tw : allusion sexuelle
Ils ont passé la journée à visiter la ville, ses monuments historiques mais surtout ses mythes. La belle Syracuse, un rêve qu’Haiwee n’a jamais avoué. Mais qui est encore plus beau que ce qu’elle n’aurait pu le penser. Peut-être que c’est la faute de la légende de la nymphe Arethusa, de cet amour non désiré, mais quand ils rentrent dans l’hôtel après avoir dîné face à la mer et avoir observé une dernière fois la fontaine, berceau d’espoirs déchus, elle se galvanise de voir les siens devenir peu à peu tous réels.
D’ailleurs, elle peut les lire sur les lignes de son profil, en le contemplant, Haiwee sait, qu’elle ne s’est pas trompée. Lorsqu’ils entrent dans l’ascenseur, elle soupire, réfléchissant avec rapidité au sujet d’une chose qui lui trotte dans la tête depuis le Japon, depuis leur dernière dispute aux fausses allures de discussion. Elle pense à sa douceur, à sa pudeur… C’est une chose qu’elle envoie souvent valser lorsqu’arrive la fin de leurs étés. Le premier, sur le bateau à bazarder son côté immaculé, le second, dans cette réserve, elle entend encore son souffle saccadé, visualise ses mains liées, l’année dernière dans la piscine… pour en arriver à maintenant. A son corps qui se heurte au sien dans l’espace restreint. Elle trouve une place naturelle entre ses bras, ses prunelles ancrés dans ses yeux, elle sent s’alourdir les battements de son cœur. Elle l’espère long, ce voyage en ascenseur.
EVERYTHING YOU NEED
Ils ont passé la journée à visiter la ville, ses monuments historiques mais surtout ses mythes. La belle Syracuse, un rêve qu’Haiwee n’a jamais avoué. Mais qui est encore plus beau que ce qu’elle n’aurait pu le penser. Peut-être que c’est la faute de la légende de la nymphe Arethusa, de cet amour non désiré, mais quand ils rentrent dans l’hôtel après avoir dîné face à la mer et avoir observé une dernière fois la fontaine, berceau d’espoirs déchus, elle se galvanise de voir les siens devenir peu à peu tous réels.
D’ailleurs, elle peut les lire sur les lignes de son profil, en le contemplant, Haiwee sait, qu’elle ne s’est pas trompée. Lorsqu’ils entrent dans l’ascenseur, elle soupire, réfléchissant avec rapidité au sujet d’une chose qui lui trotte dans la tête depuis le Japon, depuis leur dernière dispute aux fausses allures de discussion. Elle pense à sa douceur, à sa pudeur… C’est une chose qu’elle envoie souvent valser lorsqu’arrive la fin de leurs étés. Le premier, sur le bateau à bazarder son côté immaculé, le second, dans cette réserve, elle entend encore son souffle saccadé, visualise ses mains liées, l’année dernière dans la piscine… pour en arriver à maintenant. A son corps qui se heurte au sien dans l’espace restreint. Elle trouve une place naturelle entre ses bras, ses prunelles ancrés dans ses yeux, elle sent s’alourdir les battements de son cœur. Elle l’espère long, ce voyage en ascenseur.
MADE BY @ICE AND FIRE.
(Haiwee Wind River)