Charmant petit pantin de bois, éveille toi !

#rplibre

art inconnu duquel t'as voulu être témoin, le temps d'une visite. lieu vivement recommandé par quelques locaux avec qui tu as discuté un peu plus tôt. visages de bois intrigants qui ornent chaque mètre carré de la vieille bâtisse. effrayant. t'en es presque mal à l'aise, finalement. t'as pourtant écouté attentivement chaque explication. trop curieuse. trop amoureuse de l'art, peu importe sa forme. trop avide d'apprendre, aussi. visite qui se termine, fin d'après-midi. tes pas qui te guident vers la sortie. mémoire qui te revient, chanel laissé vers l'entrée, quand tu prenais des photos. demi-tour pour aller chercher le précieux dans une autre pièce. portes fermées quand tu reviens. - hé ! mais il y a encore du monde à l'intérieur ! poing qui frappent sur le bois. prisonnière. bruit derrière toi. - il y a quelqu'un ?

Après, la folle journée en bateaux au côtés de la belle saphyr, que c'est ressourçant d'être à ses côtés. Vous vous êtes séparés car on sait d'avance l'amour inconditionnel qu'elle porte à l'art. Oui, elle dessine bien diverses choses et exprime son art de bien des manières. Elle regarde le musée avec attention et se plaît même à avoir changer de décor. Oui, c'est bien Boston, mais l'Italie est toujours un plaisir d'y être. Elle plonge ses pensée dans un art abstrait, qu'elle adore pour bien entendu revenir au monde normal et sortir de là. Lorsqu'elle comprend que ce n'est pas possible. Elle est bien enfermer avec des gens qu'elle ne connaît pas d'ailleurs, ce qui l'agace fortement. - Ah non ! C'est une blague c'est ça ? dit elle en stressant. Elle regarde autour d'elle, peut être en guise de réponse de l'univers ou un truc du genre, mais rien ne se passe. Elle s'approche aussi de la porte qu'elle frappe de toutes ses forces.

Charmant petit pantin de bois, éveille-toi !l palerme l
@Olympia Wolford @Emeraude Vanderbilt  
tw : ràs

Cassie se tenait au milieu de la salle obscure du musée des marionnettes, ses mains tremblantes serrant une carte dépliée qu’elle avait trouvée dans une pièce adjacente. La lumière de l’horloge ancienne accrochée au mur défilait lentement, rendant l’ambiance encore plus oppressante. Le brouillard qui s’était glissé par les fenêtres entrouvertes se mêlait à la poussière, créant une atmosphère presque irréelle. Elle avait fait cette halte à Palerme en espérant que le musée serait une expérience divertissante, mais ce qui devait être une simple visite se transformait en un véritable cauchemar. Les pantins, avec leurs yeux en verre démesurément fixes, semblaient la suivre du regard, comme s’ils attendaient le moment propice pour s’animer. Son regard se posa sur un colibri sculpté dans le bois, suspendu au plafond. L’illusion de mouvement des ailes du colibri ne faisait qu’ajouter à l’étrangeté de la situation. Le temps semblait s’être arrêté, et l’horloge continuait de tourner au rythme d’une mélancolie silencieuse. Cassie essayait de calmer son esprit, en espérant que quelqu'un viendrait bientôt les libérer de cette prison inattendue. « On est que toutes les trois ? » demanda-t-elle aux deux autres femmes qui étaient avec elle.

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