it's been a long time (saphyr)

gloussement qui s'échappe de ta gorge. qu'est-ce qu'elle raconte? elle est définitivement trop imbibée d'alcool pour tenir des propos cohérents. ou peut-être que c'est toi qui est trop imbibé, au point de pas comprendre. tête que tu laisses tomber sur le rocher derrière toi. fixes de nouveau le ciel étoilée. — j'suis plus avec andy, j'ai revu brin. dans les faits c'est aussi simple que ça. — tu vois, c'est pas ça joué sur deux tableaux! t'essayes de convaincre qui là ? hausse les épaules, tu sais pas toi même si tu crois à ce que tu dis. tes mains jouent avec le sable, dégageant surtout le paquet qu'elle venait de te jeter dessus. t'as même pas réagit à ça, les réflexes loin d'être aux aguets. — brad qui m'la dit. il peut pas tenir sa langue celui là. ou peut être qu'il paniquait et que t'as été la première personne a qui il s'est lancé pour le dire? ton prénom prononcé, tu relèves la tête en sa direction, attentif à ce qui allait venir. — non, j'pense que vous vous aimez. dis-tu sincèrement. t'es peut être pas le mec le plus droit avec les filles, mais au fond, t'aspires à ça comme vie: te marier, avoir des enfants. c'est juste que tu sais pas vraiment t'y prendre et que tes peurs te rattrapent. — par contre ça craint d'vant elvis... rajoutes-tu en riant.

it's been a long time@Levy Fowler — 04.08.2024 mondello, palerme
tw : alcool
— Si j’étais en train de boire, je me serais très certainement étouffée. Andrea, Brinley… Brinley, Andrea. « On sait que ce n’est pas une vraie rupture. Vous avez rompu déjà combien de fois tous les deux ? Trois fois.. quatre fois…» Et en quelques mois c’est déjà pas mal, bien que je sois dans l’exagération. Bouteille entre les doigts avant de continuer « Tu faisais déjà ça avec Della. Et on sait tous les deux que les meufs entre deux elle avait aucune importance. » Toujours sans animosité. Réalité que j’ai accepté à la longue. Tournant le fond du liquide dans la bouteille quasiment vide. « Je ne pensais pas qu’il en parlerait. » Croyant même que je serai la première à cracher le morceau. Peur qui prend aux tripes, accentuer par l’alcool. « Je crois que j’ai jamais aimé comme ça. » Peut être pour ça aussi que je t’en veux plus. Pas vraiment désolée de le dire. « Même s’il me rend fou à toujours être collée à son cul. » à Brinley. Petite tape dans ton épaule, poing fermé. « Tu n’as pas le droit de te moquer. » rigolant. « C’était kitch… et imprévisible. C’était drôle. » Et je préfère encore un mariage devant Elvis, qu’un mariage où je dois faire semblant de sourire parce que je me marie avec un homme que je n’ai pas voulu.

tu hausses les épaules. — non, on s'est jamais séparé, c'est la première fois précises-tu on ne peut plus sérieusement. ok tu n'as pas toujours été très droit mais votre relation a tout de même perduré. tu sais pas trop pourquoi andréa tolère autant d'écart parce que les rôles échangés, tu n'aurais sûrement pas accepté tout ça. tête tournée vers la blonde. elle n'a pas tord te dis-tu. — si j'suis ton analyse, brinley compte pas? sourcils froncés, tente de suivre le raisonnement de ton ex, pas sûr d'avoir compris. les mains qui jouent dans le sable, un petit sourire aux lèvres quand elle parle de braden. toi non plus tu n'aurais pas pensé ça de lui il y a encore quelques temps, trop frileux de l'engagement et tout ce qui s'en suit. — estime toi heureuse, prends ce qu'il te donne et arrête de te poser mille questions. paroles de bourré. tu tapes tes mains entre elle pour en dégager l'exédent de sable resté collé. ta main se pose sur l'épaule de saphyr et très sérieusement tu t'apprêtes à dire des choses sûrement très intelligentes mais.. non, t'es bourré. — tu t'es mariée devant elvis putain, t'es une putain d'meuf kitch ! explosion de rires que tu ne peux retenir. tu n'aurais pas pensé ça d'elle, au grand jamais, et tu ne peux t'empêcher de remuer le couteau dans la plaie pour l'emmerder.

it's been a long time@Levy Fowler — 04.08.2024 mondello, palerme
tw : alcool
— La première fois ? J’ai l’esprit plus embrouillé que je ne le pensais alors. Peut être que c’est l’effet montagne russe de la relation qui donne cette sensation. Mais si c’était simple, ça ne serai pas non. Regarde, j’ai fait semblant de me blesser pour attirer un homme qui me plaisait dans mes filets. Résultats des courses, je me suis mariée avec alors qu’on n’a même pas été en couple avant. Oui oui oui. « Elle compte ? » sautant une question pour une autre. Comme s’il n’y a pas assez de nanas pour choisir celle là en plus. Je tend à croire que oui, elle ne compte pas tant que ça, pas si tu retournes toujours vers Andrea. Et ça, ce n’est pas l’alcool qui me fait penser ça. « Putain, tu me fous du sable partout là.. » quand ta main se pose sur mon épaule. Ne pouvant que rire avec toi, c’était ridicule comme mariage. Mais il était vrai. « Loin de la grande allée, et de la belle robe blanche. » riant encore. « On s’est lancé avec un bouquet de fleurs fanés. » Rien de romantique, sauf nos vœux. Eux, sont bien ancrés dans ma tête. « T’y penses ? Mariage, enfant et tout le tralala ? » main qui creuse le sable, curiosité alcoolisée.

soirée complètement lunaire. toi et saphyr, réunis au même endroit sans qu'elle ne veuille ta peau. depuis quelques temps, vos relations étaient plus apaisées et c'était appréciable. de toute évidence, de l'eau avait coulé sous les ponts depuis toutes ces années et elle avait réussi à passer outre le mal que tu lui avais fait. ce n'était sans compter les petits piques qu'elle se donnait à coeur joie de te faire, de temps à autre, mais c'était de bonne guerre. tête que tu laisses tomber contre le rocher sur lequel ton dos s'appuie, le regard qui se perd dans la voie lactée. — ouais réponds-tu simplement à sa question. bien sûr qu'elle compte, sinon les choses seraient plus simple. tu serais même peut-être encore avec andréa, qui sait? un semblant de rire s'échappait, imaginant saphyr se marier dans une église kitch avec un faux elvis devant elle. — j'y crois pas... t'as osé m'faire chier avec tout un plan de mariage y'a des années, tout ça pour ça! l'image te fera sûrement rire a vie. elle qui était si précieuse et qui finalement, se retrouvait mariée dans ce contexte, tu ne l'aurai jamais parié. la main s'agite dans le sable, ne sachant pas si tu devais développer la réponse à sa seconde question. — ouais, c'est un truc que j'exclue pas. j'dirai que c'est un incontournable en fait.. tu soupirais, laissant ta phrase en suspens quelques secondes avant d'ouvrir la bouche pour te lancer à lui avouer ce qu'il se passait, sans pour autant réussir à le faire. — mais avant ça, j'vais continuer d'être un bon gros connard pendant quelques années ! disais-tu finalement en riant. l'humour comme protection, sûrement la meilleure façade pour te préserver. — tu veux des gosses avec brad? tu tournais la tête vers elle, l'interrogeant du regard.

tu secouais la tête, la vision d'horreur te faisait quand même vachement rire. tu repensais à vos quelques mois passés en couple. c'était voué à l'échec, même si della n'avait pas été dans les parages. saphyr était trop princesse, pour toi. — tu m'fou la gerbe. et tu m'foutais des angoisses quand tu m'parlais de ça ! disais-tu en riant toujours. — t'sais que toute cette histoire de mariage, j'sais pas comment, mais elle était revenue aux oreilles de della? elle m'avait fait un scandale parce qu'on avait jamais parlé d'ça.. tu soupirais et ton sourire s'éteignait un peu. — alors que j'ai jamais voulu qu'on s'marie toi et moi ! quelle idée, t'avais même jamais pensé à te marier avec della alors que tu l'aimais profondément à cette époque. tu haussais les épaules et venait attraper la bouteille plantée dans le sable. les quelques dernières gouttes ingérer, tu la tenais vers le bas au dessus du sable, pour constater qu'en effet, elle était vide. plus rien à picoler mais pourtant, ton gosier en aurait bien enfilé encore. tu riais à ses propos, jetant la bouteille vers tes pieds. — ferme là, j'suis un connard hyper sympa ! demande à.. non, pas à brinley parce que c'est pas l'amour fou entre la brune et la blonde et pas à andy parce que pas sûr qu'elle validerait tes propos. — j'suis un connard concluais-tu simplement. andréa, tu l'aimais peut être plus que tu n'avais jamais aimé auparavant. et si tu voulais avouer à saphyr ce que vous traversiez, tu n'arrivais pas à le verbaliser à voix haute pour l'instant. — ça m'dégoûte... vision d'horreur numéro deux d'la soirée.. tu veux vraiment m'faire gerber ! imaginer ton pote entrain de coucher avec ton ex? ouais, super bizarre comme vision là comme ça.