Wednesday, my empty arms were open ─ Khai & Ace

Havana Club, nuit du 31 au 1er.

---

Les vacances avaient enfin commencé pour lui, et il les avait attendues avec impatience. Passant du temps avec des amis différents chaque jour, profitant de leur présence avant qu'il ne parle en Italie avec bien d'autre. Le verre à la main, le bras levé, les jeux de lumière inondant la salle où tout le monde dansait et bougeait, Ace se laissait allègrement porter par le rythme ─ et cette fois-ci, il y était allé en douceur, l'alcool le rendent tout juste plus sociable et joyeux. Pas d'embrouilles à l'horizon, pas de casse-couille non plus, rien de négatif : juste du fun pour ce soir. Et même, une petite surprise lorsqu'à force de bouger et se laisser aller, il finit par se trouver à proximité de... « ... Khai !? » gueulait-il au travers de la musique qui tambourinait. Il se penchait vers elle, plus amusé qu'autre chose. « Tu vis en dehors des hangars !? »

Havana Club, nuit du 31 au 1er.

---

Pas tellement d'alcool dans le sang. Non pas que ça manquait mais parce que le besoin ni même l'envie était fortement présente. Second verre en main, les pieds se laissent aller, le corps se laisse porter, les hanches ondulent au rythme de la musique et les lèvres aspirent de temps en temps depuis la paille. « ... Khai !? » se retourne, souriant en voyant l'homme. Je m'y attendais pas à celle là, la vie parfois joue des drôles de tours. « Tu vis en dehors des hangars !? » rigole en secouant la tête, prenant  une nouvelle gorgée de ma boisson ; Moi ? Noooon ! secoue la tête, poursuit : C'est la pause là, j'y retourne après, suite VIP, vue sur cartons, criant sur les derniers arrivants, la vie de rêve. que je lance, un sourire aux lèvres. Je t'imaginais pas fréquenter des endroits comme ça. que je lance.

Havana Club, nuit du 31 au 1er.

---

La boutade, le bon renvoie auquel il était habitué, lui arrachait un sourire. Non seulement c'était rare de la croiser en dehors du lieu de travail, mais en plus il la trouvait dans un lieu où lui-même il ne l'aurait pas imaginée. Il rit d'abord, imaginant sans peine la vue sur carton et aussi sur le potentiel bordel que les autres laissaient derrière ─ et lui n'était pas mieux. « Moi ? Ça m'arrive, mais toi, la démone des hangars... ça c'est inattendu ! » Une gorgée fut prise, et il se penchait à nouveau vers elle pour se faire entendre. « T'es venue seule ? Ou tu m'as suivi parce que j'te manque déjà au bout de deux jours ? » De bonne guerre ; ils n'allaient pas se voir pendant un bon mois, alors il se permettait la taquinerie qu'il avait également faite à ses collègues.

Havana Club, nuit du 31 au 1er.

---

Il y avait une sorte de compréhension silencieuse, une sorte de jeu non défini entre les deux. Il faisait passer mes journées plus vite quand il passait, sans que je le dise à voix haute ou que je le reconnaisse de quelconque manière que ce soit. Il demande si je suis venue seule et je souris en le regardant, attrapant ma paille en faisant oui de la tête. "Oh je t'en prie, tu devrais même partir plus souvent, ça me fera moins de bordel !" disparaît même, mais pas trop loin. Crier parmi la foule, pas le plus pratique faut le reconnaître.  Et c'est toi qui m'accoste donc est-ce que c'est pas plutôt moi qui te manque ? un clin d'œil amusée, toujours à se chercher. besoin d'ajouter un peu plus de fun à ta soirée ?

Havana Club, nuit du 31 au 1er.

---

Moins de bordel qu'elle disait ; il éclatait de rire. L'alcool le rendant tout juste joyeux, la susceptibilité n'était donc pas très présente, et il appréciait de toute façon ce petit jeu avec Khai. Il durait déjà depuis un petit moment, et c'était presque devenu la routine, pour eux comme pour leurs collègues. Elle le provoquait en retour, mais loin de vouloir nier, il prit même de grands airs en exagérant bien sur les mots. « Tu plaisantes ? Je suis siiii dévasté de m'éloigner de toi ! T'as pas idée ! Plus personne pour me crier dans les oreilles en fin de journée... plus de coup de pied aux fesses quand j'me penche en avant... » Sa main libre se posa sur l'épaule de Khai alors qu'il affichait un air faussement sérieux. « Mais je ne suis pas jaloux, et je te pardonne si tu trouves un bouc émissaire en mon absence ! Tu pourras même le garder ! »