça marche et son but premier n’était pas d’épargner Ace, devenu ennemi numéro un des Morelli, mais uniquement de calmer le jeu à tous les niveaux. Refusant de retourner sur ce terrain, Sienna se glisse dans les bras de son ami, profitant de le retrouver et de pouvoir mettre tout ça derrière elle. D’ici quelques jours, Inês n’aurait plus aucune marque et avec un peu de chance, Amore serait totalement remis, même si Sienna n’a toujours pas eu le droit à plus d’informations sur l’étendue exacte de ses blessures… Elle reste blottie contre lui quelques minutes et acquiesce quand il lui dit de ne pas s’excuser. Libérant une de ses deux mains, elle s’essuie le visage grâce à un mouchoir trouvé dans sa poche et ne se détache du jeune homme quand elle est à l’intérieur que pour poser son sac avec ses affaires et retirer ses chaussures. Sienna contracte la mâchoire quand il s’excuse à demi-mots ; elle ne s’attendait pas à ce que le sujet soit abordé si tôt, mais Inês a sans doute raison de vouloir mettre ça derrière eux. Elle se redresse et le regarde avant de soupirer légèrement. “Pareil, Inês. T’as tout compris de travers - j'ai sans doute pas été assez claire - et j’ai aussi eu des mots que j’aurai pas dû prononcer.” Elle se mord doucement la lèvre, ne sachant pas vraiment quoi ajouter sans prendre le risque de retomber dans une dispute : “Mais j’oublie jamais que t’as que des bonnes intentions envers nous, envers moi, même quand je crie fort et que j’ai besoin de temps pour redescendre. Je fais confiance à personne comme je te fais confiance à toi.” Malgré les mensonges qu’elle détecte, pas parce qu’elle le croit incapable de lui mentir - Inês le ferait même sans hésiter s’il pensait que c’était pour le mieux des Morelli, d’Amore ou même de l’un quelconque d’entre eux, mais elle sait qu’Inês aura toujours à coeur leur bien être, et c’est pour ça qu’elle est capable de lui pardonner autant qu’à sa famille, quand elle ne repenserait pas à deux fois à sortir qui que ce soit d’autres de sa vie dans des circonstances similaires. “On va mettre ça sur le dos de la distance, c’était un problème de transmission des messages.”

(Sienna Gabrielli)

n'en rajoute pas plus, pas la peine d'envenimer l'truc. là t'as juste envie d'apaiser les tensions, d'agir intelligemment. si tu dois calmer l'jeu, tu l'feras. désormais dans l'appartement, porte close, t'aimes pas exposer tes problèmes aux yeux des inconnus. - j'pense qu'on sait pas communiquer, insistant sur le « on », elle comme toi, pas plus l'un que l'autre. - tu cris un peu trop fort, des fois j'ai vraiment l'impression d'être un cousin ou un frère, qu'tu lâches en riant. avant d'lui ébouriffer la tête, riant un peu comme pour détendre l'atmosphère. - j'le sais ça, mais tu sais aussi, on a l'sang chaud nous... parce qu'entre la tunisie et l'italie, il n'y avait pas grand chose à traverser, les caractères similaires, la chaleur dans l'coeur, les coups d'chaud, les coups d'sangs. évidemment qu'tout était parti d'une bonne intention, évidemment qu'le seul but était d'protéger la famille d'ton meilleur ami. tu sentais l'explosion arriver, alors du mieux qu't'avais pu, tenté d'les éloigner d'l'élement déclencheur. peut-être pas d'la bonne façon, mais selon tes moyens. rien d'moins. - t'sais même si j'le porte pas dans mon cœur, c'type, si il rend rose heureuse, j'ai rien à dire, l'problème c'est c'qu'il t'a dit. c'pas le genre qui s'fait chez moi, il aurait dû mieux porter ses couilles., qu'tu finis en récupérant la bière sur la table basse, les dernières gorgées qui s'écoulaient. - enfin bref, on devrait pas en reparler. en revenant un peu plus près d'elle. observant ses bras, ses mains. - tu devais pas nous ramener d'la tequila ?, gamin qu'attend son cadeau. drôle de cadeau. sourire en coin, sourire taquin accroché à tes lippes. -- @Sienna Morelli

(Invité)

25/02/2024

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Loft d'Inês, près du campus
21 août 2024, aux alentours d'une heure du matin
@Inês Amar
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Sienna secoue doucement la tête en l’entendant dire qu’ils ne savent pas communiquer : “On sait, mais pas dans les moments compliqués”. Elle lui sourit, lui fait un petit clin d'œil pour lui faire comprendre qu’il n’y a plus de rancœur, car même si une part d’elle est encore agacée des mots échangés, elle veut juste que les choses s’apaisent. Et peu importe ce qu’ils se diront, Inês aura toujours ce rôle-là pour elle, comme un doudou qu’on garde depuis l’enfance. En sa présence, tout est instantanément plus calme, plus apaisé et même si elle oubliera sûrement cela la prochaine fois, elle se dit en cet instant que s’ils doivent avoir ce genre de discussions, il faudra mieux qu’ils l’aient en face à face. Elle rit doucement quand il lui dit qu’elle crie trop fort et secoue doucement la tête, en fronçant le nez : “C’est flatteur, prends le comme un compliment… même si pas sûre que je crierai sur mon frère comme ça si j’en avais un”. Elle le taquine et râle un peu quand il vient ébouriffer ses cheveux avant d’acquiescer quand il parle de sang chaud. “Ouais, combo explosive.” conclue-t-elle, même si c’est sans doute également la raison pour laquelle ils s’entendent aussi bien. Sienna perd un peu son sourire quand il continue de parler d’Ace mais elle acquiesce : “Vu le mal qu’il lui a fait en faisant ça, j’ose espérer qu’elle y retournera pas.” Elle ne dira rien si c’est le cas; ce n’est pas à Sienna de juger de ce que fait qui que ce soit, encore moins quand elle voit les conséquences que tout cela a pu à voir quand elle a essayé de s’en mêler. “J’ai pas compris pourquoi il est passé par moi, on s’est jamais entendus, même quand il s’agissait de se dire comment va Amore, on se crachait plus à la gueule qu’autre chose.” précise-t-elle, sur le point de râler (passion numéro un de Sienna) parce qu’il ne lui a pas encore proposé à boire. “On peut en parler si t’en as envie ou besoin ou j’sais pas, je vais pas me fâcher.” Et surtout, elle sait que les moments où Inês laisse sortir ce qu’il ressent, ou s’agace, sont rares et elle n’a aucune intention de le brider si ça lui fait du bien de ressasser un peu tout ça. Elle rit doucement en le voyant regarder ses mains et râler sur la tequila. “Si, c’est dans mon sac. J’ai pris des citrons. Ramène les shots et le sel.” Elle va chercher ses affaires dans son sac et un paquet de chips qu’elle a pris à la station également, même si elle a bien mangé avec la pizza en salle de pause. “Chaud pour un verre d’eau aussi s’teup.” dit-elle plus fort pour qu’il l’entende de la cuisine avant d’aller s’installer sur le canapé. Quand il revient, elle le regarde avec un petit sourire. “T’as pensé au couteau pour couper les citrons ?” En même temps qu’elle parle, elle recupère son élastique autour de son poignet et noue ses cheveux en une queue haute, signe que les affaires sérieuses commencent.

(Sienna Gabrielli)

elle avait raison, pourtant tu réagissais pas, tant qu'tu gardais ta place, ça t'convenais. pas prêt d'perdre ces personnes auxquelles tu t'étais lié depuis tant d'année, comme si t'faisais presque parti d'leur équipe. tu veillais sur chacun d'eux, à ta façon, sans trop en parler. dans l'silence, parce pas du genre à t'faire mousser, rien à prouver, juste agir selon tes codes. - ah ouais, donc en vrai, vaut mieux être ton frère, c'est ça qu'tu m'dis... mine faussement déçue sur ton visage. - j'ai un avis sur la question, mais t'vas me dire qu'j'abuse. pour toi, tout était très clair, l'seul but de venir en parler à sienna avant d'le dire à qui qu'ce soit avait pour unique but d'affaiblir amore, l'éloigner d'sa famille rien d'autre. et finalement, malgré tout c'qu'on pouvait dire, il avait réussi son coup, vu l'bourbier qu'ça avait causé. tu haussais les épaules quand elle évoquait rose, - elle doit l'aimer vu comment elle l'a défendu.., alors qu'elle y retourne, ne t'étonnerait pas. et t'étais personne pour la juger d'ça. t'avais perdu la seule personne qu't'avais pu aimer, et si une chance t'permettait de la retrouver, malgré tout, alors tu l'ferais. - j'pense qu'on a assez usé notre salive pour lui. les orbes baissées, finalement se relever vers elle, tournoyant autour à la recherche de la bouteille. aux ordres, tu t'exécutais, récupérant tout l'nécessaire dans la cuisine. revenant vers elle, verre d'eau qu'tu lui tendais. posant l'couteau sur la table. - on va pas les couper avec les dents, t'asseyant à côté d'elle. l'regard s'posant machinalement sur elle. -- @sienna morelli

(Invité)

25/02/2024

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Loft d'Inês, près du campus
21 août 2024, aux alentours d'une heure du matin
@Inês Amar
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Sienna s’amuse de la réflexion d’Inês et bouge ses mains de manière à imiter une balance. "J’sais pas, t’vois, le frère c’est le sang. Toi j’ai le choix et je t’aime quand même". Elle hausse un sourcil, pas vraiment convaincue de son argument. Inês aurait sans doute plus la paix s’il était - littéralement - son frère mais une sensation étrange s’empare du corps de Sienna à l’idée, une forme de malaise comme si cette seule hypothèse était… dérangeante. Elle hésite une seconde à lui demander sa théorie sur Ace, ou à changer de sujet mais la vérité est que, contrairement à Inès, Sienna sait pertinemment qu’elle sera incapable de passer à autre chose tant qu’elle n’en aura pas assez parlé. Au-delà de ca, l’avis d’Inês l’intéresse sincèrement et elle est curieuse de savoir pourquoi Inês pense que Ace l’a choisi elle plutôt que n’importe quelle Morelli. "Vas-y, dis. Si je dis que t’abuses, promis je le fais pas en criant." Elle lui fait un petit clin d’œil même s’ils savent pertinemment tous les deux que si elle se laisse déborder par ses émotions, elle sera bien incapable de ne pas hurler. Les chances sont faibles, cependant. Sienna est épuisée de toutes ses émotions et elle s’étonne même d’être capable d’en parler sans refondre en larmes - mais Inês a toujours fait ressortir un côté plus calme d’elle. "Ça aurait pas été pour lui, mais je comprends." Elle lui sourit, maintenant son regard quelques secondes pour s’assurer que ça va, avant de rire doucement en l’entendant réclamer sa tequila. Elle acquiesce d’un signe de tête et s’exécute, allant chercher la bouteille d’alcool dans son sac. Sienna envoie ensuite Inês à la cuisine et s’installe sur son canapé, et après avoir relevé ses cheveux, s’étire doucement le cou et le dos. "Merci !" Dit-elle en récupérant le verre d’eau dont elle descend plusieurs gorgées. Elle secoue la tête à la remarque d’Inês : "c’était un test, j’vérifiais que y avait que ton nez qui allait supporter les séquelles de la bataille et pas ta petite tête". Elle passe sa main sur sa tête, se penche doucement pour déposer un baiser sur sa tempe, ayant un peu de mal à contenir sa joie de le retrouver. Elle récupère ensuite le couteau, et dépose les citrons dans une assiette pour les découper en plusieurs quartiers : "la dernière fois que j’ai vu des citrons, c’était en Italie, je suis allée fabriquer mon propre limoncello. Il faut encore le laisser macérer mais je te ferai goûter." Sienna grimace légèrement en sentant le citron sur ses mains, sans doute des petites coupures de papier qu’elle n’avait même pas remarqué puis leur serre deux shots. Elle lui tend le sien, et le lève pour trinquer, attrapant son regard : "A ton retour."

(Sienna Gabrielli)

à ses paroles, un large sourire habille ton visage, t'es flatté, plus qu'il n'le faudrait. c'vrai, elle a raison, t'es celui qu'on a choisi, pas celui que les liens du sang impose. - tu m'aimes ? t'es mignonne, qu'tu lâches en riant. les verres et l'couteau en main t'regardes sienna, l'air grace. - hm tu vois, à mon avis, c'est que l'mien bien sûr. ça n'aurait pas eu autant d'impact si ça avait été à rose qu'il l'aurait dit, elle aurait réglé ça avec amore, et ça aurait été réglé. brinley, tu vois comme elle est, c'pas la plus active dans la famille, souvent en retrait, fin c'est celle que j'connais l'moins en tout cas... toi t'es hyper investie, t'essaye toujours d'régler les trucs en famille, puis t'es assez sensible aussi. mine de rien. sourire taquin qui s'affichait sur ton visage, loin d'être un reproche, t'avais toujours apprécié ce côté là chez elle. - l'prend pas mal, mais j'pense qu'il s'est juste dit qu'la seule personne qui lâcherait vraiment la bombe en plein milieu d'la famille c'est toi, mais t'as rien à t'repprocher sienna hein..., parce que tu la connaissais suffisamment pour savoir qu'elle culpabilisait déjà. - il s'est juste servi d'toi. inspirant profondément pour contenir la colère qui montait en toi à l'évocation de ces souvenirs, de cette théorie. pourtant l'image des coups que tu lui avait assené te revenais en tête, comme un soulagement, comme un shoot de dopamine en plein dans l'coeur. - c'est c'qui m'a rendu l'plus fou dans l'histoire, qu'il s'serve de toi pour faire péter votre famille pour après venir m'dire qu'il avait plus d'importance qu'moi, j'm'en fous d'l'importance que j'peux avoir, mais l'entendre dire ça, j'te jure les fous comme ça moi j'peux pas. tu t'installais à côté d'elle. - m'en faut plus pour ça, léger sourire, repose ton attention sur elle après son baiser, alors qu'le sourire gardait sa place sur ton visage. t'étais bien là, dans ton cocon avec sans doute une des personnes que t'appréciais le plus ici. -ah ouais ? vas y j'suis chaud, j'espère t'as bien suivi la recette hein, parce que t'imaginais que ça puisse être aussi bon que dégueulasse. préparant ton sel, t'attraper ton verre, - à nous. les pupilles plantées dans les siennes. sel, tequila, citron, bordel. -- @sienna morelli

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25/02/2024

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21 août 2024, aux alentours d'une heure du matin
@Inês Amar
ras

Au fur et à mesure que le sourire d’Inês grandit, Sienna sent ses joues rougir doucement mais ne peut s’empêcher de sourire. Elle n’a rien dit de particulier, pas dans son esprit en tout cas mais le fait qu’Inês lui repète ses propres mots la met un peu mal à l’aise et elle secoue la tête doucement. “Tu pouvais aussi dire que toi aussi tu m’aimais.” Discours innocent, purement amical mais au fond, Sienna sait qu’elle préfère mille fois sa réponse plus naturelle qu’une pseudo déclaration d’amitié qui ne lui ressemblerait pas vraiment. Inês est un homme d’action, plus que de paroles. C’est sans doute pour ça qu’elle ait surprise de son explication, aussi rationnelle que sensée, sur la raison pour laquelle Ace s’est porté vers Sienna. L’agent de police s’est concentré sur le fait qu’il n’avait pas de relation particulière, qu’elle n’avait aucune raison de lui faire confiance mais aucunement sur sa personnalité et ce qu’elle était. Attentive à chacun des mots qu’il prononce, Sienna fronce un peu les sourcils, y réfléchissant en même temps. Elle acquiesce à ses dires sur chacun des membres de la famille, un peu plus quand il parle d’elle. Sienna force un sourire quand elle voit le sien, mais se sent légèrement pâlir quand elle comprend où il veut en venir. Elle se mord doucement l’intérieur des joues, l’invite à continuer d’un signe de tête mais les larmes lui montent aux yeux quand il lui dit qu’elle était la seule personne susceptible de faire exploser sa propre famille avec ces informations. Elle regarde ailleurs quelques secondes, pour essayer de se ressaisir et pose sa main sur son bras quand il lui dit qu’elle ne doit rien se reprocher, le serrant doucement. Autre point sur lequel ils ne seront pas d’accord, c’est tout. Elle note un changement dans sa voix, plus d’agacement sans doute, quand il dit qu’elle s’est servie d’elle et ne peut s’empêcher de répondre : “Et j’ai pas marché, j’ai couru…”. Parce qu’il a appuyé exactement sur tous les points qui pouvaient la faire réagir ; comme si elle n’était qu’une simple marionnette. Elle ferme les yeux quelques secondes, se dit qu’il faut qu’elle change, qu’elle soit plus détachée, moins émotive, peut-être même qu’elle s’éloigne des Morelli pour ne plus risquer de dire des choses comme ça. Pas ne plus le voir ou ne plus prendre de leurs nouvelles, juste faire quelques pas en arrière pour les laisser respirer un peu plus sans elle, dans un air plus… sain. Sienna acquiesce en écoutant la fin de ses explications, essuyant les larmes qu’elle n’a finalement pas su contenir avant de soupirer. “J’vais avoir besoin d’un autre câlin…” souffle-t-elle, avant d’ajouter “mais t’as raison, j’pense.” Elle se blottit ensuite contre lui, n’ayant pas nécessairement envie d’en parler contre lui avant de se redresser quelques minutes plus tard, les yeux séchés pour se concentrer sur la tequila. “Moi aussi j’espère.” rit-elle sincèrement quand il parle de sa préparation de limoncello. “Mais y avait un prof donc ça devrait le faire.” Elle lui fait un petit clin d'œil avant de déposer du sel sur sa main, et sourit à son toast, avant de lécher le sel, prendre la tequila et de croquer dans son citron, sans le lâcher du regard. Un léger sourire sur le visage, elle finit par détourner le regard au bout de quelques secondes et s’installe un peu plus confortablement sur le canapé en tailleur. “Raconte-moi tes derniers jours, t’as fait des trucs chouettes pour profiter un peu quand même ?”

(Sienna Gabrielli)

pas l'genre de type à dévoiler l'fond d'ses pensées comme ça, incapable d'poser des mots sur l'affection qu'tu portes aux gens. persuadé qu't'es pas capable d'aimer, persuadé qu'si tu t'laisses avoir, ce sera encore pour en pâtir. - mais ouais, tu l'sais. incapable pourtant d'prononcer les mots. t'vois bien que tes mots la touche, pourtant t'veux lui faire comprendre son rôle de victime dans l'histoire, alors tu t'rapproches d'elle quand elle pose sa main sur ton bras. l'levant pour qu'il vienne rejoindre ses épaules, fin sourire sur les lèvres, tu t'veux rassurant. - c'bien d'courir vite, tu devrais venir courir avec nous sur l'terrain, on a besoin d'gens comme toi. t'ris doucement, parce qu'tu veux qu'elle relativise et qu't'as pas trouver mieux qu'lui dire de la merde pour ça. pas besoin d'insister beaucoup quand elle t'dit avoir besoin d'un second calin, alors t'l'attires un peu vers toi, quelques instant, la serrant dans tes bras, déposant un baiser sur le haut d'sa tête. - t'tracasse plus maintenant, j't'ai dit ça va aller. finalement elle s'redresse. la soirée reprend. - j'goûterais alors, on verra si tu m'empoisonnes ou pas, rire, encore. premier shot de tequila. - bah t'sais avec tout c'qui s'est passé, j'avais plus trop la tête à ça. on est resté tout les trois, avec sonny et amore, c'était bien comme ça. rempli les verres à nouveau. - un autre ? -- @Sienna Morelli

(Invité)

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