Cassie se trouvait en haut du chemin menant à l'Etna, une part de brioche à la main, son short et ses bottes de randonnée encore maculés de boue. Le vent soufflait fort, poussant les restes de la brume matinale à se dissiper lentement. Elle avait décidé de se porter volontaire pour dégager la route bloquée par des roches volcaniques, une tâche qu'elle savait épuisante mais nécessaire. En observant les énormes blocs de roche qui obstruaient le passage, elle se demandait si, à la manière d'un vampire, ces pierres semblaient s’être installées là pour l’éternité, figées dans leur position à jamais. Son esprit vagabondait, trouvant une certaine ironie à comparer ces roches immobiles à des créatures nocturnes qui, tout comme elle, semblaient avoir un goût pour l’immobilité. Tout en creusant et en déplaçant les débris avec énergie, Cassie savourait sa brioche, la douceur sucrée contrastant avec le dur labeur. Les roches, difficiles à bouger, lui donnaient du fil à retordre, mais elle était déterminée. Chaque pierre déplacée était une victoire, une étape de plus vers un chemin dégagé. Au fur et à mesure que la route se libérait, le soleil brillait plus fort, apportant une chaleur bien méritée après des heures de travail. Elle ne se laissait pas abattre par la boue collante ni par la fatigue croissante ; pour elle, c’était un effort nécessaire pour préserver la beauté et l’accessibilité de ce paysage volcanique unique.
(Cassie Vanderwaal)
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