— tant de choses qui se bousculent, dont je ne dis rien. accumulant en silence. princesse non officiel qui n'a l'habitude que tout soi si difficile. d'un sens, j'entends les craintes, nos parents, ce que ce mariage avec braden signifiait et ce qu'on risquait. depuis deux mois, nos vies sont calculées et j'ai besoin de cette liberté avec mon mari. même pour une tape sur les fesses, ou l'avoir appelé mon mec en public. ce n'est rien, et pourtant tant de bien. - ou alors c'est moi qui m'y prend mal avec les deux ? bien rare que de me remettre en question. j'aimais si fort que j'en étais capable. j'écoute, concentrée à son summum. pour une fois pas égoïste. - bien sûr que tu as le droit de lui en vouloir pour ce qu'il t'a dit. solidarité féminine, puis on a toutes été blessées une fois pour comprendre. - partir serait donné raison à l'un ou à l'autre. et tu feras de la peine à braden en partant. malgré cette ambiance, je ne démord pas qu'on soit tous ensemble dans cette équipe pour une raison. laquelle ? aucune idée. c'était facile de se parler, peut être que le retour à boston fera revenir les vieux démons, pourtant là c'est agréable. - à celle qui n'aura pas pitié. celle qui ne me fera pas une leçon. - ou à celle qui ne me forcera pas à manger en rentrant en quelques mois, je suis passée de la boulimie vomitive, à l'anorexie vomitive, puis l'anorexie mental. sauf que dans mon cas, ce n'est en rien pour contrôler mon apparence.
(Saphyr Featherington)