what time is it ? summertime ( neo, daisy & lion )

03/07/2024

WHAT TIME IS IT ? SUMMERTIME

HUTTOPIA SOUTHERN MAINE, SANFORD, USA
10-11 AOÛT 2024, HUIT HEURES
@NEO JANG & @DAISY HUDSON
DISPARITION.

Ces derniers jours avaient été compliqués. T’étais passé de profiter insouciamment de ton été au maximum et vouloir t’éclater et faire plein d’activités, à faire des recherches et être stressé et sur le qui-vive à la moindre nouvelle sur la disparition de Hyeon. Par chance, son frère en savait maintenant plus depuis le jour précédent, et il avait pris l’avion pour parcourir les presque quatorze heures de vol jusqu’à Seoul pour ramener son petit frère, apparemment enlevé de force par leur mère. Tu ne savais pas encore dans quel état physique ou mental vous retrouveriez Hyeon, mais il faudrait encore un ou deux jours au moins avant de les voir remettre les pieds sur le sol Américain, et tu ne pouvais plus rien faire de ton côté, si ce n’est espérer que tout se passe bien. En plus de ça, aujourd’hui était l’anniversaire de Neo, et tu n’avais pas vraiment envie d’annuler tout votre séjour en camping alors que tu avais eu tant de mal à lui faire accepter de venir, et que tu étais toujours dans une espèce de mission “se rapprocher de Neo”, comme pour faire ce dernier cadeau à Ren qui avait toujours souhaitée vous voir devenir amis. Alors, à y réfléchir, cette petite escapade te fera le plus grand bien après les tourments de cette semaine, et tu n’étais qu’à un coup de fil si quelqu’un avait besoin de toi. Minjae avait décidé de rattraper sa soirée annulée avec Soomin alors au final, ce serait un séjour assez chill et vous seriez très peu - ce qui était surement parfait pour Neo qui avait eu peur de se retrouver entouré d’inconnus, surtout pour ce jour. Tu avais déjà rangé tous tes sacs et affaires dans le coffre du SUV que Suho t’avait prêté, prenant soin de garder précieusement les papiers du véhicule si jamais il y aurait un problème, et tu venais ouvrir la porte de la Park House lorsque la sonnette se déclenchait aux alentours de huit heures. « Neooooooooo ! » Tu t’exclamais tout sourire - il était venu ! Ce n’est pas que tu aies eu des doutes mais bon.. Tu remettais un pas rapide dans la maison pour récupérer tes petites mini surprises que tu avais préparé sur le buffet de l’entrée, à portée de main pour quand ton ami - presque ami ? bientôt ami ? - viendrai, et attrapais le chapeau pointu d'anniversaire, avant de rapidement le mettre sur la tête de Neo, histoire qu’il n’ai pas trop le temps de protester. « Joyeux Anniversaaaaaaire ! » Tu chantonnais en lui tendant une petite assiette avec une seule bougie allumée enfoncée dans un morceau de brownie - t’avais espéré faire dans le basique en choisissant du chocolat, espérant qu’il n’ai pas d’allergies quelconques. « Fait un vœu. » A part si son vœu c’était de te voir disparaitre ou de faire annuler votre weekend camping pour retourner jouer à ses jeux. Ça tu ne l’accepterai pas. Tu attendais qu’il attrape ensuite l’assiette avant de récupérer une nouvelle fois sur le buffet deux canettes de Monster - une aussie lemonade et une mornarch, ses préférées - en tant que petit cadeau. T’en avais mis d’autres au frais dans la glacière, mais il n’était pas obligé de le savoir de suite. « Minjae préfère rester à la maison donc on va juste rejoindre Daisy là-bas, j’espère que ça t’ira. » T’aurais pu demander à Daisy de vous rejoindre pour l'emmener, mais t’avais préféré que vous ayez deux véhicules si jamais Hyeon était de retour ou que Neo ne se sente pas bien et qu’il faille le ramener prématurément.

(Lion Whitaker)

more than friends, less than lovers. « someday, this could be, this could be ordinary. someday, could we be something extraordinary ? you and me, side by side, out in the broad daylight. if they laugh, we'll say, "we're gonna be someday" -- i'm rooting for us. »

11/07/2024

☼ what time is it ? summertime
feat @Lion Whitaker & @Daisy Hudson
10 & 11 août 2024, 8h
huttopia southern maine, sanford, usa
tw : none.

joyeux anniversaire et la gueule crevée. horloge sur l'téléphone tourne, à fixer les secondes qui s'écoulent, minutes s'additionnent. y'a la dernière gorgée de monster avalée, petit déjeuner bancal quand j'termine la dernière partir d'minecraft lancée tout à l'heure, à à peine une heure du matin. pluie d'messages, du monde du tyran, du lien, potes s'empressent d'être les premiers dans la liste des souhaits du beau jour. l'jour comme un autre, mais faut faire croire qu'il est extraordinaire. y'a un sourire, dans l'reflet de l'ordinateur qui s'ferme. c'est vrai que le nombre 22 est dénué d'charme, mais c'est la gosse en sicile qui fout cette idée dans le crâne, rembourre les neurones à coup d'préférence. faut s'lever, préparer le sac en vue d'la sortie. deux batteries externes histoire d'savoir tenir l'coup, à pas savoir si l'confort saura déranger réellement. veste foutue sur les épaules, air frais d'la matinée, capuche sur le crâne, à cacher les yeux crevés de l'absence de sommeil. c'est pas si grave, d'manquer d'sommeil quand les insomnies sont juste de trop bonnes compagnie. faut partir. à l'avance, pas avoir l'moindre retard, parce que ça rend inconfortable juste à l'idée de l'être. à prendre l'métro, éviter l'monde, la foule, c'est trop calme quand les gens dorment encore. alors à huit heures, j'me retrouve à l'adresse indiquée, à sonner sagement. c'est soudainement plus si calme, parce qu'il est énergique l'nouvel ami. on peut s'appeler comme ça ou faut attendre encore un peu ? à jamais avoir demandé les règles à ren, c'est dans l'arène qu'elle m'a jeté, l'sourire aux lèvres, la sympathie dans l'regard. et ils partagent la même, ça doit être pour ça que c'est presque confortable avec lui. un signe de la main, saluer, dans l'silence. il met l'chapeau sur la tête, et je le retire, uniquement pour baisser la capuche, remettre le chapeau à son endroit initial pour faire plaisir. deux fois que tu me le souhaites, j'suis chanceux. merci. sourire légèrement, ça fait vraiment plaisir dans l'fond. ramène le p'tit gâteau, et ça étonne, fait lever les sourcils. premier gâteau d'la journée. choper l'assiette, fixer la flamme qui vacille sous le souffle. et j'sais pas réellement quoi souhaiter. alors j'souffle, en fermant les yeux, en faisant croire que le vœu a été fait. et peut-être au final, que j'saurais trouver d'quoi j'ai réellement envie plus tard. bougie éteinte, laissée d'côté, je coupe le gâteau deux parts. à en prendre une pour lui laisser l'autre, sympathie dans l'geste quand je lui tends l'assiette. écouter ce qu'il dit, hocher la tête, la voix crevée. pourquoi ça irait pas ? t'as peur de patrice le potentiel cafard ? c'est moqueur, ça fait sourire un peu plus. comprendre l'aîné qui bouge pas, repos mérité, me rappeler que y'a rien de correct ces derniers jours. alors je remets le sac correctement sur mes épaules, fixe les monster. vouloir en dégommer une sur l'chemin. on part quand du coup ? maintenant ? y'a aucune impatience, juste le besoin de savoir quand est-ce qu'on démarre vers l'endroit qui m'fait légèrement flipper.

(Neo Jang)

03/07/2024

WHAT TIME IS IT ? SUMMERTIME

HUTTOPIA SOUTHERN MAINE, SANFORD, USA
10-11 AOÛT 2024, HUIT HEURES
@NEO JANG & @DAISY HUDSON
RAS

« Exactement. J’fais pas ça pour tout le monde. » Petit mensonge. Rien de bien méchant. Mais t’étais le genre de personne à continuer de souhaiter un anniversaire tout au long de la journée, trouver n’importe quel prétexte pour le caler dans une phrase et le rappeler, ou chantonner la chanson à des heures complètement aléatoires alors que tu étais avec la personne célébrée du matin jusqu’au soir. Tu ne savais d’ailleurs pas encore si t’allais essayer de retenir ta nature ou te laisser aller aujourd’hui avec Neo. D’un côté, il fallait qu’il apprenne à connaître les différentes parties de toi, tes qualités comme tes défauts, voir ce qui matchait bien entre vous mais aussi où ça pouvait clasher. T’avais aussi toujours cette pulsion de l’embêter qui vivait en toi, ceci depuis que vous aviez réellement commencé à vous parler par messages depuis le départ de Ren, c’était ta petite joie de le tease et d’essayer de gratter à sa coquille. Mais l’autre partie de toi avait envie d’être gentil lors de ce jour, qui déjà serait empreint d’inconnu pour lui, et tu ressentais un peu ce désir de le protéger comme si c’était ton petit frère - ce qui était plutôt drôle puisqu’entre vous, il était celui plus âgé de six mois. Il semblait étonné de voir ton petit gâteau - et oui, t’avais quand-même voulu préparer un petit truc, comme un token de ton amitié, en espérant que ça lui fasse un peu plaisir et qu’il ne trouve pas ça totalement ringard. Tu le regardais intensément faire son vœu, applaudissant de tes mains lorsque la flamme se transformait en fumée, et c’était à ton tour d’être étonné de le voir partager son morceau de brownie. Tu prenais l’assiette avec ta part, grand sourire sur ton visage comme pour le remercier, avant de croquer dedans - t’avais pas vraiment pris le temps de prendre un vrai petit déjeuner. « Dit qu’il est bon. C’est moi qui l’ai fait. » Ça n’avait même pas été une contrainte, faire de la pâtisserie t'avait aidé à déstresser et arrêter de penser aux tracas des derniers jours. Tu en profitais pour prendre rapidement quelques photos de lui - t’aurais été triste de ne pas immortaliser cette image de Neo dans un chapeau d’anniversaire, et tu savais aussi que Ren serait la plus heureuse de recevoir ces photos. Ton visage heureux de gamin se transformait néanmoins et tes yeux changeaient en une demi seconde face à sa moquerie sur Patrice. T’avais accepté qu’il adopte un insecte de compagnie pour pas qu’il se sente trop seul ce soir - mais t’avais des exigences. Anniversaire ou pas anniversaire, tu comptais pas le laisser faire ce qu’il voulait dans votre tente. « Si tu m’ramènes un cafard j’vais faire de ta vie un enfer. » Tu menaçais, doigt pointé vers lui, l’air très sérieux, avant de venir enfoncer ton index dans son épaule. A vrai dire, tu savais pas trop ce que tu pourrais faire pour lui gâcher sa vie, mais il valait mieux qu’il prenne au sérieux tes mots. Tu finissais rapidement le gâteau avant de lui tendre les monster, hochant ta tête. « Oui, allons-y. Plus tôt on part, plus tôt on sera là-bas. » Tu vérifiais d’avoir bien tout pris avant de donner un tour de clés à la maison et de t’installer dans le côté conducteur du SUV du frère à Minjae. T’attendais que Neo monte à tes côtés avant de mettre le gps et de démarrer, commençant votre petite virée en voiture. Tu ne perdais pas de temps pour mettre ta playlist en route - et les premières notes de what time is it ? d’high school musical envahissaient l’espace. Tu lançais un coup d’œil à Neo, et c’est vrai que maintenant que tu l’observais un peu plus, il avait l’air assez fatigué. En même temps, il t’avait prévenu avant d’accepter. « Tu peux toujours utiliser mon épaule si t’as besoin d’dormir. » Tu lançais dans une fausse voix de lover, petit rictus sur le coin des lèvres accompagné d’un clin d’œil charmeur, avant de ne pas réussir à rester sérieux et de pouffer de rire de ta connerie.

(Lion Whitaker)

more than friends, less than lovers. « someday, this could be, this could be ordinary. someday, could we be something extraordinary ? you and me, side by side, out in the broad daylight. if they laugh, we'll say, "we're gonna be someday" -- i'm rooting for us. »

11/07/2024

☼ what time is it ? summertime
feat @Lion Whitaker & @Daisy Hudson
10 & 11 août 2024, 8h
huttopia southern maine, sanford, usa
tw : none.

l'sourcil haussé, et j'me demande si y'a une part d'mensonge qui se cache. l'gosse affectueux, l'amical sur la gueule, sa bouche cause le sympathique peu importe qui veut bien l'approcher. alors c'est peut-être plus simple d'pas y croire, d'pas être m'unique quand c'pas la recherche lancée. alors y'a juste un léger souffle du nez, peut-être un rire qui a voulu s'échapper, parce que la phrase est comique quand on a juste appris à l'observer, à force d'être traîné dans quelques sorties avec son groupe. ren m'a tout appris, faut croire qu'elle ressent pas juste d'la pitié dans cette histoire. j'finis juste par accepter l'destin cruel de ce jour, l'banal qui paraît extraordinaire pour d'autres. faut faire le vœu après, mais ça compte, s'il est souhaité bien après ? parce que l'cerveau perd la connexion, simple automatisme de souffler sur la flamme, d'la faire disparaître pour trouver une idée un peu plus tard. partager le petit bout de gâteau en deux, tant pis s'il a déjà bouffé, tant mieux s'il a évité le petit déjeuner aussi. savourer, faut vraiment que j'me mette à me nourrir mieux. je lève le pouce, l'temps de mâcher la bouchée. hm. c'est bon. j'suis pas empoisonné. faut balancer l'compliment quand c'est réel, gâteau savoureux, à peine trop fort en cacao, un d'ces délices que les fast food font en pire. puis le regard devient amusé, l'sourire avant, ça fait pas si mal aux joues, mais j'hausse simplement les épaules. y'a déjà quelqu'un pour niquer l'peu de vie que je tente d'avoir, et j'sais bien me défendre. c'est peut-être mission impossible de venir me déranger, quand j'sais parfaitement bien défendre ce que j'ai en ma possession. raciste des cafards. j'retiens. c'est honteux, lion. avoir la fausse mine dépitée, bien jouée, c'est l'jeu d'acteur qui s'améliore avec le temps. c'est juste pour faire chier, pour l'embêter d'la même manière qu'il s'y tente avec moi. juste de quoi lier l'amitié. comme elle le veut, et au final, j'pense le vouloir aussi. et on prend la route, à monter dans la voiture, sac posé aux pieds. ceinture de sécurité. arrière du crâne qui cogne légèrement à la tête du siège. y'a la surprise sur mon visage, la tête qui se secoue légèrement. si y'avait pas quelqu'un avec nous, je croirais que t'essaies juste de me pécho. ren elle a dit ami, lion, calme toi. sourire amusé, lui rigole, et c'est vrai que la situation est plutôt sympas. faut étendre les jambes, grimacer, trop grand pour savoir vraiment tout étirer. une perche, comme l'amie l'dit. t'as dormi, du coup ? tenter d'faire la conversation, on sent sûrement l'hésitation, quand j'me sens pas à l'aise réellement. les mains qui s'enfoncent un peu plus dans les poches de ma veste. à oublier la présence du chapeau sur le haut d'mon crâne. l'regard dévie partout, jamais longtemps sur lui. à peine trois secondes, parce que c'est la règle. ma règle.

(Neo Jang)

03/07/2024

WHAT TIME IS IT ? SUMMERTIME

HUTTOPIA SOUTHERN MAINE, SANFORD, USA
10-11 AOÛT 2024, HUIT HEURES
@NEO JANG & @DAISY HUDSON
RAS

Tu ne le quittais pas des yeux alors qu’il venait faire honneur à ton gâteau et le goûtait - après tout, tu l’avais fait pour lui, tu l’aurais totalement obligé s’il avait hésité. T’étais à l'affût de la moindre réaction - c’était déjà pas chose facile de savoir ce à quoi pensait Neo lorsque vous parliez en messages, alors tu voulais en profiter de pouvoir le voir en chair et en os et épier ses expressions du visage afin de le comprendre et de le connaître mieux - et il levait son pouce, avant de commenter sur le fait qu’il n’était pas empoisonné. Tu lâchais un rire. « J’oserai pas t’empoisonner de suite. Après nos sms, je serais surement le premier suspect sur la liste des flics. Mauvaise idée. » Tu finissais de théoriser dans une fausse moue déçue. S’il mourait aujourd’hui, c’était bien trop cramé que vous étiez en route pour le camping, tu n’aurais vraiment aucune chance de t’en sortir. Il allait falloir penser à mieux. Tu voyais bien son jeu d’acteur quand vous parliez insectes, mais tu pouvais pas faire autrement, ça te piquait, et tu menaçais - juste au cas où. Tu ne voulais pas laisser le moindre doute dans la caboche du coréen, tu ne souhaitais pas qu’il finisse par s’indigner dans la nuit car tu ne lui avais pas interdit explicitement l’adoption de cafards. Tu ne te laisserais pas avoir. « Retiens tout ce que tu veux. C’est le seul racisme tolérable. » Nonmaisoh. Honteux de rien du tout. Tu haïssais ces bestioles et tu en étais fier. C’était Neo le fou entre vous deux. « Tu vas m’voir débarquer chez toi en cafard pour Halloween, tu vas vite changer ta position de militant des droits des cancrelats vite fait. » T’espérais pouvoir lui faire assez peur qu’il changerait totalement d’avis. Ou peut-être… Peut-être que tu voyais pas assez loin. Peut-être que t’étais trop naïf, trop candide. Alors que tu mettais ta ceinture, tes yeux devenaient ronds, et tu te tournais vers lui, le dégoût sur le visage. « Pitié… Neo, n’me dit pas que t’as un kink pour les cafards ou je préfère ne plus être de ce monde J’suis sérieux. » A deux doigts d’appeler Ren pour lui demander si elle était au courant et pourquoi elle avait quand même appuyée pour vous faire devenir amis si elle savait ça. Tu prenais enfin la route, lançant une boutade sur la fatigue aisément présente sur le visage de Neo, et tu riais alors qu’il disait presque penser que tu voulais le pécho. C’est vrai que tu pouvais être convainquant. Après tout, tu ne voulais pas devenir acteur pour rien. « Ren elle en dit des choses, mais elle n’connaît pas la force avec laquelle mon cœur bat quand j’te vois t’sais ? » Tu balançais, fausse mine triste alors qu’il ne prenait pas tes avances au sérieux, alors que Ren elle serait peut-être votre première shipper. Tu te concentrais sur la route, petit sourire placardé sur le visage à chaque fois que tu voyais que ce foutu chapeau restait sur sa tête, ta petite joie du matin, ta force pour faire les une heure et demi de trajet. « Suffisamment. Mais je compte bien faire des petites siestes au soleil là-bas. » A vrai dire, tu ressentais pas le besoin de dormir énormément, t’essayais d’avoir une hygiène de vie convenable mais t’étais quelqu’un d’assez énergique dans la vie, et tu te trouvais en forme après quelques heures de sommeil. « D’ailleurs, j’espère que t’as pris du temps pour réviser le montage de tente. C’est ta mission du jour. » Mensonge juste pour le faire paniquer un peu, juste pour titiller le bonhomme.

(Lion Whitaker)

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11/07/2024

☼ what time is it ? summertime
feat @Lion Whitaker & @Daisy Hudson
10 & 11 août 2024, 8h
huttopia southern maine, sanford, usa
tw : none.

ça fait sûrement un peu plaisir, l'pseudo inconnu qui s'débrouille pour fêter l'anniversaire. balancé comme ami dans la cage de la bande, ren comme maîtresse de cette relation. mais y'a le sympathique sur son visage, l'sourire qui confesse l'amitié. et faut croire que c'est d'se retrouver juste ensemble qui me fait voir que c'est ça depuis la première rencontre. sous une couche de jalousie ridicule. parle d'empoisonnement, alors ça fiat souffler un rire, du nez. faire mine de réfléchir, l'jeu d'acteur trop bon quand le crâne est vide, hurle au besoin de sommeil. ren serait clairement pas fière si tu me butais. pense au fait que tu veux pas qu'elle te hurle dessus. imaginer la scène, et c'est amusant, d'voir la petite chose s'foutre en rogne pour un meurtre pas si mérité. la paix, c'est tout ce qu'il me donnerait, la vie éternelle, peut-être foutu dans une ligne de codes, à revivre autrement, robot à la botte des humains. peu convaincu sur l'moment. causer des insectes, le crâne doit suivre la conversation, et ça fait grimacer, la phrase. racisme et tolérable ça va pas ensemble. y'a la limite du jugement dans l'regard, un manque d'émotions clair. menace fait légèrement sourire, plisser du nez quand c'est clairement plus amusant que terrifiant. alors j'fais semblant, aspire la peur, hoquet étrange qui sort de ma bouche. oh non, un cafard géant, quelle horreur, j'ai déjà peur. puis y'a soudainement la grimace du dégoût. réflexe vomitif retenu, c'est vulgaire, c'est presque à causer la vraie nausée. frisson oppressant, à reculer de quelques pas, pour éviter d'être touché par d'autres mots d'la sorte. tu dis des trucs bizarres dès l'matin toi. c'toi le danger là. quand l'attirance envers l'être humain est déjà une peine à comprendre, pur instinct nourrit, rien d'autre que les envies primaires qui sont satisfaites trois soirs par mois. et sur la route, les conversations vont et viennent, à toujours mentionner l'amie. c'est sûrement l'manque et l'besoin qu'elle revienne dans la routine. machine en panne quand y'a le manque d'un rouage. désolé d'briser ton cœur mais... c'est pas possible entre nous, apparemment j'ai un kink sur les cafards du coup bon. les humains c'pas trop mon truc. nouveau frisson de dégoût, grimace immonde sur mes propres mots, à presque vouloir me laver la bouche. cause de sommeil, et je hoche juste la tête, à presque croiser les doigts pour pouvoir dormir, m'assommer du sommeil. et il cause, d'une tente, alors j'hausse les épaules, me rappelle juste d'la survie sur les jeux. j'comprends vite. j'saurais m'en sortir. c'pas compliqué une fois que t'as capté comment ça se monte. c'est comme tout. suffit juste de comprendre. aucune panique à bord, à juste m'être habitué à devoir me forcer à comprendre comment vont les choses, comment l'tout peut fonctionner. l'regard, je le jette par la vitre, observer la route passer. et peut-être que j'me laisse bercer. les insomnies ont eu ma peau. fermer les yeux, paupières trop lourdes, pierres insupportables à retenir dans la chute. alors j'm'endors, laisse le conducteur à sa solitude. mais le birthday boy a pas su tenir, quand ça fait trop longtemps qu'il a pioncé plus de trois heures d'affilées.

(Neo Jang)

03/07/2024

T’étais trop jeune pour passer déjà ta vie à travers les barreaux d’une prison. T’avais des rêves pleins la tête, une bucket list à cocher - il n’était vraiment pas le moment d'empoisonner Neo sous un coup de folie. Surtout le jour de son anniversaire. « T’as raison… Je l’aime trop pour ça… Pour Ren. » Tu soupirais faussement, comme si cette décision était si dure à prendre pour toi, comme si la perception que Ren t’engueule et votre amitié soit le seul fil dans cette histoire qui te retenait de faire cette énorme connerie monumentale. Les yeux qui grossissaient ensuite, le doigt levé en protestation, alors qu’il essayait de t’avoir avec les mots. Il avait raison, mais là, c’était différent. « Le contexte, Neo, le contexte ! » Tu te dépêchais d'exclamer, essayant de te rattraper avant qu’il ne pense que tu étais réellement raciste. Ça serait le comble. Tes yeux qui lançaient des éclairs en sa direction alors qu’il se moquait ouvertement de ton prochain déguisement d’Halloween prêt à lui passer l’envie de faire ami-ami avec ces bestioles, et enfin, la grimace, ô douce expression sur un visage bien trop souvent impassible. Le rire de sa réaction, tu haussais les épaules, petit sourire sur le visage. Ouais, tu disais toujours des trucs bizarres. Il n’y avait pas d’heures pour ça. Il s’en rendrait bien vite compte. T’étais ensuite pris entre l’envie de rire de ses conneries et la grosse grimace de dégoût accouplée de la trahison - t’espérais qu’un jour, peut-être, il ravale ses paroles de préférer choisir un cafard plutôt que le package deal que tu étais. Quelle hérésie. Quel blasphème. « J’te l’ai déjà dit Neo. J’suis prêt à me déguiser pour toi. S’il ne faut que ça pour te chauffer... » Tu tentais de faussement le rassurer, avant de pouffer de rire. L’étonnement à ses prochains mots, tu souriais doucement. « Hm. J’voulais rigoler mais peut-être tu vas nous être le plus utile pour la tache. » Nouvelle bonne nouvelle de la journée. Il commençait à s’endormir le Neo, et tu le regardais presque avec une lueur paternelle - peut-être le fait de s’avoir que Ren tenait à lui qui te donnait parfois envie de le protéger. Alors tu te taisais, laissant la musique envahir l’espace, t’occupant pour le reste de l’heure et demi, avant d’enfin arriver à destination et de te garer.
@Neo Jang @Daisy Hudson

(Lion Whitaker)

more than friends, less than lovers. « someday, this could be, this could be ordinary. someday, could we be something extraordinary ? you and me, side by side, out in the broad daylight. if they laugh, we'll say, "we're gonna be someday" -- i'm rooting for us. »

11/07/2024

☼ what time is it ? summertime
feat @Lion Whitaker & @Daisy Hudson
10 & 11 août 2024, 8h
huttopia southern maine, sanford, usa
tw : none.

l'prénom revient en boucle, comme une prière, comme le remède à une mauvaise entente qui a pas l'air pourtant d'se pointer. ren à répétition, cousue à nos lèvres, le souvenir trop vif devant les yeux. alors j'donne justement un hochement de tête, approuve les sentiments éprouvés à l'égard d'la fille qui se promène dans les rues de boston. dans les bras de l'autre abruti que j'peux pas vraiment encadrer. c'est juste devoir accepter, mais pas oser un mot sur les émotions qu'elle s'tente à toujours éveiller. juste un rien, un silence, couper par une nuque qui craque sous le mouvement de ma tête. et y'a la blague, l'ombre d'un sourire sur mes lèvres. faut pas l'blâmer, il parle que d'un insecte qui écœure bon nombre d'gens dans le monde. le contexte, lion, le contexte. que je répète par pur mimétisme, comme pour accepter, approuver ses dires. parce que sans, tous ces mots auraient fait plonger dans une aura d'malheur. y'a eu la moquerie, peut-être que c'ton léger dans la voix, avec un mélange abusé d'fatigue qui s'accumule jusqu'à endormir l'peu de neurones encore fonctionnels dans mon cerveau. il rigole, déconne, et ça fait légèrement grimacer. insecte imaginé, c'est l'fantasme bancal qui colle trop bien à la situation, mais jamais à mes propres envies. mauvaise pioche pour me chauffer. besoin de rien, juste de s'éclater le crâne à coup d'oubliettes. ça fait soupirer, mais sourire en même temps. à lever le pouce quand on voit mon utilité. à force de survie dans l'virtuel, le réel doit pas être si complexe. compétences capables d'être mises à jour au monde vrai. et y'a pendant une heure et demie, plus rien. les yeux fermés, le sommeil trop bon. ça pourrait durer une éternité, juste le temps de recharger les batteries. mais le mouvement de la voiture berce plus, alors ça fait râler, plisser les yeux parce que le jour est trop éclatant. déjà arrivés ? que c'est presque grogné, la main qui frotte mon visage, tente de réveiller chaque pore. mais y'a juste toutes les insomnies qui se sont concentrées en une seule heure d'sieste. alors j'sors, retire enfin le chapeau, pour l'garder dans la main. votre amie est là ? peu de conversation, l'ton faible. savoir le nom, mais revient pas dans l'immédiat. alors faut sortir, traîner le corps dehors, enfoncer les mains dans les poches d'ma veste, et attendre qu'on donne un truc à faire, ou qu'le visage peu familier s'montre à nous.

(Neo Jang)

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