coup de foudre. ((ELIO))

cage blindée de fauves. l’heure où l’enfer se réveille. acclame princesse déchiquetée. lambeaux d’âme éparpillées, souvenir de messages en rappel d’agonie. mort lente. éteindre émotions avec narines enfarinées. addiction d’outre tombes, revient sauver martyr des sentiments. vide. à pas trouver de quoi combler le creux. à pas trouver d’antidote dans l’ivresse bourgeoise. dans les corps sans attache. même mode opératoire, même indifférence sous néons parfumés. odeur d’herbes, sueurs mélangées. cerveau déjà entamée, réponds plus correctement. corps désordonné. heurte torse dans un léger rebond, azurs immondes, puent les échecs et les maux. sourire, quand billes croisent les tiennes. aussi éteintes que les miennes. t’es mort ou vivant ? est-ce que t’existes ? glissent sur tes pulpeuses, remontent. - j’crois que j’t’ai déjà vu dans mes rêves ..  confusions. observe les traits, essaye de déceler l’hallucination.

damnée. arpente mausolée de tous ceux qui crèvent. couloir des inanimés, cherche âme jumelle. à porter dans le sang, la même rage en torrent dans les veines. en flashs aveuglants, dépeints les abîmés, euphoriques. pressés de tomber. comme moi, à chercher le fond. noyée par les limbes, feu anesthésiant. soigne le mal par le mal. les maux par d’autres. jusqu’à ce que le coeur s’éteigne pour d’bon. muse apprêtée, trop. dissimule nécrose par sourire artificiel. plaies enveloppées dans le textile luxueux. rappel de l’héritage détesté. vermeille sur les lèvres tachée par vestiges de vodka black. récite fantasme, à tes yeux attentifs. regard accroché, psyché fasciné. s’attarde encore. juste un peu. juste assez pour s’enivrer. - ah ouais ?.. toise. azurs qui narguent. fends, le dernier barrage de centimetres. visages qui s’effleurent sous tempête qui guette.- comment tu ferais ?

perce tour d’ivoire. noirceur sur peau satinée. ronge le derme empoisonné, règne sur la plèbe des abandonnés. en régicide immonde, à trouver la proie dans mes billes écarlates. éclatées à la dépendance du pire. gamine paumée, courir après la perte comme une forcenée. dans tes bras ouverts, prison séduisante. promesse d’un aller sans retour. au fond d’tes abysses givrées, déjà mordue pour ne pas m’y loger. tête penche à peine. laisse gorge se courber, pulser d’une promesse d’encore. plane. carcasse lourde, esprit léger. divague. dans tes eaux furieuses. tête tombe lentement sur l’côté. à suivre promenade de tes lèvres. morsure vive. frissons légers. coup d’sang, envie de t’embrasser. capture tes lippes, sauvage, déguste même pas. furtif, quand t’es déjà ailleurs. quand crinière se tend dans le creux de ta paume. azurs déglinguées par les néons. regarde l’plafond. le vide. seule sensation, tes pulpeuses qui pincent la peau. aspire le sang. vampire dépose sceau de la maudite. nuque se raidit, retrouve tes yeux. brille d’un autre feu. domine, paume agrippée à ta gorge. cou enfermée entre les phalanges. serre. serre encore jusqu’à trouver le pouls excité. pulpeuses sur les tiennes, billes dégringolent sur le faux baiser. admire la tentation de près. - tu mens. langue serpente, effleure lèvre supérieure. pastille se distille, sensations décuplées. ton goût plus intense encore. pouce cherche le chemin, entre mes lippes. entre les tiennes. pulpe s’enfonce dedans. s’imbibe de ta serpentine vorace avant de venir lécher ton parfum. - tu m’épargneras pas. quand ça fera trop mal, tu recommenceras.