(fb) some blood on my hands.

(tw ; sang, blessures.)

Adossée nonchalamment contre le capot d’une voiture qui n’est pas la tienne, tu tires une longue bouffée de nicotine, savourant chaque seconde de ce calme apaisant. Goût amer de la clope se mêlent encore au goût amer du sang encore présent sur ta lèvre inférieure.  Le visage abîmé, large tache de sang séché macule ton t-shirt au niveau de l'abdomen témoigne du carnage auquel tu  t’es voué dans les heures précédentes. Ambres remarquent rapidement deux silhouettes se rapprochant de toi. Alors que tu laisses la fumée s'échapper lentement de tes lèvres, tu aperçois au loin tes  deux amis qui s'approchent. Il leur fait un signe discret pour qu'ils te rejoignent. — Yo !  Servez vous pour les bières mais comptez pas sur moi pour m’pencher, j’suis cassé ce soir. Préviens -tu en désignant le pack de cannettes alcoolisés à tes pieds, l’sourire qui trône au coin des lèvres malgré ta dégaine pitoyable : — Si vous voulez tout savoir je l’ai fait jouir comme une petite pute.

w/ @Inês Amar & @Sonny Kidd
18 août, 1h du mat.

(tw : langage vulgaire)

Passé minuit. La ville dormait. Pas vous. Pas eux. Pas lui. Mains dans les poches, Inês et toi erriez en silence, à la quête du troisième mousquetaire. Galère qu'avait parti en couilles, ne passait pas un soir sans que les hostilités ne dégénèrent en guerre sanglante. Si y'avait bien une leçon à tirer d'tout ça, c'est que pour s'en prendre au clan Morelli, valait mieux déjà avoir un pied dans la tombe. N'empêche, tu pouvais comprendre; quiconque osait toucher à un seul cheveu de ta soeur t'aurait supplié de l'achever.

Coup d'oeil jeté à Inês en voyant les traits meurtris de cupidon, détruits par des cours qu'avaient tout autant dû être donnés que reçus. Tu exprimes ton agacement d'un grognement mécontent en voyant sa tronche. « File la clope », que tu l'agrémentes pour toute salutation, t'enfilant aussitôt quelques bouffées pour te vider l'esprit, avant de tendre le corps blanc déjà bien calciné à Inês. « Elle a l'air de t'avoir enculé bien profond aussi, ta p'tite pute ». Référence à sa sale tronche. Langue serpentine claque contre le palais. « Alors, il a l'air de quoi, l'autre? » Parce qu'à voir l'état d'celui-là, l'autre n'avait pas dû être trop en reste non plus. Oeil pour oeil.


(( @Amore Morelli & @Inês Amar ))

les deux gars qui quittent la location pour retrouver l'acolyte, sorti pour régler ses affaires, mettre un point final à c'bourbier qui n'semble jamais vouloir s'appaiser. la démarche est nonchalente, avancent tranquillement vers l'parking quasi vide. seule une ombre en son centre. silhouette qui s'démarque, reconnaissable entre mille.
les yeux qui s'pose sur l't-shirt cartonné, sang séché. - on t'as soigné ? tu t'doutes bien en même temps, mais t'es inquiet, léger, à peine. t'veux pas l'montrer, t'es un bonhomme, mais c'comme ton frère, malgré tout.
récupère la clope, tire quelques barres avant d'te pencher, récupérer une cannette, l'ouvrir et vider la moitié dans ton gosier. t'es pas bavard c'soir, t'écoute sonny parler, terminant la clope qui t'brûle les doigts, la gorge, qu'tu jetes une fois entièrement consummée. - il a quoi l'autre ?, parce qu'selon la réponse, t'iras venger l'frère. -- @Amore Morelli / @Sonny Kidd

(tw ; sang, blessures, vulgarités. )

Nicotine apaise le feu qui coule dans tes veines, atténue l’adrénaline qui brûle encore en toi. La présence de tes deux acolytes préférés t’offre un sentiment de réconfort sur le moment. Deux soutiens importants pour toi, toi qui estime déjà avoir perdu ta propre famille durant cette bataille. Souffle un dernier nuage de fumée avant d’abandonner la cigarette entre les doigts de ton pote. — Je te cache pas qu’elle était salement tenace. Et un peu trop déterminée à ton goût pour te faire rejoindre les enfers. Te penchant douloureusement, tu sers les dents et tends le bras pour attraper une bière dans le pack à tes pieds. La douleur dans ton abdomen est sourde mais supportable grâce aux soins rapides que tu as reçu : — Ouais, j’ai été soigné vite fait mais ça va, c’est rien d’grave en soit. Tu te redresses, tires sur la languette de ta canette libérant un pschit.  Des blessures superficielles, ton adversaire ne peut pas en dire autant des siennes. Ambres se posent d’abord sur Sonny puis sur Ines :  — Un mec d’la rue y paraît, à la dégaine d’un gorille. Je l’ai chopé par ses cheveux princesse et je l’ai giflé pendant qu’il m’en redemandait encore. Rire amer raisonne rien qu’en y repensant :  — Il a plus l’air d’rien. Je l’ai planté dans l’bide. J’sais pas s’il est resté mourir dans la ruelle ou s’il a pu s’barrer avant que les flics n’arrivent … Tout ce que je sais c’est que j’veux l’même couteau à mon anniv. Dis -tu en sortant de ta poche l’arme du crime, le couteau pliant au manche gravé finement appartement à Sonny.  Tu libères la lame nettoyée, bien qu'il persiste de petites tâches de sang séchées dessus.

w/ @Inês Amar & @Sonny Kidd
18 août, 1h du mat.