Can you fix the broken? ─ Ace & Amore (tw: violence)

Pas d'chance. Sur toutes les têtes qu'il devait croiser au détour de cette ruelle, c'était celle d'Amore. Ace était parti rejoindre Rose pour passer du temps avec elle, mais fallait qu'il tombe sur son frère avant de pouvoir la rejoindre. Y'avait un silence de mort entre eux depuis leurs derniers messages, et le conflit semblait inévitable ─ et Ace était incapable de cacher sa colère en le regardant, malgré son immobilité. Même pas un mot, Ace détourna le regard et passait à côté, donnant volontairement un coup d'épaule.

Trop sensible à ce que peut ressentir ta sœur, ta promesse tu ne la tiendras pas ce soir, ni jamais. Incapable de rester les bras croisés alors qu’elle morfle à cause de ton pote. Sur les lieux pour récupérer ta sœur, tu distingues l’ombre de celui que tu aurais préféré éviter ce soir. Son épaule cogne la tienne, ambres s’assombrissent soudainement. ─ Fanculo. peste froidement dans ta langue natale. Dans un élan incontrôlé, tes deux mains le bousculent , une fois puis deux jusqu’à le pousser violemment contre la benne à ordure :  ─ C’quoi ton putain d’problème avec ma soeur ?! T’as tes règles ou quoi.

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Poussé une fois ─ t'énerves pas. Poussé deux fois ─ t'énerves pas. La lutte était profonde, ayant cherché à chaque fois de continuer son avancée ; mais Amore le laissait pas passer. Alors tant pis. Ace répliqua avec une autre poussée, franchement plus agressive, pour faire reculer le Morelli. « T'es mal placé pour m'faire le moindre commentaire, connard. Quand on retourne ramper devant l'autre chienne, on ferme sa gueule. » Hostilité très claire, les poings déjà serrés.

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 L'air est lourd dans la ruelle, la tension est palpable entre vous. Tu étais prêt à discuter avant qu'il ne te confronte par un coup d'épaule. Muscles qui se tendent quand il riposte par une autre bousculade qui te fait reculer à ton tour.  Remarque sur son ton ex qui te pique trop fort. Ramper, toi ? Regard noir se plante dans le sien, craches en t'approchant dangereusement de lui  :  ─ Quoi ? T'es jaloux ? Toi aussi tu veux m'sucer ? sourire amer sur les lèvres, tu serres les dents, lui assène une gifle résonnante d'une telle violence que sa lèvre inférieure se fend, libérant une goutte de sang qui roule lentement sur son menton. ─ Reprends toi mon pote, tu dérailles là. tu lâches froidement en le dévisageant, la paume brûlante.

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La baffe est violente, si bien qu'elle l'écorche à la lèvre. Il se serait attendu à un coup de poing, mais non, une baffe. L'irrespect dans ce geste alors qu'Ace reposait les yeux sur Amore était vraiment la goutte de trop. S'il ne s'était pas mêlé de ses problèmes avec Rose, ils n'en seraient pas là ; et finalement, Ace regrettait presque lui en avoir parlé le mois dernier. Mais très bien, ça allait être oeil pour oeil, dent pour dent. Seulement pour Ace, ce fut le poing qui partit, sans la moindre retenue ; pas un mot, juste un poing fermé qui s'abattit sur la joue d'Amore, avant qu'Ace ne lui crache dessus. « J'déraille ? J'baise pas la meuf qui a frappé ma soeur. T'es vraiment qu'un putain d'soumis, mais vas-y, viens. » Ils en étaient rendus là, à se battre. C'était impossible de faire marche arrière maintenant.

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Visage se détourne automatiquement tandis son poing s'écrase sur ta joue, encaisses le coup dont la violence marque ta peau. La rage explose en toi quand il te crache son dédain à la figure. Tu passes nerveusement ta paume sur ta joue pour essuyer le coup, le fusille du regard avant de te jeter sur lui pour l'empoigner par la gorge,  : ─ Espèce de sale merde, fait pas comme si tu t'souciais d'ma putain d'soeur alors tu niques tout c'qui bouge. voix s'élève, ta main quitte sa gorge pour l'attraper par le col, tu ne lui laisses même pas le temps de réagir que dans un élan de rage incontrôlée, tu décoches un coup de poing, puis deux avant de le jeter au sol. ─ figlio di puttana, . crache . lève toi maintenant qu'on voit qui est soumis colère noir t'envahit, assène un coup de pied dans l'ventre pour le secouer.

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Les regards enragés se croisèrent alors qu'Amore le chopait par la gorge ; Ace serra les dents, d'autant plus aux mots d'Amore alors qu'il enfonçait ses doigts sur sa prise. Puis un coup, suivi d'un deuxième. Ace fut projeté au sol, recevant un coup de pied qui lui bloqua la respiration quelques secondes, mais ne resta pas bien longtemps dans cette position. « Puisque tu l'demandes... » S'appuyant sur une jambe pour se relever, Ace ne prit pas la peine de se remettre debout pour foncer sur Amore, venant le percuter épaule contre le ventre, ses bras l'entourant pour le soulever et ainsi le jeter au sol à son tour, un grognement de rage accompagnant le choc. Puis ce fut son tour de rendre les coups en lui grimpant dessus. Il n'y avait même plus de parole. Juste des coups à donner et recevoir, une rage à évacuer.
L'agitation quant à elle, avait définitivement attiré l'attention des gens autour, mais personne n'osait s'approcher pour les séparer alors qu'ils se ruaient de coup l'un et l'autre. Du sang coulant du nez, de la bouche, une paupière commençant à même à enfler, sans parler des jointures de ses mains rougies par les coups donnés, Ace n'avait pas bonne mine.

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l'esprit serein. le corps détendu. bouffée d'air positive recrachée alors que je m'apprêtais à le rejoindre. les mots enfin exprimés. parole libérée. tout comme ce poids constant sur un myocarde qui fléchissait. me sentant plus légère. la démarche presque enjouée. agitation dans le coin de cette ruelle qui attire mon attention. m'oblige à bifurquer dans cette direction où il n'était pas censé se trouver. encore moins avec mon frère. tableau déplorable joué sous mes rétines ébahies. deux corps qui s'affrontaient sans relâche. la raison qui vacille, laissant place aux émotions les plus intenses. l'incompréhension qui brille dans mon regard déconcerté. la colère qui guide mes poings serrés. l'amitié volatilisée. seuls les poings faisaient office de conversation. le corps immobilisé. figée sur place. perplexe. complètement perdue. effarée. inconnu qui fut plus rapide que moi. s'interposant entre les deux. faisant reculer ace. mais amore était encore libre de ses mouvements, lui. regard familier, pouvant encore ressentir intérieurement les conséquences de cette rage qui le consumait. il allait attaquer. les pieds décollent, spontanément. ─ amore ! me jetant presque devant lui. douleur devenue coutumière qui vient tirailler ma joue. le coup parti vraisemblablement tout seul. j'recule, le temps d'encaisser le contrecoup. d'encaisser cette violence. deuxième fois que mon visage devenait un dommage collatéral. mais tant pis. le plus important se trouvait devant moi. sourcils froncés, la voix qui tremble. oubliant l'option de parler dans la langue natale, ne désirant pas que ces inconnus, misérables de ne pas intervenir, puissent comprendre le moindre mot échangé. ─ mais putain qu'est-ce que tu fous ? qu'est-ce que vous foutez ? me tournant à moitié vers l'autre coupable, couleur des rétines proche du néant. tellement j'suis incapable de cacher ma déception.

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Le diable au corps, les coups anesthésiés par l’adrénaline grandissante. Projeté au sol par ton adversaire, tu endures les assauts, lutte pour reprendre le dessus en frappant plus fort. Poings qui s’écrasent sans relâche sur sa chaire. Rien ne t’arrête, ni même le sang coulant le long de ton arcade sourcilière gauche ou ta lèvre ensanglantée. Paume plaquée contre sa gorge, serre fermement la prise pour pour le pousser et inverser le combat. A ce même moment, l’inconnu pas si inconnu que ça apparaît pour extirper son corps du tiens. Tu te redresses sans même prendre le temps de reconnaître Sheng. Libre de tes mouvements, ténèbres dans les yeux, tu te redresses le poing serré, l’élan pris pour lui décocher une autre droite qui s’écrase cette fois-ci sur la joue de ta soeur que tu n’as absolument pas vu venir dans ta rage noire.  ─ Sei un uomo morto¹. Tu essuies le sang qui coule de ta bouche d'un revers de main. ─ Ti giuro che non ho ancora finito con te². Le doigt pointé en sa direction, la respiration rapide, tu ne peux t'approcher plus que ça puisque ta sœur te fait barrage :  ─ c’est avec ça que tu sors, rose vraiment ? billes insolentes se posent sur ta sœur, puis lui et Sheng qui le retient.