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siren's whispers | elio

Zorah Stahl

Âge : 25
Lieu de naissance : bogotá,, l'exil encore amer des terres colombiennes
Quartier d'habitation / Colocation : squatteuse de motel
Situation sentimentale : papillon de nuit. éphémère après la brûlure d'un battement d'ailes
Études / Métier : department of art,, AFVS spé. photographie
Date d'inscription : 19/05/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : tormentum (elle)
Icon : siren's whispers | elio 35e22ead1dd3041a1ed03c74b7c8c179fe396bdb
Faceclaim : cindy k
Crédits : ketsiyah (av) notaboo (ban)
Multicomptes : aucun.
Description (1) :
z o r a h  siren's whispers | elio 1f319
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siren's whispers | elio DHjrx


peinte des mêmes couleurs qu'un ciel avant l'orage,, planque l'océan des tourments sous le masque arctique. le feu sous la glace. turbulences dans les opales sombres, c'est qu'elles parlent mieux que les lèvres ; muettes des mots qui disent trop. zorah n'les laisse vivre que sur les fragments de papiers qui dorment dans les tiroirs. pudeur migre fébrile que sous l'encre du bic. tantôt la belle, trop souvent la bête. exquise en est la morsure. s'écroule sous les plus jamais quand tout réclame encore. l'esprit est têtu, la langue est incisive. le cœur est las. plus sereine sous la lune que sous l'éclat d'un soleil. rancunière parce que le pardon est trop douloureux à donner, surtout à soi. que la loyauté pour dérouiller le myocarde, rien de mieux pour faire taire la lancinante blessure de trahison. zorah la porte sur ses épaules; l'exigence lourde des enfants oubliés. goût du risque, risque jusqu'au dégoût. se plaît à plaire, nargue les règles. grâce sauvage, éternelle dualité ; fragile et indomptable zorah, élevée par une louve devenue fantôme. pas étonnant qu'elle se cambre sous la lune.


Description (2) : siren's whispers | elio 172353850083111663
Warnings : abandon, exil, manipulation, emprise, violence, mentions possibles d'alcool/drogue/tabac/sexe, difficultés émotionnelles
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Zorah Stahl
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siren's whispers

with @elio velasco

les pas résonnent sur le ponton humide. suinte, la désolance entre les lattes de bois. réveillent les souvenirs étouffés. quais désertés, clivant, le royaume des damnés. parfum de sel et d'amertume, arômes des nuits fanées - quand c'est la douleur qu'la mer emportait. démons en réminiscence. portée par le mécanisme insidieux, soufflée dans l'refuge des jours sombres. là où la brume planque les larmes et l'écume bouffe les cris. souvenirs des mains tremblantes, transactions près des navires endormis. siren's whispers. l'appel du poison. envoûtante, la berceuse familière. paupières closes au bord d'la jetée. éteints, les éclats d'jade. la brise qui serpente entre les boucles sauvages. soulève les pans du trench, flottent les deux ailes noires. prière silencieuse aux esprits des profondeurs, réclame l'évasion éphémère. flamme vacillante, menacée par morsure du besoin.

(c) oxymort

(Zorah Stahl)



mirage nocturne
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Placide poison sur l'orée obscurité, vagues leurs lumières, ondulaient, brillaient la houle et la marée. Immensité, chalutier. Les ombres dissimulées, eaux saccagées, cadavres éventrés flottaient, puanteur maccabée, massacrée, funeste destin sous cette lune de satin. Faucheur éthéré, la mort ancrée, désastreuse épinéphrine coulait, dansaient les monstres antiquité, face au roi se prosternaient. Cris de la mer rejettaient carcasses empoisonnées, vertige de l'opiacé, titans l'attendaient. Héros là-haut sautait, les pieds embourbés dans les terres humidités, arpentait les quais. S'ringues usées traînaient, poudre immaculée disparaissait, flots monarques salés, avançaient souvenirs spectre tuméfié. Silhouette effacée, sombrait l'abîme, les yeux plissés, carnassier. Longues boucles ébènes, gelées, l'parfum iodé d'la sirène des bas-quartiers. Statue corrodée entre les fleuves de l'enfer. « Qu'est-ce tu fous là toi ? » La voix amère, abrégeait, frappait.


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Zorah Stahl

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détonne, la voix rauque. silhouette figée entre deux mondes. laisse les mots glisser, pluie acide sur les écailles. rouvre les emeraudes, captent la lumière blafarde de la lune. astre fait briller les balafres. le menton qui vient frôler l'épaule, offre à peine le profil. immobile, la marionnette des soirs amers. devine sans t'voir, déjà intégré au décor. air s'épaissit, odeur d'la mort s'rajoute à celle de la mer. parfum qui t'colle à la peau. - fais pas comme si tu savais pas que j'reviendrai.. un jour, une nuit, quand y'aurait plus rien d'autre à quoi s'accrocher. murmure glacial, presque plus pour moi qu'pour toi. parce que t'entends rien toi, quand ça dégueule pas d'supplications. plonge les phalanges dans les poches vides, plus rien à s'foutre sur la langue. ignore la présence comme si elle avait toujours été là, à rôder dans l'noir des nuits blanches.

@elio velasco

(Zorah Stahl)



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L'ombre divine, arrachée de tapisserie ténèbre, reflet spectral au rayon lune. Malheur irradiait, sa peau suintait le désespoir, effluves muscés du cadavre échoué, les eaux empestaient, chairs décomposées. Faux ensanglantée, dissimulée sur l'vieux rafiot, abandonné, s'éloignait des flots, s'approchait des os. Marin contemplait, le regard coulait, oeil sur courbes camoufflées, vestiges de celles qui le hantaient. Mains disparaissaient, dans ces gouffres sombres s'enfuyaient. Pulpe sur cach'tons vitrifiés, roulaient entre ses doigts, et les iris condamnaient. Tourbes les obsidiennes, harponnaient, capturaient, céladons liquifiés s'évadaient. Zeus en orage dans les empyrées noires, colère, colère grondait, vidé de l'atmosphère. « Je t'ai oubliée. » Amertume dégueulée, il s'approchait, l'intimité paralysée, cassée, fragments oubliés. Lutte entre les morts, attraction des corps. Antre obscurité, les phalanges s'échappaient, les immaculés salés entre doigté, cachetons éthérés, devant elle s'balançaient. Chants de la sirène, elle tanguait, pouvoir qu'il réclamait, la provoquait. « T'as jamais eu cette importance. »


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lune maquille les vagues noires. devine les secrets qui stagnent dedans. compte les cadavres entassés pour pas frémir quand c'est l'tien qui mord la distance. déjà-vu. même replay qui hante les restes d'la camée. poison placide sur l'orée de l'obscurité, les vagues s'éclatent contre les quais. chalutier se dessine dans la brume, fantôme des anciennes marées. l'oubli dans ta voix éraillée. l'ombre du rictus se dessine sur les lippes, la gorge qui laisse échapper l'rire inaudible. coupé par le sachet. vision d'la balançoire enchantée. suit ondulation vicieuse des pilules. macabre, la tentation. attrape le paquet, ongles qui rayent la protection. intimité fracturée, m'résigne enfin à t'regarder. les mêmes traits épuisés, par la vie et par le vice. crépitent, les braises somnolentes.- et vous, vous m'faites plus d'effet. détache les syllabes. nargue le pirate. - t'as oublié, ça aussi..? tire plus fort sur les sacrées, les orbes qui cherchent restes de poudre anesthésiante dans l'fond des tiennes. - la façon dont j'me suis sevrée ? la rage sur les quais, la douleur silencieuse, la fièvre de l'après. oubliées.

@elio velasco

(Zorah Stahl)



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L'usure immaculée, brillait, étoiles poudre blanche éparpillées, voie lactée, cosmos massacré. Coeur balançait, déchu du cardiaque heurtait, charbon brasier noyé dans constellation infinité. Insolence psyché animait, les abysses ensorcelées, lèvres scellées, émotions révulsées. Orage tempêtait alors qu'elle arrachait, s'jetait la camée, manque névrosé, dansait sur pitié. Beauté s'était écaillée, néant vitrifié décevait, un déchet. Rire mauvais en échappée, souffle cassé, césure brisait les morts, gisaient dans le léthé. « Comme si t'avais jamais existé. » Oublier, elle l'oubliée, derniers pas croisés oubliés, chant de la maccabre oublié, parfum iodé gravé. Opiacés enfarinés sous les serres de harpie plume de jais, la désespérée. « Sevrée... » Approchait, carnassier, autour de la proie rôdait, brise étiolée comme bouclier, bouclées en envolée, derrière elle s'arrêtait. « ... t'es qu'une camée d'plus qui r'vient sur ses pas, à quel point ils ont merdé ? » Poison envenimé coulait sur l'oreille, tympan traversait et par mille aspérités couraient, l'corps liquéfié, se décrochait. « Si t'en veux d'autres, faut payer. »




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lame entre les côtes, trop près de l'appel du vide. familière, la faucheuse. venin dégouline sur lèvres déjà abîmées. ramène les vagues des souvenirs, du pire calmé par froissement de l'ouverture d'un sachet. dégage. - et toi, t'existes toujours pas. ombre parmi les ombres. pas si réel, le mat'lot. ancre jetée qu'pour apaiser les vieilles plaies. bateau fantôme. lâche la prise. frémissante, la colonne, quand la mort vient la frôler.- quand d'autres ont jamais avancé.. toujours coincé entre la terre et la mer, à ramer pour nourrir les oubliés. comme si ça suffirait. tourne le dos à la mer, préfère affronter la nuit. m'avance trop près du gouffre. exquis, l'goût du vertige. reflet des orbes qui jonglent entre les tiennes. - t'as pas compris elio.. les doigts qui glissent sur le cuir du trench, cherchent l'entaille. tire sur les pans, dévoile le voile noir. fin tissu sur peau dorée. défaite de tes marques. - j'veux pas d'ta merde. j'venais juste dire au revoir. croix tracée sur eau croupie. rictus se dévoile quand le corps se dissipe, ceinture resserrée. l'épaule qui cogne contre la tienne, vous abandonne sur la jetée, toi et tes étoiles vitrifiées. claquent les talons contre le bois, majeur levé sous la lune.

@elio velasco

(Zorah Stahl)



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Papier peint blâfard, jauni l'étouffé, coin en décollé, usé de s'être accroché, aux profondes fissures, enlaidi l'vieux mur fracturé. Ébréché l'papier brodé, orbes blasés, les étrangers, l'ignoraient, gamin d'la rue fondait, comme la cîme plaquée sur pan, étaient oubliés. Réverbère des bas-quartiers, hideuse peinture mal exhibée. Les chairs abîmées, brûlures sur dessins, comme cicatrices sur peau. Spectre sur la jetée, bâteau dérivait, flottait sur les eaux léthé, Carcasses amoncelées, fantôme enchaîné à la rouille chalutier. Voilées obsidiennes, hantaient les marins et la camée. « J'existe qu'dans ta tête... là où tu m'parles chaque nuit. » Suintait l'parfum des morts égarés, sur elle, simple mortelle, jusqu'aux os rongée, cette froide fragilité. Éole dans ses bouclées, noire cascade dans laquelle il imaginait, sa main s'noyer, gorge offrande dévoilée, saccagée, l'pouls battait, qu'un baiser. Marque d'la faucheuse sur victime condamnait. L'assassinée, onyx vitreux, bouche ouverte de l'overdose. Putain d'beauté divinifée, sirène mystifiée, sur la houle brillait, lui aveuglé, par ses chants ignobles, ses enjôleuses. Marin maudit frappait, promesses murmurées, l'emmener dans les tréfonds de l'azurée; époumonnés, ils crevaient. Contemplait, la danse, quintessence, méritait l'obscurité, mots poisseux fondaient sans déclencher. Sentiments enterrés, couronne tombée, l'attache arrachée, r'liée à l'astre lune merveille. « T'es d'jà partie, zorah... et pourtant t'es encore là. » Clavicules heurtaient, se retournait, pirate trahi attrapait poignet; serrait, matelot, comme le nouage des voiliers. Collier de chairs ankylosé, souffrance de son poison, ecchymoses en bracelet bleuté, reflet des cérulées. Démon éternel la retenait, l'regard abject déraillait, s'plantait dans prunelles fatiguées. Limbes suffoquaient, arrêter de lutter. « J'endors ta douleur si tu restes. » Mensonge disloqué, haine dissimulée, intensité prisonnière la relâchait.






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refuse de mourir, l'ombre du passé. laisse perler la tentation sur les cordages rouillés, à moitié inanimée. dos tourné au marchand des abysses. pathétique, la redescente. laisse traces de regrets sur les doigts, à défaut d'y goûter. encore. mélodie entêtante des chaînes qui raclent la bordure du quai. creuse l'entaille d'un passé encrassé. poignet capturé entre tes doigts froids, l'ancre est jetée. mensonge déguisé en vérité, suinte le miel sur le poison. pas assez. poing resserrée, tire sur l'emprise à en faire gonfler les veines affamées. - putain, mais regarde toi.. c'est qui l'camé ? rictus figé. le regard s'assombrit, emeraudes glacées. sondent les voiles des vieilles illusions. promesse d'une caresse qui viendra jamais. cogne, resserre l'étau et puis l'étreinte. corps qui vient heurter le rocher. libérée. frôle le brasier, souffle chaud trace ligne invisible au-dessus d'ton épaule salée. - j'ai appris à nager sans toi. théâtre de résurrection. les doigts s'entrelacent aux boucles humides, remettent de l'ordre dans l'chaos semé par la brise. crinière qui gardera cette nuit, la torture des nuances de ton parfum. - sauf que moi, j'veux plus dormir.. j'veux tout ressentir. la brûlure de chaque entaille, pour plus replonger. tuer les dernières miettes d'espoir, celui qui fait trop mal quand il s'barre. abandonnée. sirène déjà damnée.

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