first words of love (( spencerwaal #3 ))

l grèce l
@Landon Fabre-Spencer 
tw : ça pue l'amouuuur  

Cassie se frayait un chemin à travers les rues, le cœur battant la chamade. Le mois qui s'était écoulé depuis la dernière fois lui avait semblé une éternité. Les souvenirs des moments passés avec Landon lui semblaient à la fois proches et lointains, comme un rêve dont elle ne pouvait se réveiller. Ces mots qu'elle avait failli lui dire à plusieurs reprises tournaient maintenant en boucle dans sa tête, se mélangeant à une vague d'émotions qu'elle peinait à contenir. Elle avait attendu ce moment pendant des semaines, préparé des discours en tout genre, pensé au moment parfait, mais à cet instant, tout ce qu'elle désirait, c'était de le voir et de lui dire ce qu'elle ressentait. Elle était à bout de souffle, ses cheveux blonds collés à son front par la chaleur. Soudain, elle le vit, devant l’hôtel. Il était là, exactement comme dans ses souvenirs, son sourire contagieux illuminant son visage. Elle hésita un instant, puis se lança, courant vers lui.  « Landon ! » appela-t-elle, sa voix à peine audible au-dessus du bruit de la ville. Elle ne s’arrêta pas alors qu’elle arrivait juste en face de lui. Juste le temps de lâcher sa valise et lui sauter dessus et l’embrasser. Poser ses lèvres sur les siennes et partager ce baiser tant désiré. Après un long baiser, elle reprit son souffle, son regard se plantant dans le sien. Il y avait une intensité dans ses yeux qui n’avait jamais été aussi claire auparavant. Elle essaya de formuler ses pensées, mais les mots semblaient se dérober sous la pression de ses émotions. Sa voix tremblait, non pas d’hésitation mais par l’émotion.  « Je t’aime. »  Elle prit une profonde inspiration, se sentant presque mal à l'aise avec la vulnérabilité de son propre cœur. Cela faisait à peine un mois qu’ils s’étaient mis ensemble, et pas vraiment plus de temps qu’ils se connaissaient. Pourtant, au plus profond de son cœur, elle avait l’impression de le connaitre depuis bien plus de temps.  « Je t'aime vraiment, et je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour te le dire. » Les paroles s’étaient échappées avec une telle force que Cassie sentit une vague de soulagement l'envahir. Elle n’attendait pas un retour de sa part, juste se soulager et lui dire ce qu’elle avait au plus profond d’elle. Elle le lâcha pour retrouver le sol et être simplement face à lui.

Tu n'arrivais pas à croire que tu te trouvais ici en cet instant précis. Comme convenu, tu t'étais mis en route la veille, décalage horaire oblige et tu ne voulais pas perdre une miette de vos retrouvailles. En l'absence de Cassie, le temps semblait se distendre. Bien sûr, tu avais eu de quoi t'occuper ces dernières semaines mais ca n'avait rien à voir avec des vacances au soleil. L'état de santé déclinant de ton père restait inquiétant et cela venait se rajouter à la liste de tes préoccupations plus ou moins importantes. Malgré le fait que votre relation était toute neuve, vous avez quand même eu quelques petites disputes. L'escapade en moto qu'elle avait fait avec cet inconnu t'était restée en travers de la gorge et tu avais du mal à avaler. Certes, on pourrait dire que tu faisais toute une montagne pour pas grand-chose, mais ça restait compliqué à assimiler, surtout quand ça concernait un sujet qui te tenait autant à cœur. Alors, tu avais plus ou moins fait le deuil de ton projet de reprendre la moto avec elle, en te disant qu'elle avait trouvé un partenaire pour cette activité. Peut-être était-ce ton mood de merde qui avait provoqué cette réaction exagérée, tu n'en savais rien mais pour vos retrouvailles, tu étais prêt à laisser ça de côté, la fuite en avant, toujours. Tu attendais sagement Cassie pour pouvoir accéder à la chambre de votre hôtel. Tu n'avais que quelques heures de sommeil dans les pattes et la tête dans le cul, tes traits étaient tirés à cause de la fatigue. Parce que le vol avait été très inconfortable pour toi, tu te sentais fourbu de courbatures. Tu tournas la tête quand tu entendis ton prénom et il y eut un instant de flottement. C'était bien elle, en chair et en os, et là seulement, tu souris. "Cassie!" Tu répondis en écho avant de la réceptionner dans tes bras. Tu n'eus pas le temps d'en placer une, puisqu'elle t'embrassait comme si sa vie en dépendait. Tu répondis volontiers à son baiser, retrouvant la chaleur de son corps, le goût de sa peau. Enfin! Galvanisé par la passion, tu soutenais son regard, les joues légèrement roses et le regard brillant, avide. Le temps n'avait plus d'emprise ici, il n'y avait que elle et toi dans ce moment suspendu. Tu reprenais tes esprits, hors d'haleine. La suite, tu n'y étais pas préparé. Je t'aime. Ce fut aussi simple et aussi parfait que ça, inattendu aussi. L'information se fraya difficilement un chemin dans ton cerveau chaotique, analysant ces mots d'amour que personne ne t'avait dit auparavant. Ton coeur trembla une nouvelle fois quand elle les répéta et tu clignas des yeux pour t'assurer que c'était bien réel. "Ce n'est pas un rêve, alors." Tu soufflas, le timbre rauque, le regard ardent. Mon dieu. Tu avais tellement attendu ce moment, assez rêvé, fantasmé, et maintenant que c'était arrivé, tu ne savais pas comment réagir, ta maladresse en matière de relations reprenant le dessus. Réponds-lui, crétin! T'admonesta cette voix dans ton esprit, sans doute exaspérée de te voir si peu dégourdi. Tu secouas la tête, clignant des yeux. "Je crois que je t'aime aussi." Tu l'avais déjà dit à demi-mots, mais jamais concrètement, et pourtant c'était la réalité du cœur qui s'imposait, une vérité brute, sincère, puissante, et tant pis si vous aviez l'air bêtes à vous regarder avec ces yeux de merlan frit.

first words of love, 23 août 2024
Athènes, Grèce

Cassie resta un instant, suspendue dans cet espace-temps, une onde de chaleur parcourant son corps à l'entente des mots de Landon. Ses mains tremblaient légèrement, mais son sourire s'élargissait, illuminant son visage. Ce moment, bien que simple, était tout pour elle. Elle avait attendu, espéré, imaginé tant de fois comment cela se passerait, mais rien ne l'avait préparée à la vague d'émotions qui la submergeait. Elle le regardait, ses yeux scrutant chaque détail de son visage fatigué mais rayonnant. C'était bien réel. Landon était là, devant elle, et il venait de dire ces mots qu'elle n'osait même pas rêver entendre de sa bouche. Son cœur battait la chamade, tambourinant contre sa poitrine comme s'il voulait sortir pour danser de joie. Le silence qui suivit était lourd de significations, mais il n'y avait rien d'autre à ajouter pour le moment. Cassie posa doucement sa main sur la joue de Landon, effleurant sa peau avec tendresse, comme pour s'assurer qu'il était vraiment là, que tout cela n'était pas un mirage. « Tu sais, » commença-t-elle, sa voix douce brisant le silence, « je ne savais pas comment te le dire, je ne savais même pas si j'avais le droit de ressentir tout ça - mais maintenant que c'est fait, je suis tellement heureuse. » Elle se pencha à nouveau pour l'embrasser, mais cette fois, ce n'était pas un baiser précipité, c'était un baiser lent, doux, rempli de toutes les émotions qu'elle n'arrivait pas à exprimer avec des mots. Quand leurs lèvres se séparèrent, elle le sera dans ses bras, enfouissant son visage dans son cou, sentant son odeur qui lui avait tant manqué. « Tu m'as tellement manqué, » murmura-t-elle, sa voix légèrement étouffée par l'émotion. « Je ne veux plus qu'on soit séparés. Aussi loin. Aussi longtemps. » C'était une promesse, une prière, un espoir. Elle voulait que ce moment dure éternellement, qu'ils restent dans cette bulle où rien d'autre ne comptait que leur présence l'un pour l'autre. La réalité reviendrait bien assez tôt, avec ses complications et ses incertitudes, mais pour l'instant, ils avaient cet instant, et c'était tout ce qui importait. Elle recula légèrement pour plonger à nouveau dans ses yeux, cherchant à y lire ses pensées, ses sentiments. « On y va ? » Maintenant qu’elle lui avait fait part de ses sentiments, elle avait hâte de lui montrer la vue de cette chambre qu’elle avait réservé. Pour lui.



@Landon Fabre-Spencer

La sensation de manque t'avait rongé pendant toutes ces semaines passées loin d'elle. Tu te sentais frustré de ne pas pouvoir agir concrètement quand elle se sentait seule ou déprimée, parce qu'à un certain stade les messages et les appels en visio ne suffisaient plus. Tu avais détesté vos petites disputes car tu n'avais pas pu la prendre dans tes bras en gage de réconciliation, parce que tu détestais par dessus tout rester fâché. Toi aussi, tu avais failli les dire plusieurs fois, ces mots que tu n'avais jamais entendus auparavant. Tu t'étais ravisé au dernier moment parce que derrière un écran, tu pouvais contrôler ce que tu disais, et tu ne voulais pas lui dire messages, tu attendais l'occasion adéquate pour te déclarer. Pourtant, il n'y avait nul eu besoin d'une occasion adéquate, puisque c'était venu tout naturellement, spontanément. Tu frottas doucement ta joue contre la main de Cassie quand elle vint effleurer ton visage. Ça aussi, c'était un signe évident que tu l'aimais, parce que tu n'invitais pas n'importe qui dans ta bulle, seul un nombre extrêmement réduit de personnes avaient le droit de te toucher et Cassie figurait en tête de liste. "Je sais." Tu répondis à ses mots, encore chamboulé. "Tu as le droit de ressentir tout ça, que l'on se connaisse depuis deux jours ou depuis des années ne rend pas nos sentiments moins légitimes." Parce que c'était de cela dont il était question, qui interrogeait votre entourage. Votre histoire était rapide mais ce n'était pas forcément une mauvaise chose, de ton point de vue. Tu te laissas volontiers embrasser, et tu savourais le baiser que Cassie te donnait, tes doigts se perdaient dans ses mèches dorées, et, en retour, tu l'étreignis avec force. Ces semaines passées au chevet de ton père étaient pénibles et tu avais ressenti le besoin d'avoir une présence chaleureuse et réconfortante à tes côtés. À présent qu'elle était là, tu respirais son odeur à plein poumons, tu t'imprégnais d'elle tout entière. Tu frissonnas quand elle avoua que tu lui avais manqué. Encore une fois, cela te chamboulait parce que tu ne manquais jamais à personne, au point que si tu disparaissais, ton absence passerait relativement inaperçue. "Tu m'as manqué, toi aussi." Tu n'étais pas du genre à te lancer dans des déclarations enflammées, mais le peu que tu disais transpirait la sincérité. Ce que tu disais, tu en pensais chaque mot, à la virgule prés. "La prochaine fois, je m'arrangerai pour pouvoir y aller." Tu dis alors en la regardant dans les yeux. "Et qui sait, peut-être pourrions-nous faire équipe pour la prochaine compétition." Tu n'avais pas prévu de renouveler l'expérience du Japon, pas dans l'immédiat en tout cas, mais tu avais une revanche à prendre et tu n'étais pas complètement fermé à cette éventualité. Tu restas un long moment comme ça, à juste l'écouter respirer. Elle se détacha finalement de toi pour te proposer d'y aller. "Quoi, tu veux prolonger nos retrouvailles en privé?" Tu glissas sur le ton de la plaisanterie, bien que tu savais pertinemment que les prochaines heures, tu seras tout à elle, et elle, toute à toi.

first words of love, 23 août 2024
Athènes, Grèce

Cassie se sentit réchauffée par les mots de Landon. C’était un soulagement de l’entendre parler ainsi, de savoir que leurs sentiments, même précipités, étaient tout aussi légitimes que n’importe quelle autre histoire. Elle se rapprocha de lui, se laissant complètement envahir par cette chaleur rassurante, sa présence si familière malgré le peu de temps qu'ils avaient passé ensemble. Le temps n’avait pas vraiment d’importance quand l’évidence était là, gravée dans leurs regards, dans leurs gestes. Le cœur de Cassie battait un peu plus vite, non pas par crainte, mais par excitation, par l’anticipation de tout ce qui pourrait venir. Elle sourit doucement en sentant ses doigts se perdre dans ses cheveux, et une tendresse sincère l’envahit. Ce moment était précieux, et elle voulait le savourer sans se précipiter. Leur connexion, si forte et naturelle, la surprenait encore, mais elle avait appris à ne plus remettre en question cette évidence. Parfois, les choses les plus belles étaient celles qui arrivaient sans prévenir, sans calcul. Quand il plaisanta sur leurs retrouvailles en privé, elle rit doucement, un rire léger, complice, qui témoignait de la douceur qu’elle ressentait à cet instant. « Eh bien, je pensais qu’on pourrait rattraper le temps perdu, oui, » répondit-elle, un éclat malicieux dans le regard. « Après tout, tu m’as terriblement manqué. » Ses yeux brillèrent un peu plus en disant ces mots, car elle n’avait jamais été aussi honnête avec quelqu’un. Elle aimait cette légèreté entre eux, ce naturel qui rendait tout si facile, si fluide. Cassie se détacha doucement de celui qu’elle pouvait appeler « chéri », ses doigts glissant de sa joue à sa main qu’elle attrapa pour la tenir un instant. « Allons-y, » dit-elle doucement, sa voix pleine de promesses, de tendresse. « Je veux juste être avec toi, rien d’autre ne compte. » Cassie savait qu’elle avait trouvé quelque chose de précieux auprès de Landon, quelque chose qu’elle ne comptait pas lâcher de sitôt. Ensembles, ils se dirigèrent vers l’intérieur de l’hôtel. Et une fois le check-in fait, alors qu’ils se retrouvaient dans l’ascenseur, elle lui demanda, petit regard coquin en biais. « Est-ce que l’ascenseur serait un endroit qui pourrait t’exciter pour le faire ? » Elle avait les idées pas nettes, n’attendant qu’une seule chose : se retrouver seule avec lui, dans la chambre. L’idée de l’ascenseur n’était pas pour aujourd’hui, ou le lendemain. Elle ne faisait que mesurer la température. Oubliant presque la surprise qu’elle lui faisait avec cette chambre, faite quasi sur mesure pour lui.



@Landon Fabre-Spencer

Tu ne réalisais toujours pas qu'elle était là, contre toi, après des semaines de vide difficile à combler. Tu ne savais pas à quel moment elle était devenue aussi indispensable à ta vie, à la vitesse à laquelle les événements s'étaient enchaînés dans votre histoire tu n'avais rien vu venir, mais peut-être que c'était ça, l'évidence. Ton évidence. Tu le ressentais dans chaque fibre de ton corps, chaque particule de ton âme et la puissance de ces émotions te chamboulait complètement. Tu n'étais pas quelqu'un de particulièrement émotif, tu étais plutôt calme comme une mer d'huile, jamais un mot plus haut que l'autre même si comme tout à chacun tu avais parfois des mots qui dépassaient ta pensée. Ça t'apaisait, tout simplement, de l'avoir auprès de toi, le monde devenait beaucoup plus coloré, moins terne. tu serais bien resté là, tout contre elle, devant ce qui allait être votre hôtel depuis plusieurs jours. Tu n'étais pas allé fouiner sur internet pour voir les notes de l'hôtel, les photos parce que tu n'avais pas voulu te faire spoiler, tu préférais faire confiance à Cassie plutôt qu'à un illustre inconnu sur les réseaux. En réalité tu la suivrais les yeux fermés, la preuve, tu étais venu en Europe, loin de chez toi pour la retrouver. Tu souris doucement à cette pensée. "On ne fait définitivement rien comme les autres." Tu dis alors, toujours aussi amusé. "On se rencontre au Japon et on fête nos retrouvailles à Athènes." Parce que tu trouvais cette histoire complètement dingue dans le fond, qu'il y avait quelque chose d'extraordinaire dans vos rencontres successives et tu avais hâte de voir ce que l'avenir vous réserve. "Ça tombe très bien, je ne comptais pas te lâcher non plus." Tu avouas en la sondant de ton regard intense, le sous-entendu très facilement perceptible. Ce n'était pas comme si tu avais cherché à le dissimuler de toute façon. "Toi aussi, tu m'as manqué, casse-croûte." Tu dis en souriant en coin. Ce surnom, tu l'avais uniquement utilisé par messages, tu ne l'avais jamais dit à voix haute, ce qui était désormais chose faite. Main dans la main, tu la suivis jusqu'à la réception. L'enregistrement ne se passa pas aussi bien pour toi et la réceptionniste te prit la tête sur ton âge. Pourtant, tu ne comprenais pas ce qui justifiait d'en faire une montagne. OK, tu avais l'air plus jeune que ton âge mais était-ce une raison pour t'afficher devant tout le monde? C'était donc passablement remonté que tu suivis Cassie jusque dans l'ascenseur. Les portes se refermèrent sur vous et tu haussas un sourcil à sa question. "Pas personnellement, mais je comprends pourquoi ça en fait fantasmer plus d'un. C'est le risque de se faire prendre à tout moment qui doit être excitant, j'imagine." Tu glissas un regard vers elle. " C'est surtout que c'est beaucoup trop court pour faire tout ce que j'ai envie de te faire." Tu lui lanças un regard brûlant avant de sortir de la cabine. Tu tendis la main à Cassie pour qu'elle sorte à son tour. "Madame." Tu t'inclinas tel un gentleman, avant de lui présenter ton bras. Puisque c'était elle qui avait tout réservé, tu n'avais pas d'autre choix que de te laisser guider jusqu'à votre chambre. Ce que tu n'avais pas dit, en revanche, c'est que toi aussi tu avais prévu une petite surprise pour fêter vos retrouvailles et vos un mois ensemble dignement.

first words of love, 23 août 2024
Athènes, Grèce

Cassie se sentait incroyablement sereine, presque en paix. Ces dernières semaines avaient été une montagne russe d’émotions pour elle, avec des hauts vertigineux et des bas déchirants. Mais maintenant qu'il était là, tout cela semblait lointain, presque irréel. Le simple fait de le savoir à ses côtés faisait disparaître ses inquiétudes, ses doutes. Leur relation avait progressé si rapidement, pourtant tout semblait naturel, comme si c'était exactement là où ils devaient être. En l'entendant parler de leur première rencontre au Japon et de leurs retrouvailles à Athènes, Cassie ne put s'empêcher de sourire. Leur histoire, bien que peu conventionnelle, était aussi excitante que réconfortante. Elle aimait cette imprévisibilité, cette spontanéité qui les définissait. Mais plus que tout, elle aimait cette certitude tranquille qu'elle ressentait chaque fois qu'ils étaient ensemble. Alors qu'ils entraient dans l'ascenseur, Cassie ne put s'empêcher de rire légèrement à la frustration de Landon face à la réceptionniste. Il était vrai qu'il avait l'air plus jeune que son âge, mais pour elle, cela ne faisait qu’ajouter à son charme. Pourtant, elle savait que ces remarques pouvaient être agaçantes. Leur conversation prit une tournure plus intime dans l'ascenseur, et Cassie sentit son cœur s'emballer en entendant ses paroles. Son regard brûlant ne faisait que renforcer l’attraction entre eux, un courant électrique qu'elle ne pouvait ignorer. Elle lui sourit en coin, appréciant la tension palpable qui s’était installée. « Tu as raison, » murmura-t-elle avec un éclat de malice dans les yeux, « l'ascenseur, c'est beaucoup trop court. » Elle accepta sa main pour sortir de la cabine, appréciant sa manière de la traiter avec tant de galanterie. « Merci, monsieur, » répondit-elle en riant doucement avant de prendre son bras avec plaisir. Alors qu'ils marchaient dans le couloir, elle sentit l'excitation monter. Elle avait mis tout son cœur dans la préparation de ce voyage, voulant faire de ces retrouvailles un moment inoubliable pour eux deux. Elle savait que ce week-end allait renforcer encore plus leur lien, les rapprocher d'une manière qu'elle n'aurait jamais imaginée il y a quelques semaines. En arrivant devant la porte de leur chambre, Cassie s’arrêta, se tournant vers Landon avec un sourire complice. « J'espère que tu es prêt pour ta surprise, » dit-elle en sortant la clé de sa poche. Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle fit un pas de côté pour le laisser entrer en premier, son cœur battant plus fort d’anticipation. Peu importe ce que l'avenir leur réservait, elle savait une chose : ils étaient ensemble, et c'était tout ce qui comptait. Elle-même n'avait pas encore vu la chambre et sa vue, mais ce qu'elle voulait surtout voir c'était la réaction de son chéri face à cette vue historique qu'offrait la chambre choisie. Et s'imaginait déjà lui faire l'amour face au Parthenon.



@Landon Fabre-Spencer

Non sans avoir pesté et récriminé contre la réceptionniste qui devait avoir les oreilles qui sifflaient tant tu la maudissais tu avais suivi Cassie jusque dans l'ascenseur, la laissant te guider jusqu'à votre chambre. Comme convenu, tu lui avais laissé carte blanche pour les réservations des différents hôtels où vous allez séjourner et il te tardait de découvrir tout ça. Tu te contentas de sourire quand Cassie approuva tes dires, à savoir que les trajets en ascenseur étaient beaucoup trop courts pour ce que tu avais en tête. "J'aime avoir raison." Tu approuvas doucement, l'air triomphant plaqué sur ton visage fatigué. Puis, bras dessus, bras dessous, vous voilà en train de traverser les couloirs joliment décorés. Tu voyais les numéros des portes défiler, te demandant derrière laquelle se cachait votre chambre. Ton regard vif et attentif captait chaque détail pour les mémoriser, car ils allaient être très utiles lorsque tu feras le même trajet, mais seul cette fois. Finalement, Cassie s'arrêta devant une porte et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle savait ménager son suspense. Tu haussas un sourcil et jetas un coup d'œil au numéro : 417. "Je te soupçonne de faire exprès de me faire languir." Tu lanças d'un ton accusateur, même si évidemment tu plaisantais - tu n'étais pas fâché pour de vrai, tu en faisais juste des tonnes, pour l'embêter. Après un moment qui te sembla durer une éternité, Cassie glissa enfin la clé dans la serrure et la chambre douillette se dévoila sous tes yeux. "On va être bien ici." Tu hochais la tête d'un air appréciateur tandis que tu faisais le tour du propriétaire, prenant ton temps pour découvrir les installations qui allaient garantir votre confort pendant les prochains jours. Tu avais toujours été ainsi, Landon, tu étais exactement le genre de personne qui mettait une éternité pour déballer tes paquets cadeaux car tu ne voulais pas saccager les emballages que d'autres avaient mis des heures à réaliser. Puis, tu achevas ta visite près de la fenêtre, qui laissait entrer la lumière du soleil dans la pièce. Par curiosité, tu regardais dehors, découvrant les maisons colorées et les rues passantes, avant de te figer en découvrant l'antique monument perché sur sa colline. "Wow." Tu t'exclamas, bouche bée, avant de te tourner vers Cassie, complètement abasourdi. "Rien qu'avec la vue je suis déjà conquis." Pour marquer ton appréciation, tu passas ton bras autour de sa taille pour l'attirer contre toi. "Merci." Tu soufflas simplement, avec gratitude. Tu avais sans doute encore plein de choses à découvrir concernant cet hôtel mais Cassie avait tellement bien fait les choses que le reste était sûrement parfait.

first words of love, 23 août 2024
Athènes, Grèce

Cassie sourit, ravie de voir l’émerveillement briller dans les yeux de Landon alors qu’il découvrait la vue magnifique depuis leur chambre. Elle se glissa contre lui avec une aisance naturelle, savourant ce moment partagé. Sentir son bras autour de sa taille la rassurait, lui rappelant pourquoi elle avait tenu à ce voyage. Il avait besoin de cette pause, tout comme elle. « Tu sais je ne fais jamais les choses à moitié, » dit-elle avec un clin d'œil, appréciant à quel point il semblait conquis. Rien que pour cette réaction, tout l’effort de planification en valait la peine. Elle le laissa un instant contempler l’Acropole, cette majestueuse citadelle qui dominait la ville et témoignait des siècles d’histoire. Un contraste fascinant avec l’agitation moderne d’Athènes, que l’on pouvait également observer en contrebas. Cassie se sentait elle-même apaisée par cette vue, et l'enthousiasme de Landon rendait tout cela encore plus magique. « J'avais un bon pressentiment pour cet endroit, » dit-elle en s'éloignant doucement pour poser son sac sur l’un des fauteuils confortables. Puis, avec une pointe d’espièglerie, elle ajouta : « Mais attends de voir le reste du programme. Tu vas vraiment adorer cette ville. » Elle se retourna vers lui, s’appuyant contre le dossier du fauteuil, les bras croisés et un sourire en coin. Il y avait tant de choses qu’elle avait envie de lui montrer, des coins cachés, des restaurants locaux, des plages secrètes loin des touristes. « Et toi, t’as des envies particulières ? » Elle haussa un sourcil, curieuse. « Parce que si tu me laisses tout décider, j’ai ma petite idée de ce qu’on peut faire, là, maintenant. » N'allait tout de même pas lui sauter dessus directement. Non. Elle préférait le regarder de là où elle était, et commencer à retirer son haut. Il faisait chaud dans ce pays.



@Landon Fabre-Spencer

Si l'objectif était de t'en mettre plein la vue, c'était réussi car tu contemplais la vue d'un regard rêveur, t'imaginant que dans quelques jours, vous serez en haut de cette colline en train de visiter les ruines millénaires. Parce que c'était ça, les villes comme Athènes, où les ruines antiques côtoyaient les bâtiments plus modernes faits de verre et d'acier. Malgré tout, sur le trajet qui vous avait mené de l'aéroport à l'hôtel, tu avais froncé le nez en constatant la saleté de certaines rues et le délabrement de certaines maisons, dont certaines étaient carrément laissées à l'abandon. Tu avais conscience que la crise économique était passée par là et que la Grèce avait failli ne pas se relever quand  le pays avait fait faillite dix ans plus tôt - tu sortais d'un cursus en économie à Harvard, après tout, alors bien sûr que tu savais tout ça. Le luxe de cet hôtel pouvait donc paraître indécent à côté de tous ces éléments qui trahissaient la pauvreté du pays mais tu ne partageais pas tes réflexions, pas cette fois parce que tu n'avais pas envie de parler de politique avec Cassie alors que tu avais plusieurs heures d'avion dans les pattes. Tu préférais te concentrer sur ton sentiment de gratitude parce qu'elle t'avait concocté un séjour sur mesure et tu étais touché par l'attention. Tu l'avais attirée tout contre toi pour la remercier et elle te rendit ton étreinte. "J'espère qu'on pourra voir certains trésors alors." Tu acquiesças doucement. "Parce que j'avoue qu'en voyant certaines rues où nous sommes passés avec le taxi, je ne m'attendais pas à ça. Ça casse un peu l'image de carte postale." Pour toi qui venais d'un milieu modeste, voire défavorisé, tous ces petits détails que les autres ignoraient volontairement te sautaient au visage avec la force de l'évidence. Lorsque Cassie t'interrogea sur tes envies, arguant qu'elle avait sa petite idée sur ce que vous allez faire, maintenant, tes lèvres s'étirèrent en un sourire en coin. Tu te mordis la lèvre lorsque tu la vis retirer son haut, pour se mettre à l'aise. "Là, maintenant, tout de suite, j'ai plutôt envie de tester de prendre une bonne douche, après plusieurs heures de vol ce ne serait pas du luxe." Tu dis alors, en croisant les bras sur ton torse. "Mais rien n'empêche de poursuivre cette conversation dans la salle de bains." Tu lui adressas un regard suggestif, l'invitant à imaginer ce que vous pourriez faire dans cette douche, sous le jet d'eau chaude. Tu n'avais pas vraiment changé en quelques semaines, tu étais toujours aussi à cheval sur l'hygiène.