NOAH KING ✧ kiernan shipka

un Premier cri, première rencontre et premier regard vers ton visage d’ange et cette chevelure noire de jet déjà bien présente à seulement quelques secondes de vie. Petite fille, tu viens fermer la boucle de la famille King. L’innocence à l’état pure, la douceur d’une mère qui effleure ton visage, découvre sa princesse après avoir eu un prince quelques années avant. › deux Un père, un roi comme tu adorais l’appeler étant enfant. Une imagination débordante depuis que tu sais parler. Un esprit vagabond, une soif d’apprendre, de découvrir. Une liberté trop grande, un père “presque” absent qui ne t’accordait que très peu d’importance. Un père que tu idolâtrais plus jeune jusqu’au jour où tu compris que tu ne serais jamais aussi “intéressante” que ton frère. Rebelle dans l’âme, tout était bon pour essayer d’attirer l’attention de cet homme que tu devais appeler “père”. Un homme absent dans ta vie. Une figure paternelle que tu n’as jamais eue. Tu n’as jamais eu la chance d’être la “princesse” de ton père. Celle où l’homme de la famille est fier de présenter au monde. Non, Noah, toi tu es l’élection libre, bien trop libre aux yeux de ton paternel. › trois Une mère, un ange tombé du ciel. Tu es le portrait craché de cette femme. Tu as toujours été très proche de cette magnifique femme que tu appelles avec fierté “maman”. Une femme exemplaire, rempli de bonté, d’amour. Une femme parfaite à tes yeux. Tu ne t’en rends pas encore compte, mais tu ressembles bien plus à ce modèle que tu ne peux le penser. Par son caractère, sa gestuelle et physiquement. Trop souvent absente à cause de son métier, chaque moment passé à ses côtés quand elle était là, restait magique et le temps s’arrêtait. Privée par l’amour d’un père, elle a tout fait pour combler ce vide. Tout ce que tu peux entreprendre, tu vois les yeux brillant d’une mère si fière de sa fille. › quatre Choix du roi, un garçon et une fille. Petite tête brune de deux ans ton ainé. Ton modèle, ton roc, ton complice dans votre enfance rempli d’innocence. Une innocence passé à une vitesse folle et voilà deux étrangers sous le même toit. Salem, celui qui a toute l’attention de votre père. Jalousie qui s’installe au fil du temps. Rêve de gamine qui envie son frère, veut surtout l’attention d’un père qui ne la regarde même pas. Deux être si proche étant enfant, s’éloignent à la vitesse de l’éclair. La bombe quand ton frère s’en va en pensionnant. Tu perds ton pilier et le pire dans tout ça, tu te sens trahie par son départ. Tu lui en veux de te laisser seule, de t’abandonner. Quelque chose s’est rompu ce jour-là et plus rien ne sera jamais pareil. Trop de jalousie, de colère enfouit au fond de ton corps frêle. Le temps a passé depuis son départ, mais la jalousie elle, est toujours là... Pourtant, ce frère, qui par le passé était ta bouée, tu l’aimes malgré cette fierté bien trop prononcé pour le lui avouer. › cinq Femme accomplie, femme que tu aimes plus que tout, femme qui t’as partagé son amour créatif. Celle qui t’as appris à danser alors que tu tenais seulement debout sur ses pieds pour voler dans les airs et ressentir les premières sensations, vibrer sur chaque accord, chaque son qui pouvait émaner de votre salon. Une passion dévorante pour la danse tout comme ton modèle. Un désir ardent de t’évader ce soir-là. Remonté contre ton géniteur, un énième coup pour qu’il daigne s’intéresser à toi sans succès. Musique dans ce grand salon, votre musique préférée aussi loin que tu t’en souviennes. Quelques pas pour te vider l’esprit jusqu’à ce moment où ton monde s’arrêta en une fraction de seconde. Détruite par les paroles d’une mère qui ne se souvenait pas de ce morceau. Ces notes qui font de cette mélodie votre “chanson”. Une mère qui peu à peu, perd des brides de souvenirs. Atteinte d’alzheimer précoce, tu te retrouves impuissante et perd peu à peu la seule femme qui a toujours cru en toi. › six Petite dernière bien trop libre, arrogante et peu obéissante. Aucune règle, rien pour canaliser cet oisillon en quête d’attention. Faire le mur dès que le soleil se couche et rentrer à l’aube sans que personne ne remarque ton absence. Soirée endiablée qui te consume et qui t’animes. Les rares moment où tu te sens vivante et enfin exister dans ce monde doré que tu côtoies à longueur de journée. Affranchie et rebelle à souhait, tu en fais des envieux. Seulement toi, tu veux juste exister. › sept Créative, tu te laisses guider par tes pulsions, tes envies. Des croquis accrochés aux murs de ta chambre jusqu’aux touches de piano que tu effleures du bout de tes phalanges. Chaque son est source de bonheur, de créativité où ton corps se laisse guider. Te limiter ? Impossible. T’as ce besoin de tester, de laisser chaque envie que tu ressens s’exprimer. › huit Une nuit, une soirée propice aux rapprochements, un oubli et te voilà qui cohabite avec un petit être que tu n’attendais pas. Deux barres, enceinte. Le géniteur n’est qu’un homme de passage dans ta vie. Partagée entre la peur et l’envie de le garder. La pensée que ça puisse emmerder ton paternel et “peut-être” lui montrer que tu existes t’as traversé l’esprit, c’est vrai. Deux mois plus tard, cette foutu fausse couche qui t’enlèves une partie de toi, laissant un vide que tu tentes de combler peu à peu en silence car personne n’est au courant excepté ta mère qui, finalement ne s’en souvient plus. › neuf Derrière de tempérament de feu, se cache une grande gameuse. Les jeux vidéos n’ont plus aucun secret pour toi. Ce n’est pas pour rien que tu veux en faire ton métier plus tard. Une façon pour toi de laisser une fois de plus ta créativité s’exprimer. › dix franche pour certains, maladroite avec les mots pour d’autres ; musique à fond et petit déhanché, Beyonce sort de ce corps ; elle troque facilement ses jolies robes et ses talons pour un sweat à capuche et des converses ; téléphone portable qui traine partout sauf dans ses poches. petit objet qui vagabonde comme bon lui semble ; petite abeille qui aime butiner de fleur en fleur, aucune attache, aucun sentiment.