Sous l'océan - Gabosa

Je suis arrivé il y a deux jours en italie et je sens déjà l'air frais qui me rappelle à quel point, les vacances c'est chouette. Aujourd'hui en partant de mon hôtel je me motive pour faire l'activité préparée par le summer camp, autrement dit de la plongée sous-marine. Activité que j'adore faire, même quand je suis en vacance tout seul. Je me dirige sur la plage, suivis de près par une fille que je reconnais assez rapidement. Je sais qu'elle est dans le même hôtel que moi, je l'ai aperçu de nombreuses fois. Elle est grande, élancée, blonde avec des yeux incroyables. Je la regarde en coin, sans trop forcer non plus. Une fois sur la plage, j'enlève mes chaussures, pour ressentir le contact du sable. Puis je décide de m'assoir, en attendant celui qui viendra nous donner des instruction.

Je la regarde du coin de l’œil. Je fais clairement deux têtes de plus qu’elle, même en étant assis. Je souris en étirant mes lippes lorsque j’entends ses paroles. Tu crois sincèrement que ce serai le style de drague que j’emploierai ? Je me tourne vers elle, en mordillant mes lèvres. Je la regarde de haut en bas, magnifique visage. Des yeux qui me laisse pas du tout indifférent. Le style de femme qui me monte à la tête. Stalker et suivre c’est pas dans mes cordes. Je préfère quand elles tombent à mes pieds darling. Je lui lance un clin d’œil avant de me relever. J’enlève mon t-shirt, torse nu en maillot, abdos saillants, je la regarde de mon mètre quatre-vingt-dix.

Je relève mon sourire, dents blanche et je la regarde droit dans les yeux. Tu sais combien de meufs, veulent se faire passer pour des fortes têtes ? Je souris en arquant mes sourcils, toujours debout face à elle. Et combien sont-elles qui finalement tombent dans mes bras ? Je me baisse accroupi face à elle, pose finalement mes mains d’une part et d’autre de ses jambes sur le sable. En attendant j’ai l’impression que t’adores jouer, jeune inconnue. Je parcours son corps avec mes yeux délicatement. En tout cas si tu veux jouer, saches que je ne suis pas contre.

Je relève la tête vers elle, en sentant sa main se poser sur ma joue. Mes yeux passent de la taquinerie, à un regard bleu perçant. Une tension s'installe clairement entre nous et je me surprend à aimer, qu'elle soit autant joueuse que moi. Je me rapproche de son visage, en la fixant calmement. Ne me complimentes pas souvent. Je prends vite mes aises. Ma voix est grave, posée et file les frissons. Je souris en voyant à quel point elle essaye d'être une femme confiante, fatale. C'est drôle de dire que tu es si différente. Je marque une pause, avant de venir à mon tour caresser sa joue du bout des doigts, descendant lentement sur son épaule. Parce qu'elles disent toutes cette phrase. J'éclate de rire, en me relevant, attrapant sa main à la volée avant de la relever à son tour et de la faire tourner sur elle-même. Dos à moi, j'attrape sa rose et la fais descendre en moins de trois secondes à l'aide d'une main. Plutôt facile à enlever. Ma tête est collée à son épaule, histoire de bien pouvoir lui parler à l'oreille. Moi c'est Gabriel.

regard rivé sur elle, j'lui lance un sourire franc. j'aime son assurance. J'aime sa détermination. Elle a ce p'tit truc en plus au fond des yeux, qui m'fait comprendre qu'elle n'a pas pour habitude d'ne pas posséder c'qu'elle souhaite. ça m'fascine et à la fois ça m'donne envie d'rentrer dans le jeu. J'ai aucun problème avec les femmes fatales. Au contraire elles terminent bien souvent dans mon lit. J'la regarde profondément, signe que j'ne rigole pas, et que j'ne mens pas. Ses lèvres qui effleurent ma peau, j'me surprends à légèrement frissonner. Tout mes sens sont en alertes. J'bouge pas, j'la laisse faire. Quand j'rentrerai vraiment dans l'jeu, j'sais d'avance qu'elle aura perdu. J'lui laisse d'l'avance. Pourquoi tu crois pouvoir l'oublier cette après-midi, toi ? Au moment où elle s'éloigne, j'la rattrape de voler à l'aide d'mon bras droit. bras musclé, torse nu. J'la colle contre moi en souriant. J'te promet, tu n'oubliera ni cette journée. Ni ma personne Rosa.