Les originesla corée dans l'sang, l'pays qui coule sur les traits d'son visage.
feat. park sunghoon
août 10, 2002. c'la ville de boston qui l'a accueilli, l'marmot, dans son sourire perdu sur une partie à faire rager, dans l'ballon qui a éclaté l'bitume.
américaine,,, la nationalité. la gueule cause d'ailleurs, corée du sud imprimée dans les routines d'la maison, mais sur les papiers, c'est l'amérique qui a chopé l'enfant. on cause du rêve américain, lui cause uniquement d'la bonne mutation d'une mère à la bonne réputation.
romantic homicide,,, l'a menti à chacune d'entre elles, pour s'faire passer pour l'prince charmant qu'il est pas. demi-romantique qui s'sait pas, comprend pas l'besoin du lien fort pour ressentir le sentiment chaotique. hétérosexuel, s'est cherché un peu, pour s'retrouver auprès d'la gente féminine qu'il déçoit. s'trouve mieux seul.
septembre, ça sonne l'entrée en troisième année dans sa licence de théâtre. c'parce que sa bouche cause d'plusieurs langages, rêve bien bâti de devenir un d'ces doubleurs qu'on admire derrière les personnages adorés. il a bossé qu'une seule fois dans sa vie, mais c't'un gosse de riche, le marmot, avec une souris collée aux doigts et l'soleil avec qui il sympathise peu.
aisé,,, l'marmot, il tient ça d'maman. l'compte en banque qu'elle approvisionne maintenant qu'il est dans les rangs d'harvard.
Le caractère
l'visage en dit long, émotions vives sur c'qu'on a voulu tendre. resting bitch face nationale, l'side eye qui s'permet le jugement rapide, mais y'a un truc sympa dans l'regard. sa langue est vilaine, mais uniquement parce qu'il cause avec franchise,,, c'est c'qu'on lui a répété en boucle, peut-être un peu trop parfois, l'a pas la notion du filtre, l'môme. loud introvert, parce qu'il peut ne jamais causer et au final hurler dans les oreilles quand la présence d'autrui est devenu une routine, une bonne habitude qu'il apprécie trop bien. c'pas le genre de gamin à déblatérer un nombres de conneries à la minute, il a des connaissances, mais cause jamais trop d'ça par peur de déranger. c'est l'calme mais la tempête à la fois. celui qu'on oublie, mais celui qu'on remarque. mélange curieux entre l'désir d'être oublié et l'besoin permanent d'attention. déteste qu'on le fixe, se sent trop rapidement l'problème, la tâche dans le cosmos, mais la mauvaise, l'genre de trou noir qui va venir engloutir trois univers histoire de clamer d’avoir bien bouffé. il a un bon imaginaire pour sortir de tels trucs. gamer et peut-être un peu trop casanier, c'est compliqué d'le faire sortir, l'besoin de rester dans sa piaule, mais c'est l'humain qui l'effraie. peut causer beaucoup, facilité déconcertante à s'exprimer par écrit que par sa voix. l'face à face mal à l'aise. c'possible de parfois l'entendre, soudainement, prendre la voix d'un personnage et s'demander s'il va bien. c'est un bon gars, avec un p'tit problème de confiance en soi, et la vie d'un bon p'tit casanier.
Les anecdotes
- ( 01 )c'est l'troisième gosse fabriqué par l'couple bancal. y'a la gueularde et l'passif. 2002, août 10,,, l'a fait hurler, déchirées les entrailles, mais l'jeu s'est juste répété pour la troisième fois. l'plein été, la chaleur insoutenable. boston a été traîtresse, vulgaire, brutale, fallait qu'il naisse en devenant l'fruit d'ses pires douleurs. on lui a gueulé, comme il a été l'pire, les heures longues du travail qu'il a même pas d'mandé.
j't'ai pas demandé la vie, tu l'as cherché.elle a crée la bouche de l'insolence, après l'avoir maudite. elle a donné naissance à sa hantise, après avoir fait naître les deux aîné.e.s bien dociles. il en fallait bien un pour renverser la tendance. - ( 02 )elle est ténébreuse, hurlante mégère qui s'empare des proies pour mieux les bouffer sans répit. requin dans l'monde des félins. l'ont tous admirés, la sorcière, jeter ses sorts pourvu qu'ses petits démons lui rapportent la bonne médaille. dans les affaires, haut placée dans une entreprise connue dans l'centre de l'amérique. s'y est jamais intéressé, ça l'a jamais tenté, d'savoir dans quoi elle se réfugiait. a juste su que c'était le bordel, de revoir son visage passer les portes de la baraque. elle a juste rajouté des chiffres dans l'compte bancaire, l'père abandonné sur l'canapé, putain de cliché du journal et d'la bière posée pas loin. jamais son mot à dire, quand elle a craché vouloir la bonne petite lignée d'soldats. a jamais bronché, a juste regardé, comme ils étaient tous bien entraînés, à devenir les bons p'tits pions d'son monde doré.
- ( 03 )père, c'toi qui éduque. mais il le fait mal. l'retard aux réveils, à les faire courir après un bus dont il s'rappelle plus vraiment l'existence. mère, c'toi qui tente la destruction. les deux grands balancent leurs droits à la corbeille, dévoués à la mère, s'en mordront les doigts des années après, mais l'dernier, il s'passionne pour l'infraction des règles. l'a jamais eu les bons codes sociaux. à pas causer, la plupart du temps, c'est qu'il répond quand on commence à vouloir l'bouffer dans la même gueule qui mâche sans répits les deux premiers nés. t'as que huit ans, quand ça commence, les emmerdes. parce que t'es assez grand pour
pascomprendre comment elle fonctionne, alors tu dévies l'sujet sur l'absence. c'pas bien maman, d'abandonner tes gamins pour une masse d'billets verts. l'a toujours su qu'l'amour, c'pas elle qui lui donnerait.mais si c'était pas elle, ce serait qui ? - ( 04 )papa, c'toi qui l'éduquera. parce qu'il passe plus d'temps accroché au bord du canapé, les yeux rivés sur l'écran qui projette les images en continu. l'a jamais compris, papa, comment l'gosse pouvait s'perdre des heures devant des images qu'il comprenait qu'un quart du temps. comment les aînés pouvaient porter l'peu d'intérêt ailleurs que sur cette boîte qui causait plus souvent que lui. c'est peut-être comme ça qu'il s'y est fait, à la technologie, aux manettes qu'on lui a foutu dans les mains dès le plus jeune âge, histoire qu'il tape pas une crise pour l'premier truc qui a changé dans la pièce.
on l'a jamais compris, c'gosse.règle foutue, d'faire les devoirs avant de toucher au précieux, nouveau jeu d'antan qu'on lui mettait histoire d'continuer à gober l'calme. c'était si simple, de l'occuper ce gamin. papa, c'toi qui en fera l'petit geek. aux bonnes notes, la récompense. aux bons résultats, les p'tits personnages en des centaines de pixels. c'était son dû, pour faire croire qu'il fallait plaire à maman. - ( 05 )et puis y'a eu, dans la suite logique, les dessins animés, culture nouvelle imprégnée à peine son crâne déjà rempli d'ces pixels bien rangés. parce que ça a toujours été plus simple d's'y enfermer, d'voir comme le monde tournait plus rond en fond. ils s'engueulent souvent, maintenant qu't'as douze ans. il en avait déjà vu, mais l'était trop enfermé dans l'monde virtuel pour savoir s'y intéresser au début. elle gueule, et lui, il dit rien, s'laisse faire, augmente l'ton de la voix, mais elle parle toujours plus fort. les sons dérangent, alors y'a l'aîné.e qui fout l'casque anti-bruits sur les oreilles.
t'as jamais vraiment été compris.ils se sont jamais réellement aimés, sait plus pourquoi ils tenaient la barre d'leur relation. elle était monstrueuse, il était qu'un bug dans la matrice, une image qui bouge plus. l'bug. et lui, il a juste tenté, d's'enfuir ailleurs, pour plus vivre l'chaos dans lequel elle les plongeait tous. - ( 06 )et pour guérir l'amour, y'a eu les autres mômes. les p'tits derniers pour tenter d'recoller les pots cassés. devait être seul, l'premier, c'était l'souhait. tenter de guérir le pourri par la vie qui reprendrait ses droits.
l'a jamais capté comment ça pouvait fonctionner d'cette manière.l'avait que quatorze ans, quand la dernière grossesse a été annoncée. ils étaient qu'encore des gamins, à dix-sept, seize et quatorze ans. mais déjà trop grands, pour savoir correctement bien agir avec des bambins gueulards. alors en 2016, y'a eu la naissance des jumeaux. une fille, un garçon, l'combo idéal, d'une mère qui les laissera dans les bras du père quelques mois après.c'est la furie du taff.puis y'a les adolescents, assez grands pour s'occuper des bambins, faut bien qu'on veille à ce que ça grandisse bien. mais les hurlements recommencent, peut-être juste un an après, quand faut leur changer les idées. alliance étonnante, entre trois grands, qui protègent des mômes à peine conscients qu'ils sont la roue bancale d'la nouvelle épidémie du chaos. - ( 07 )et les aînés, ils suivent si bien les ordres d'la mère, qu'elle crache à travers un téléphone qui brouille les mots d'amour.
y'en a jamais eu, mais il a toujours attendu qu'ça puisse arriver.l'lycée comme mantra, faut qu'il fasse ses preuves pour entrer dans les plus grandes universités. lui a laissé la première année comme répit, avant d'l'enfoncer dans l'image parfaite. y'a les bons résultats, il a mâché ses réponses dans les bouquins, retiens trop facilement pour rater. il est bien doué, y'a juste le manque d'conviction. mais faut bien l'occuper ailleurs, l'môme, l'tenir éveillé sur l'bon chemin à suivre. l'sport en ligne de mire. l'est grand le gamin, sait se débrouiller sur les planches de son skate.c'pour les délinquants, qu'elle disait.on lui attribuera une bonne bourse, les bons points. alors il fait son entrée dans l'équipe de basketball du lycée. s'y attache, à l'activité. nouvelle obsession, suivra les deux autres, jusqu'à la prochaine. - ( 08 )s'passionne d'un ballon qui éclate le bitume sous les coups d'ses mains. condition respectée, l'est sur l'bon chemin vers la gloire qu'elle a toujours tant quémandé. parce que la prochaine remise des prix, c'pour lui. parce que l'prochain diplôme, c'est l'sien.
elle a visé harvard, il a visé la déception.parce qu'il a jamais voulu d'tout ça, à jouer l'bon rôle pour que ça arrête de hurler à la maison.pour l'peu qu'elle veuille bien donner sa présence à ses marmots, à son époux.y'a les excellents résultats, mais l'cerveau s'barre ailleurs. à rentrer, le crâne s'en va dans l'monde virtuel. et il s'passionne, pour ces voix qu'il reproduit, quand on l'entend parler d'ce ton qui lui appartient pas. enfermé dans sa chambre, ce sont les personnages qui prennent vie sur ses lèvres. doublage qu'il a en adoration, c'est l'but de son existence. alors l'dossier, il le fait pas si bien. c'est l'refus d'harvard, les foudres qui s'abattent, malines. mais ça l'fait sourire, c'est la guerre entre elle et lui. - ( 09 )c'pas la bonne université, mais la même licence. recommencera l'année prochaine s'il en a l'occasion. c'est l'paria, juste pour un an. parce qu'on en cause jamais, de ce qu'il fait. parce que l'année 2021, c'est l'signe de sa déchéance. l'université northeastern comme nouvelle maison, et l'taff qu'il use pendant un an. mais les malheurs, ils arrivent pas seul. y'a la trouille qu'il puisse plus partager les mêmes passions. père, dans la vie passive, s'fait bouffer par l'démon. surdité progressive qu'on diagnostique, et c'est l'coup fatal.
c'pas exagéré, c'est l'coup de flippe.à apprendre la langue des signes, quelque part, dans l'petit coin d'sa chambre. américaine, cette langue, puis coréenne pour garder les bonnes règles d'cette maison. alors peut-être, qu'il en a usé, toute une année, pour parfaire l'dossier. l'père lui a demandé, d'suivre le chemin qu'il avait commencé à emprunter. alors en 2022, c'est son entrée à harvard qu'il réussit. c'pas pour elle, mais c'tout pour lui. - ( 10 )papa, faut croire, que c'est toi qui lui donne l'amour qu'il a tant recherché. faut croire que l'effort a rapproché les deux qui savaient par s'affronter réellement. l'passif face à l'insolent introverti. langue parlée, la mère a jamais fait l'effort, préfère lui gueuler d'ssus pour que l'son s'fasse un chemin,,,
comme avant.2022, l'nouvel appartement, plus grand,,, solitaire dans l'espace vague, rempli que dans une chambre dans laquelle il se réfugie après les cours. l'taff abandonné, parce que l'compte bancaire est renfloué.attend l'jour où tout s'cassera la gueule encore une fois.mais mère rime avec absence. s'barre la moitié de l'année dans les destinations d'ailleurs, les autres fois s'enferme dans son bureau jusqu'à ce que la nuit fasse chanter les oiseaux.jamais lui dire qu'il lui ressemble pour ça.et si la passion vibre encore à l'intérieur, si les pièces vides entendent l'écho d'ses voix multiples, les passions restent. à s'être fait une routine, les cours en habitude, l'club de basket qui a suivi celui du lycée, les jeux comme passion. casanier s'est construit une vie bien sage. et plane au d'ssus de sa gueule, l'ombre de la furie qui pourrait s'abattre demain, comme dans une vie future.
- Code:
<pris><b>PARK SUNGHOON</b> <span>@"Neo Jang"</span></pris>
(Neo Jang)