balla, balla, andiamo ! ─ Neriah & Ace

30/05/2024

balla, balla, andiamo ! @Neriah Maxwell

― Lipari, White Beach

― nuit du 09 au 10 août

― alcool, toucher, baiser

White beach, en pleine saison estivale, la fête battait son plein. La nuit était déjà bien tombée, la musique hurlait via les enceintes, les basses faisant trembler les corps qui dansaient et sautaient sur la plage ; les lumières colorées illuminaient le lieu en le balayant d'explosions rythmées, donnant l'illusion d'arrêt sur image par moment. Code vestimentaire de blanc, en accord avec le nom et le lieu, les gobelet d'alcool se remplissaient constamment au bar dans les mains qui se tendaient pour en réclamer toujours plus. Au milieu de la foule, Ace, qui avait promis de laisser la chambre libre à Enzo, et était donc parti pour s'éclater toute la nuit. Il ne se rappelait plus combien de verres il avait bu, mais suffisamment pour ne plus faire attention à grand chose. Il sentait juste les vibrations de la musique, se laissait aller en rythme, et était même particulièrement proche de trois personnes. Hommes ? Femmes ? Il faisait pas gaffe, il s'amusait juste, libérait un peu son côté fêtard. Mais fallait bien qu'au bout d'un moment, il s'accroche à quelqu'un, qu'il danse et s'enjaille particulièrement avec cette personne, riant, chantant et criant comme si c'était là un de ses meilleurs potes. Et quiconque le connaissait, savait combien un Ace ivre avait le baiser facile. Ce qui ne manqua pas d'arriver ; une pulsion, une envie, juste parce qu'il aimait embrasser, peu importe qui. D'une main glissant contre le cou de cette personne, les doigts venant se loger dans la chevelure, Ace venait plaquer ses lèvres sur celles de cette personne, l'embrassant pleinement. Pas juste un smack, non ; entièrement, pleinement. Qui ? Aucune idée. Pourquoi ? Et pourquoi pas ?

(Ace Chung)

⎡ dead language ⎦

Oh, I wonder, when did it all stop making sense? I don't understand, I remember we were so sure, so innocent. Can we ever go back again? Can we ever go back? You're speaking a dead language, you don't sound like yourself. And brick by brick we started crumbling ; will I find you when it falls?

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05/05/2024

@Ace Chung — La nuit était bien entamée, la plage se transformait en un océan de mouvements et de lumières éclatantes. La musique pulsait dans l'air, faisant vibrer le sol sous mes pieds. J'étais là, perdue dans la foule, mes vêtements blancs contrastant avec les couleurs vives qui balayaient la plage. Les rires, les cris de joie et le son des verres se choquant se mêlaient pour créer une ambiance électrisante. Je dansais, me laissant emporter par le rythme, savourant l'ivresse légère qui rendait mes mouvements fluides et désinhibés. C'est alors que je l'ai senti, cette main qui se glissait contre mon cou, des doigts s'enroulant dans mes cheveux. Avant que je ne puisse réagir, des lèvres étaient sur les miennes. La surprise m'a d'abord figée. Je ne savais pas qui c'était, mais la spontanéité et l'intensité de ce baiser m'ont rapidement entraînée. Il n'y avait aucune hésitation dans ce geste, juste une audace brute et un désir assumé. Et, étrangement, j'y ai répondu. Mes bras se sont enroulés autour de son cou, mes lèvres se sont ouvertes pour accueillir cette audace. L'espace d'un instant, tout le reste s'est estompé, la fête, la musique, les gens.

(Neriah Maxwell)

Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.

30/05/2024

balla, balla, andiamo ! @Neriah Maxwell

― Lipari, White Beach

― nuit du 09 au 10 août

― alcool, toucher, baiser, sensualité

Dans ce genre de situation, il y avait deux options. Un rejet total, qui se terminait souvent avec Ace riant aux éclats, trop éméché pour vraiment s'offusquer de la moindre baffe et refus ; ou bien on le lui rendait, et il renchérissait. Dans ce cas présent, la jeune femme qu'il avait attrapée et embrassée répondait à son baiser avec tout autant d'entrain, et cette réponse finit de lui faire oublier pendant un instant où ils se trouvaient. Ils ne dansaient plus, ne faisaient plus de bruit ; la foule autour d'eux continuait d'être agitée, alors qu'Ace donnait l'entièreté de son attention à ce baiser. Les deux mains venant encadrer le visage de sa partenaire, la rapprochant de lui alors que les lèvres s'ouvraient, échangeant souffles et caresses, un silence presque magique dans son esprit qui ne pensait à rien sauf aux sensations ; et il dura on ne sait combien de temps, notion devenant floue, jusqu'à ce que progressivement, la musique revienne à ses oreilles. Le baiser prit fin dans le même temps, un baiser bien plus intense qu'il ne s'était imaginé le faire, et un sourire s'installa sur son visage. Il ne s'éloignait pas pour autant, gardant cette proximité avec la jeune femme, planant bien trop sur son nuage alcoolisé pour pleinement retourner à la réalité.

(Ace Chung)

⎡ dead language ⎦

Oh, I wonder, when did it all stop making sense? I don't understand, I remember we were so sure, so innocent. Can we ever go back again? Can we ever go back? You're speaking a dead language, you don't sound like yourself. And brick by brick we started crumbling ; will I find you when it falls?

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05/05/2024

@Ace Chung — Le baiser se prolongeait, enveloppé dans une bulle d'intimité inattendue au milieu de la foule en délire. Les mains de l'inconnu encadraient mon visage avec une douceur surprenante, et chaque contact de ses lèvres faisait naître en moi des frissons. Pour un moment, nous étions seuls au monde, nos respirations se mêlant, nos corps proches, si proches. Quand la musique a lentement repris possession de nos sens, le baiser a pris fin naturellement, mais pas sans une certaine langueur. J'ai ouvert les yeux pour découvrir son sourire, une expression sincère et pleine de plaisir. Mon propre sourire lui répondit, un mélange de surprise et de satisfaction. Il ne s'éloignait pas, et moi non plus. La réalité revenait doucement, mais je n'étais pas pressée de la retrouver entièrement. J'ai pris une grande inspiration, encore imprégnée de ce moment d'extase, et j'ai décidé de prolonger cette parenthèse enchantée. — Je m'appelle Neriah, dis-je doucement, mes lèvres encore proches des siennes. Ma voix était à peine audible au milieu du vacarme ambiant, mais je savais qu'il m'entendrait. Je pouvais sentir l'alcool dans mon sang, rendant chaque sensation plus vive, plus intense. Il y avait une part de moi qui aurait voulu questionner cette impulsion, mais une autre, plus forte, qui savourait simplement l'instant présent. La fête continuait autour de nous, mais pour l'instant, nous avions notre propre rythme, notre propre danse. — Et toi, tu as un nom, ou on continue juste à se laisser porter par la nuit ? ajoutai-je avec un sourire taquin, mes yeux brillant d'un éclat malicieux.

(Neriah Maxwell)

Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.

30/05/2024

balla, balla, andiamo ! @Neriah Maxwell

― Lipari, White Beach

― nuit du 09 au 10 août

― alcool, toucher, baiser, sensualité

Dans cet échange de sourire, il y avait des regards aussi. Quelque chose d'assez intime, plutôt inattendu ─ probablement parce qu'ils étaient tous les deux en proie à l'alcool, qui décuplait leur sens et l'euphorie du moment. Peut-être aussi parce que les dernières expériences récentes d'Ace ne s'étaient pas soldées de façon agréable, et qu'enfin, un peu de douceur lui faisait du bien. Pas de rejet, pas de visage associé à un quelconque drama avec ses potes, pas de Rose dans son esprit, rien, juste le moment à savourer, et c'était libérateur. Neriah était son prénom, et il sentit son propre sourire s'accentuer en pouvant maintenant nommer sa partenaire du moment. « Ace. » répondait-il. Les vibrations des basses revenaient en puissance dans son corps, et le retour à la réalité était maintenant total. Une de ses mains vint alors se poser sur la hanche de Neriah et il se penchait pour se rapprocher de son oreille, la questionnant à son tour. « T'as des plans pour ce soir ? » Et le rythme revenait progressivement dans leurs mouvements, sans qu'ils ne s'éloignent pour autant.

(Ace Chung)

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05/05/2024

@Ace Chung — Le prénom "Ace" résonnait en moi alors que je le fixais, une main sur ma hanche, l'autre toujours proche de mon visage. Il y avait quelque chose de magnétique dans son regard, un mélange d'intensité et de légèreté que je trouvais irrésistible. La musique, de nouveau omniprésente, résonnait dans nos corps, et le monde autour de nous reprenait vie, mais nous restions dans notre bulle. Lorsqu'il s'est penché vers moi pour murmurer sa question, un frisson a parcouru mon échine. Je pouvais sentir son souffle chaud contre ma peau, et cela me fit sourire. Sa question était simple, directe, et pourtant pleine de possibilités. — Pas vraiment, répondis-je, ma voix douce mais suffisamment forte pour qu'il m'entende. — Je me laissais porter par la nuit, et jusqu'ici, ça ne se passe pas trop mal. Je ris doucement, mes doigts jouant avec les cheveux à la base de sa nuque. La fête battait son plein autour de nous, mais j'étais curieuse de voir où cette rencontre pouvait nous mener. — Et toi, Ace, tu as quelque chose en tête ? ajoutai-je en me rapprochant encore, nos corps bougeant légèrement en rythme avec la musique. Mon regard plongeait dans le sien, cherchant à deviner ses intentions. L'alcool et l'ambiance de la nuit me rendaient audacieuse, et j'étais prête à suivre cette aventure, peu importe où elle nous mènerait.

(Neriah Maxwell)

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30/05/2024

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― Lipari, White Beach

― nuit du 09 au 10 août

― alcool, toucher, baiser, sensualité

Pas vraiment de plan, à juste se laisser porter par la nuit et ses surprises ; ça, il comprenait bien. Lui-même était venu sans objectif autre que s'amuser, et le sourire sur son visage ne diminuait pas avec ses paroles, bien au contraire. Elle touchait sa nuque, oscillant entre une caresse sur sa peau et ses cheveux, un contact qu'il appréciait grandement. Pour autant, quelles étaient ses intentions, suite à ce baiser ? Est-ce qu'il voulait pousser plus loin ? Là encore, contre son oreille, il lui répondit, se faisant tout juste entendre. « J'veux juste m'amuser. Toute la nuit. » Quoique cela veuille dire. Une réponse vague, mais en même temps claire ; du fun. Juste du fun. Rien de sérieux, pas de drama, de prise de tête, rien ni personne pour venir lui pourrir sa soirée. Et comme pour appuyer ses mots, une de ses mains vint prendre la sienne, l'éloignant de sa nuque. L'espace d'un instant, une distance fut rétablie, juste pour qu'il la fasse tourner sur elle-même, avant qu'il ne revienne l'accueillir contre lui. Ils pouvaient encore danser un peu, non ? Pas besoin de décider de la suite maintenant.

(Ace Chung)

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05/05/2024

@Ace Chung — Le sourire d'Ace ne faisait que s'accentuer avec mes paroles, et je pouvais sentir une complicité naissante entre nous. Son contact, à la fois léger et sûr, me donnait envie de me laisser aller à cette insouciance qu'il semblait maîtriser si bien. Quand il a murmuré à mon oreille qu'il voulait juste s'amuser toute la nuit, un sourire amusé a fleuri sur mes lèvres. La promesse d'une nuit sans prise de tête, juste du fun, me convenait parfaitement. La main d'Ace glissant de ma nuque à la mienne marqua une brève pause, une distance provisoire alors qu'il me faisait tourner sur moi-même. J'ai ri, le tourbillon me faisant presque perdre l'équilibre avant qu'il ne me ramène contre lui. Nos corps reprenaient leur danse, se mouvant en harmonie avec la musique. J'ai plongé mon regard dans le sien, ressentant cette connexion électrique, cette envie de profiter de chaque instant sans penser à demain. — Alors, faisons ça, murmurai-je, mon sourire répondant au sien. — Amusons-nous, toute la nuit. Je me suis rapprochée de lui, nos corps synchronisés, mes mains explorant doucement son dos. La fête continuait autour de nous, mais j'étais focalisée sur lui, sur cette promesse de liberté et de plaisir. La nuit s'étendait devant nous, pleine de mystères et de surprises, et j'étais prête à embrasser chaque moment. La musique changeait de rythme, nous entraînant dans une danse plus lente et sensuelle. Mon regard ne quittait pas le sien, et je pouvais sentir cette énergie entre nous, cette anticipation de ce qui pourrait arriver. Peu importait la suite, nous étions là, ensemble, prêts à profiter de chaque seconde.

(Neriah Maxwell)

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30/05/2024

balla, balla, andiamo ! @Neriah Maxwell

― Lipari, White Beach

― nuit du 09 au 10 août

― alcool, toucher, baiser, sensualité

Au milieu de tous ces gens vêtus de blanc, il y avait eux, qui formaient indéniablement un duo, un couple même, aux yeux des autres. Serrés comme ils l'étaient, s'interposer aurait certainement provoqué des mauvaises réactions, et Ace n'aurait définitivement pas laissé passer qu'on vienne l'emmerder maintenant. Ils se souriaient, se regardaient, les mains se touchaient entre elles puis partaient sur les corps, se découvrant avec lenteur et curiosité en même temps qu'ils dansaient. Par moment, les souffles se mélangeaient à nouveau, les lèvres se frôlaient encore, et Ace explorait l'idée de voir où ça pourrait les conduire. C'était pas son genre, habituellement, de procéder ainsi. Les baisers n'allaient jamais plus loin ; mais c'était la Sicile, les vacances, et ça faisait des semaines depuis sa dernière fois ─ quoiqu'on pensait de lui, non, les coups d'un soir c'était pas son genre. Alors peut-être que ce soir, pour une fois, il allait céder ─ peut-être. Comme son regard le faisait comprendre, l'idée était là, il la considérait. Neriah, sous ses yeux et dans ses bras, était belle. Sa chevelure brune qui glissait entre ses doigts, ses yeux bleus intenses qui riaient en accompagnant ses sourires, ses vêtements qui bougeaient en rythme de sa danse. Il la contempla de bas en haut, se laissant finalement gagner par l'idée que oui, ça l'intéressait. Rien pour embrouiller son esprit ce soir. Alors après quelques longues minutes de danse, alors qu'elle revenait une nouvelle fois dans ses bras, Ace repassait une main derrière sa nuque et revenait chercher un nouveau baiser, cette fois-ci bien plus consciemment que la première fois.

(Ace Chung)

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05/05/2024

@Ace Chung — Alors que nous continuions à danser, je pouvais sentir cette alchimie croissante entre nous, une tension palpable qui rendait chaque moment plus intense. Nos corps se découvraient lentement, nos mains explorant, nos regards se perdant dans ceux de l'autre. Ace me fascinait de plus en plus, et je pouvais voir dans ses yeux qu'il était tenté d'aller plus loin. Chaque contact, chaque frôlement de nos lèvres, alimentait ce feu qui brûlait doucement entre nous. Je n'avais jamais ressenti une telle connexion en si peu de temps, et cela m'excitait autant que cela me troublait. L'alcool et l'ambiance de la nuit nous rendaient audacieux, prêts à embrasser l'inconnu. Alors que nous dansions encore, sa main glissant de nouveau derrière ma nuque, je savais ce qui allait venir. Et cette fois, quand il m'a embrassée, c'était avec une intention claire, une conscience accrue de ce que nous partagions. Ce baiser était différent, plus profond, plus significatif. J'y ai répondu avec tout autant de passion, mes mains se serrant sur ses épaules pour l'attirer encore plus près. Le monde autour de nous semblait s'effacer, les bruits de la fête devenant un murmure lointain. Il n'y avait que lui et moi, dans cette bulle de désir et d'exploration. Je pouvais sentir sa détermination, son envie, et cela faisait écho à mes propres sentiments. Quand nos lèvres se sont enfin séparées, j'ai ouvert les yeux, plongeant de nouveau mon regard dans le sien. Un sourire complice a illuminé mon visage, et j'ai murmuré, ma voix empreinte de désir et de curiosité : — Je crois qu'on a trouvé notre façon de nous amuser ce soir. Mes doigts ont glissé doucement sur son torse, ressentant la chaleur de sa peau à travers son vêtement. La nuit nous appartenait, et je sentais que c'était le début de quelque chose de mémorable. J'étais prête à suivre cette aventure, à découvrir ce que la nuit avait en réserve pour nous. Nous étions en Sicile, en vacances, loin de tout ce qui pouvait nous retenir. Et ce soir, tout était possible.

(Neriah Maxwell)

Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.

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