@Ida Schäfer
La mer, le sable, le silence, la nuit. Parfaite nuit pour livrer ses confidences. Rester à déterminer à qui. Personne, cela semble être le choix le plus approprié. Aucun risque d’inquiéter, aucune risque de reproches, plus ou moins bien déguisés, aucune peur de jugement… être soi, le temps d’une soirée même si c’est face à personne. Être seule face à soi-même et tâcher d’accepter tout ce qui se bouscule dans sa tête depuis des jours, des semaines en réalité. Sienna soupire, écoute la mer et laisse les larmes qu’elle retient couler. Elle lui manque, cette joueuse de tennis qui a ravagé son cœur sur son passage, pour ne plus donner de nouvelles. Sienna ne sait même pas comment elle aurait réagi, si elle avait reçu un message - mélange de joie et d’angoisse, quand elle a partagé les draps - et substances corporelles - d’un membre de sa famille. Mais elle lui manque; tant et si bien qu’elle s’est demandée si c’était bien elle qu’elle avait aperçu au détour d’un marché. Question qui restera sans réponse, puisque la belle n’a pas répondu à la demande de discussion. C’est sans doute pour le mieux. Le reste aussi se bouscule; la détresse de Brinley, celle de Gian et l’incapacité de Sienna à les aider, à être le super hero qui effacerait tous leur problème. Sienna efface une larme, se concentre sur les hommes de sa vie et se demande comment elle en est arrivée là. Qui est là pour combler l’absence, qui est là en toute sincérité ? Des vieux sentiments qui se réveillent et des nouveaux qui s’atténuent… loin des yeux, loin du cœur sans doute. Sienna s’apprête à crier quand elle entend des pas derrière elle - subtiles, discrets mais dans le silence de la soirée, bien présent. Elle se retourne et découvre le visage d’une inconnue. Elle force un sourire et se tourne à nouveau vers la mer, attendant qu’elle passe son chemin.
La mer, le sable, le silence, la nuit. Parfaite nuit pour livrer ses confidences. Rester à déterminer à qui. Personne, cela semble être le choix le plus approprié. Aucun risque d’inquiéter, aucune risque de reproches, plus ou moins bien déguisés, aucune peur de jugement… être soi, le temps d’une soirée même si c’est face à personne. Être seule face à soi-même et tâcher d’accepter tout ce qui se bouscule dans sa tête depuis des jours, des semaines en réalité. Sienna soupire, écoute la mer et laisse les larmes qu’elle retient couler. Elle lui manque, cette joueuse de tennis qui a ravagé son cœur sur son passage, pour ne plus donner de nouvelles. Sienna ne sait même pas comment elle aurait réagi, si elle avait reçu un message - mélange de joie et d’angoisse, quand elle a partagé les draps - et substances corporelles - d’un membre de sa famille. Mais elle lui manque; tant et si bien qu’elle s’est demandée si c’était bien elle qu’elle avait aperçu au détour d’un marché. Question qui restera sans réponse, puisque la belle n’a pas répondu à la demande de discussion. C’est sans doute pour le mieux. Le reste aussi se bouscule; la détresse de Brinley, celle de Gian et l’incapacité de Sienna à les aider, à être le super hero qui effacerait tous leur problème. Sienna efface une larme, se concentre sur les hommes de sa vie et se demande comment elle en est arrivée là. Qui est là pour combler l’absence, qui est là en toute sincérité ? Des vieux sentiments qui se réveillent et des nouveaux qui s’atténuent… loin des yeux, loin du cœur sans doute. Sienna s’apprête à crier quand elle entend des pas derrière elle - subtiles, discrets mais dans le silence de la soirée, bien présent. Elle se retourne et découvre le visage d’une inconnue. Elle force un sourire et se tourne à nouveau vers la mer, attendant qu’elle passe son chemin.
(Sienna Gabrielli)