(naim) unholy.

07.08 - tw ( autodestruction, violence physique. )
Le besoin de ressentir plus fort que tout, t’as échappé à la surveillance de ceux qui pensait que tu voulais te foutre en l’air pour te rendre à soirée qui a lieu sur la plage.  L’impression que les sentiments t’ont déserté. Plus rien. Tu ne ressens plus rien. Un verre, puis deux, même la brûlure intense de l’alcool qui glisse dans ta gorge ne parvient pas à éveiller la moindre étincelle de vie en toi alors pour y remédier tu as bousculer un premier mec que tu as repéré, insulté toute sa lignée en italien avant que son pote ne vienne à sa rescousse. Tu as été le premier et le dernier à frapper. Sous l’assaut rapide des coups, tu t’es retrouvé étendu sur le sable, les bras qui protègent tes côtes, sourire malsain sur les lèvres. Les coups pleuvent quand ta bouche les provoque toujours. Tu accueilles chaque coups comme une bénédiction, un rappel à ta propre existence.
w/ @Naim Wolford  

@Amore Morelli -- et tu l'as remarqué, dans la pénombre. le corps titube. amore sur la plage. rentre dans le territoire trouvé pour la soirée. mais, les corps qui se ne se retrouvent pas. reste loin des conflits, l'cul dans le sable, toi. un verre, deux à la main. lucide, trop encore. digérer les jours amers qui découlent, ceux qui arrivent. et le paradoxe gronde dans les pensées. même pas l'envie de trop boire, ce soir. même pas l'envie de retourner la tête, les entrailles. pourquoi faire ? les ombres reviennent toujours. collées à tes bask'. et le visage se tourne, corps se redresse. prêt à partir. rentrer, l'hôtel comme refuge des vacances empoisonnées. chaos règne quelques mètres plus loin. loin du calme, soirée qui s'agite. obscurités masques les danses malsaines. les coups s'envolent et la masse au sol. billes croisent le visage, c'est lui. amore. juron sort de tes lèvres, les pas s'avancent rapides, vers lui. pourquoi, tu fais ça, naim ? l'aider lui, quand les mots étaient clairs ? l'âme trop pure, sous la couche de merde qui finie par s'entasser. hé ! corps qui se glisse entre les deux, voix qui porte, trace un arrêt, juste le temps de se glisser. c'quoi ce bordel ? assaillants dont les mots qui ressortent ne sont qu'italiens. impossible à comprendre. lèves toi putain ! torses qui se poussent quand tu tentes encore, d'apaiser les tensions, de ne pas les envenimer, dans l'attente que lui, se relève.

07.08 - tw ( autodestruction, violence physique. )
Adrénaline dans les veines se répand tel un feu liquide dans tes veines. Ondes de douleurs raisonnent dans un corps engourdi que tu cherches désespérément à réanimer. Ton corps est secoué, malmené de coups de pied. L’estomac se tord sous les coups, provoque le rire hystérique. Satisfaction malsaine de sentir le goût métallique du sang dans ta bouche quand la droite est donnée. Tu ressens, enfin. Savoure la douleur avant qu’elle ne soit interrompue par une voix qui t’es désagréablement familière. L’corps cassé de cette altercation, elle te somme de te lever alors que les deux bourreaux s’écartent. Difficilement, tu te redresses, le sable collé à tes vêtements :  ─ Même ma daronne frappe mieux que ces bâtards. Remarque la voix éraillée par la douleur. Peine à tenir sur tes deux jambes quand l’corps est debout.  ─ Quoi ? Tu veux essayer, Naim ? Articule la lèvre éclatée. Le torse bombé, tu provoques, invite les coups.
w/ @Naim Wolford  

(tw automutilation, violence, sang)
@Amore Morelli -- éclaté, au sol. sourire pendu aux lèvres, attendait son supplice. et t'as compris, à ce moment. quand son rire se déploie dans les fracas de la cage thoracique. t'as compris qu'il veut que ça, s'faire frapper. p'têtre même qu'on arrive à le tuer. qu'on le laisse pourrir là, sur c'te plage, dans la pénombre. là d'où il vient, amore. là où il s'est enfermé. et tu l'sais. tu connais. ce sentiment de vouloir crever, littéral ou imagé. de subir tout ce que tu mérites d'endurer. s'mutiler. bras qui continuent d'pousser, les deux italiens acharnés. carrure s'impose devant les deux plus chétifs. dont l'unique force réside dans le deux vs un. et le corps se retourne vers lui, amoché. ho ta gueule. orbes parcourent les plaies, au visage. sa façons de se tenir, bancale. son haleine, défraichie. essuies toi là. le sang qui coule le long du nez.