l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. c'est quelque chose que j'ai compris depuis que je suis arrivé à boston. même après une soirée au coucher tardif, je ne traîne pas au lit. je ne supporte par cette sensation lorsque je me réveille vers midi, en réalisant que toute la matinée est déjà terminée. c'est pourquoi chaque matin de l'année, en vacances comme en période scolaire, je me lève pour aller courir. une heure lorsque je suis bien motivé, trente minutes lorsque je le suis un peu moins ou quinze minutes lorsque je suis éteint et que j'ai juste besoin de me dégourdir les jambes. ce matin, c'est pour une heure que je suis parti, me laissant porter par mes foulées sans me poser de question. lorsque je suis en vacances, je n'ai pas réellement d'itinéraire. je laisse ma course se faire tout en découvrant de nouveaux lieux dont j'ignorais l'existence. la beauté de syracuse est époustouflante. le timer de ma course retentit lorsque j'arrive en bord de mer. l'air marin me fouette le visage. je marque une pause pour observer le paysage, m'imprégnant de l'instant présent. portant ma gourde aux lèvres, je tourne ma tête lorsqu'un joggeur qui m'est familier passe près de toi. finn ? je l'appelle, esquissant un sourire lorsqu'il s'arrête pour me regarder. je range mes airpods, m'approchant de lui. même en vacances tu continues d'être sportif, hein ? je rigole avec douceur. t'as bien bronzé en tout cas. ça te va bien.
(Elouan St-Clair)