Dear stalker, what do you need from her ? ft. Ace (03.08)

Dear Stalker,
what do you need from her ?

City center, Boston
00:40am, Saturday, 3rd August
surdité profonde – harcèlement (stalking)

À la porte du restaurant, le dernier tour de clé fut donné, quelques pas en arrière pour s'assurer que la lumière du premier étage s'était épuisée; ses parents étaient partis se coucher. Elle décida de prendre les petites ruelles pour éviter la foule des débuts de soirée, et rejoindre la voiture qui était, plus loin, stationnée. Confiante, lumière tamisée apaisante, elle ne s'inquiéta que lorsqu'elle crut sentir une silhouette présente. Elle s'arrêta, la vibration sous ses semelles elle aussi se stoppa – ce n'était pas la première fois qu'elle avait cette sensation là. Depuis une semaine elle se sentait observée et talonnée, si bien qu'elle faisait des détours exagérés. Cœur battant jusqu'aux extrémités, elle sentit l'anxiété la gagner. Elle repéra où elle était, l'obscurité n'était pas le meilleur endroit où rester alors elle décida de bifurquer, parking choisi pour échappée, elle finit par y entrer. Spots artificiels qui eurent le don de la calmer, mais toujours cette impression que des yeux l'inspectaient, que des pas se rapprochaient. Téléphone attrapé, dans ses contacts un premier nom sur lequel elle tomba ;  « si quelqu'un t'emmerde...  » – Ace lui avait affirmé pouvoir être là, mais assez vite il n'arriverait pas. Sur le numéro de la police elle appuya, mais sourde elle n'entendait pas, alors dans le combiné une même phrase elle répéta. Parking 250 Franklin St, je suis suivie, aidez-moi, elle murmura, sans savoir qu'elle avait mal appuyé, erreur qu'à temps elle ne pourra réaliser. Soudain, les lumières s'éteignirent, elle ne put s'empêcher de tressaillir. De deux sens privée, de mauvaises ondes énergétiques sa peau inondée, elle sentit le besoin d'accélérer, et à quelqu'un finit par se heurter. Aidez-moi, elle supplia ; est-ce que la personne avait entendu cette bouteille qui avait été éclatée à quelques mètres de là ?

@Ace Chung & @Soo-min Woo
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Dernière soirée avant son départ pour l'Italie, pour les vacances, et il avait grande hâte. Si la soirée s'était passée sans grand remue-ménage jusqu'à présent, c'était grâce à cette volonté d'être seul et tranquille, sans alcool ni compagnie, ailleurs que chez lui, et sans avoir prévenu qui que ce soit d'où il allait ou ce qu'il faisait. Il était juste là, à marcher dans le centre ville en solitaire, prenant l'air. Mais c'était sans compter sur son téléphone qui vibrait. Il hésita à regarder, songeant au départ que ce n'était qu'un message, mais les vibrations répétitives lui firent bien comprendre qu'il s'agissait d'un appel. Gros soupir, il plongea sa main dans sa poche et en sortit le petit appareil ; Sue ? Bizarre. Il décrocha, oubliant un peu sur le moment qu'elle était malentendante. « Ouais ? » Mais il n'eut qu'une adresse en guise de réponse. Il éloigna son téléphone, sourcils froncés, regardant l'écran de l'appel, doutant un instant de ce qu'il avait entendu. « Sue ? » appelait-il. Forcément, sans réponse ─ il ne savait même pas si cet appel était volontaire, ou lui était destiné. Ace regarda rapidement autour de lui, et n'était qu'à quelques rues de là où elle se trouvait. Pas le temps d'y réfléchir alors, et, sans fermer l'appel, changea sa direction pour rapidement partir la rejoindre.
Les rues étaient bizarrement sombres dans ce coin, d'ailleurs. Est-ce que le quartier subissait une panne de courant ? Avançant un peu à l'aveugle, Ace trouva sans trop de mal le chemin en direction du parking mais ne put l'atteindre car en plein virage, on le percutait, provoquant un arrêt forcé et un mouvement de recul. Dans l'obscurité, impossible de reconnaître la personne devant lui, mais le téléphone à sa main fut allumé et pointé en direction du visage... de celle qu'il cherchait. « Sue ! » soufflait-il, soulagé. Puis il orienta la lumière sur lui-même. « C'est moi ! C'est Ace. Qu'est-ce qui t'arrive ? » Sa main sur son épaule, il la gardait à proximité et son regard se portait maintenant derrière elle, observant le moindre mouvement.

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00:40am, Saturday, 3rd August
surdité profonde – harcèlement (stalking)

Soo-min sentit le danger, qu'il fallait courir plutôt que marcher. Toujours à son téléphone accrochée, elle répétait inlassablement l'adresse où elle était, sortant du parking où elle pensait pouvoir se mettre en sécurité, après avoir parcouru nombreuses allées. Elle finit par se confronter contre un cœur, celui qui aurait pu être celui de son harceler, d'ailleurs. Aucune voix ne lui parvint, jusqu'à ce que le téléphone soit pointé sur le brun. Ace..., elle murmura, tétanisée, les yeux gonflés par l'humidité ; chacune de ses apparitions étaient magiques, dignes d'un film fantastique. Son corps pivota, regardant en arrière pour voir ce qui se passait par là. Il y a quelque chose... quelqu'un, elle se corrigea, parce que, pour la suivre ainsi, il ne s'agissait clairement pas d'un chien. Mais elle ne voyait rien, les pas avaient cessé en même temps que les siens. Tout son être tremblait, regard qui tentait d'être aux aguets. Je ne l'ai pas rêvé, elle le supplia de la croire malgré sa surdité, je te jure que je n'l'ai pas rêvé. Ses yeux allaient et venaient comme si elle cherchait le secret dans l'obscurité. Et puis, soudain, des éclats d'ondes jusqu'à ses pieds –  dans l'ombre le restant de bouteille lâché, finit par se briser. Une silhouette vêtue d'habits sombres finit par passer, se barrer à l'opposée, sa tête semblait cagoulée. Elle assura un possible départ de celui qui était venu la chercher, agrippa son avant-bras si fort pour l'empêcher de bouger. Me laisse pas, elle lui demanda, membre contracté pour contrer si jamais, et doigts crispés sur la peau dure et épaisse du façadier.

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Il avait vu ses yeux, son regard inquiet, les larmes prêtes à s'enfuir. Quelqu'un. Il ne questionnait même pas la véracité de ses affirmations, il la croyait sans l'ombre d'une hésitation ; mais il ne voyait personne dans cette obscurité. Au premier coup d'oeil ; jusqu'à ce qu'un mouvement plus loin attire son attention. Une silhouette sombre qui filait après un bruit de casse, quelque chose comme du verre. Ace voulut se lancer à sa poursuite pour l'attraper mais la force de Sue sur son avant-bras l'en empêcha, le dissuadant de la laisser ici en entendant sa voix. Il détestait le voir s'enfuir, suivre du regard la silhouette, qu'il essayait de mémoriser. C'était qui ? Pourquoi ? Est-ce qu'il la connaissait ? Est-ce qu'il emmerdait d'autres personnes ? Des questions qui allaient rester en suspend, alors qu'il foudroyait l'obscurité du parking du regard, passant ensuite son bras autour des épaules de Sue pour l'emmener hors d'ici, vers les prochaines rues ayant de la lumière. Esteban allait en entendre parler, pour sûr ; il vivait dans le coin, il saurait peut-être des choses.
Placé à moitié derrière elle alors qu'il l'éloignait de là, Ace jetait quand même de temps à autre un regard en arrière pour s'assurer que personne ne les suivaient, et lorsqu'ils revinrent à la lumière, il s'arrêta pour pouvoir la faire se tourner face à lui. « Ça a commencé où, Sue ? Tu sais qui pourrait te suivre ? Raconte-moi ce qu'il s'est passé, tu faisais quoi avant ? » Il articulait clairement et son regard, particulièrement sérieux, n'avait rien du Ace taquin qu'elle avait pu croiser la première fois.

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surdité profonde – harcèlement (stalking)

Soo-min resta agrippée à l'avant-bras du plus grand, et la musculature n'avait rien à voir avec celui qui s'en retrouva gagnant. Elle l'implore, clairement, de ne pas la laisser seule, pas même un petit instant. Ça avait été assez éprouvant. Elle relâcha la pression qu'une fois qu'elle fut certaine qu'il n'allait pas mener à bien sa disparition, et accepta de se faire guider hors de l'obscurité, les jambes s'emplissant d'un poids, comme si elles allaient la lâcher. Et puis elle fut retournée, droit sur ces lèvres qui se mirent à bouger. Je fermais le restaurant de mes parents, elle dit simplement. Les Woo était une famille qui n'avait jamais connu d'histoires, très appréciés, par leurs nombreuses actions desintéressées ils n'avaient pas à démériter les compliments qu'on leur offrait quant à leur générosité. Il y a ce nouveau client, elle dit, après avoir réfléchi. Ça faisait une semaine qu'il venait manger, il portait une casquette à la visière toujours baissée et il ne retirait pas ses lunettes de soleil, même après avoir été installé. Il pointait du doigt le menu qu'il désirait pour éviter de parler, et quand elle se retirait, elle avait l'impression qu'il la suivait du regard, il demandait cette table où, partout, il pouvait la voir – de la salle jusqu'au comptoir. Depuis je sens des pas emboîter les miens la nuit, elle finit, je suis obligée de faire des tonnes de détours pour rentrer. Histoire qu'on ne puisse savoir où elle habitait, etça avait tendance à l'épuiser. Ce soir, ça n'avait pas fonctionné. Comment..., elle commença, sourcils interrogateurs, tu m'as trouvée ? Elle avait pensé à lui juste avant d'appeler des secours plus adaptés. T'es un Ange, elle le questionna – à ne point douter de sa sériosité. Larmes qui commencèrent à perler.

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Plus il l'écoutait, plus il trouvait ça inquiétant. Elle était définitivement la cible de stalking et elle en avait bien conscience elle-même. La question était pourquoi ne pas l'avoir signalé ? Pourquoi ne pas avoir exigé une preuve d'identité ? Peut-être qu'ils n'en avaient pas le droit, il n'en savait rien, il bossait pas dans la restauration, mais à mesure qu'il l'écoutait, l'expression sérieuse d'Ace se mélangeait à une légère inquiétude alors qu'il regardait la ruelle d'où ils venaient, songeur. Le plus flippant était que cette personne était forcément au courant de son handicap et en profitait donc. Ace sentait une sorte de rage bouillonnante monter, lorsqu'il fut sortit de ses pensées par une question. Il reposa le regard sur la jeune femme, l'ayant lâché depuis ses explications, et... sembla confus. Un Ange, lui ? Il grimaça un instant, confus, puis se mit à rire devant l'absurdité de la question. Il jeta un nouveau regard à la rue, mais restait face à Sue pour qu'elle puisse lire sa réponse ; même s'il ne lui adressait pas vraiment, en vérité. « Les Anges ramènent le Paradis avec eux, moi j'ai plutôt tendance à infliger les Enfers. » disait-il tout bas. Une rapide pensée aux événements récents, mais la propre merde dans laquelle il se trouvait. Enfin ! Balayant le sujet avec un soupir, il reposait les yeux sur elle et montrait son téléphone pour qu'elle voit l'appel qui était toujours en cours. « Je ne sais pas si c'était volontaire, mais tu as appelé. J'étais quelques rues à côté, je connais bien le coin, donc j'ai pu te retrouver facilement. » Il mit fin à l'appel et rangea l'appareil dans sa poche. « Et en vrai... tu as eu de la chance. Tu ne veux pas te rendre à la police pour parler de ce problème ? Ou voir avec un ami pour qu'il t'aide à régler ce souci ? »

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surdité profonde – harcèlement (stalking) – religion

Arrivé sur les lieux par elle ne savait quel miracle, à ce qui aurait pu se passer de pire Ace avait fait obstacle. Deuxième fois qu'il apparaissait au bon moment, il y avait de quoi se questionner sur le comment. Un Ange ; peut-être trop choquée par ce qui venait de se passer pour lui demander de garder sa pleine lucidité. Dans sa tête, le Ciel l'avait envoyé pour, une énième fois, la sauver. Pourtant il ria, et elle ne comprit pas. Elle resta abasourdie devant cette expression qu'il afficha. Les larmes qui menaçaient de tomber effacer de ses doigts ; il se moquait là ? Elle ne bougea pas, l'observa jusqu'à lever ses yeux sur le portable qu'il montra, puis les baissa sur celui qu'elle cramponnait encore à bout de bras ; c'était donc ça. L'appel prit fin et elle regarda à nouveau le brun. Je ne voulais pas t'embêter, elle avoua avoir balayé cette idée, elle pensait même ne jamais avoir à l'appeler, c'était ce qu'elle avait affirmé quand Min-jae lui avait demandé. Quant à la police, à l'ami qui pourrait aider, elle finit par grimacer : je veux juste rentrer. Très vite serait classé le dossier quand ils se rendront compte que c'était une femme atteinte de surdité qui venait se plaindre d'être filée, et elle ne voulait que personne ne soit impliqué, sa famille était connue pour être d'une tranquillité à presque leur envier, elle ne voulait rien changer. Je ne pense pas qu'il recommencera, il a pris peur, tu vois, elle affirma avant de jeter un œil vers l'endroit. Encore désolée, elle tint son sac pour lui éviter de glisser, et vers l'avant se pencha de moitié, et merci de t'être déplacé. Elle ne recommencera pas, c'était juré. Sourire forcé, elle tourna les talons dans le sens opposé, à marcher dans la lumière, elle finira par tomber sur l'emplacement où la voiture était garée.

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Elle minimisait le problème, c'était évident. À voir sa réaction, elle ne savait probablement pas comment gérer cette confrontation et se souciait définitivement trop de ce que lui pensait ─ et les autres par extension, sans doute. Elle lui tournait le dos pour s'éloigner et Ace poussa un profond soupir. « Clairement pas prudente, non. » soufflait-il en référence à leur première rencontre. Comme s'il allait la laisser partir après ce qu'il venait de voir. Trottinant jusqu'à elle, Ace réapparut dans son champ de vision et ne ralentit qu'à mesure qu'elle faisait de même, parce qu'il lui bloquait la route. On ne peut plus sérieux, il cherchait son regard, pour être sûr qu'elle le lise. « Je plaisante pas avec ça, Sue. Tu ne m'as pas dérangé, et j'aime pas ton attitude face à ce problème. » Si elle pensait qu'il allait prendre des pincettes, c'était raté. « Tu sais pas qui c'est, tu sais pas ce qu'il te veut, et tu minimises le danger. Ces gars n'abandonnent pas, et c'est pas mon apparition de ce soir qui va changer grand chose, parce qu'il vérifiera si tu es toujours seule dans les jours à venir. Et tu le seras, parce que je serai en Italie, et je pourrai pas magiquement me téléporter. » Avait-il besoin d'en rajouter, ou comprenait-elle où il voulait en venir ? Dans le doute, il précisa, avec un regard bien insistant : « Tu dois en parler à quelqu'un. Et si tu le fais pas pour toi, imagine juste une seule seconde que ce soit une amie, ta mère ou ta soeur soeur. Quand c'est trop tard, c'est juste trop tard. Faut agir avant. »

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surdité profonde – harcèlement (stalking)

Téléphone de nouveau rangé, elle fouina dans son sac pour voir où était passée la clé. À présent dans la lumière, des gens partout et nulle part, si ça s'était passé devant eux, auraient-ils fait semblant de ne rien voir ? Soo-min remarqua la silhouette d'Ace trottiner à ses côtés, la dépasser dans le but de lui parler, par politesse elle accepta de freiner son élan puis de s'arrêter ; c'était qu'il semblait borné. Elle sourit, un peu attendrie malgré la précédente moquerie : tu joues au chevalier maintenant. Si ce n'était  « Ace, (Cupidon ) » , il préférait quel surnom ? Elle soupira, un peu dépassée par tout ça ; et clairement si elle avait dû dénoncer tous les mecs qui l'avaient reluquée, simplement parce qu'elle avait eu de la poitrine avant même toutes ses copines, elle aurait passé sa vie à se plaindre plutôt qu'à étudier. Je ne veux pas de problème, elle se défendit. Voulait juste être cette demoiselle introvertie qui ne posait pas de souci. C'était ainsi qu'elle aimait sa vie. Et je ne suis pas entourée de beaucoup d'hommes en vrai, elle avoua – encore moins l'été puisque tout le monde partait pour en profiter. Elle n'avait pas envie de changer leur plan juste pour un homme un peu dérangeant. Quant à ses parents, ils avaient déjà tant à gérer, qu'elle ne se voyait pas leur rajouter de l'anxiété. Son père dormait peu, sa mère faisait au mieux. Alors je fais quoi, elle lui demanda conseil, parce qu'elle ne connaissait pas ses options la demoiselle. Elle voulait bien céder, juste pour qu'il puisse partir sans s'inquiéter. À une seule condition qu'elle hésita un bref instant à formuler : puis tu me ramènes après ? Parce qu'elle avait beau essayé de ne pas le montrer, son cœur tremblait à l'idée qu'on puisse la suivre jusqu'à son quartier ; juste la buée dans ses yeux persistait à en témoigner.

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Chevalier, ange, cupidon, magicien ou autre ; peut importait le surnom qu'elle lui donnait à ce moment-là, lui il avait l'esprit fixé sur le problème devant eux. Elle ne voulait d'ennuis, mais les ennuis voulaient d'elle, et c'était là une perspective à laquelle elle devait penser, aussi il soupira visiblement, légèrement dépité à sa remarque. Mais il comprit par la suite que c'était parce qu'elle n'avait pas beaucoup d'hommes autour d'elle ; une fille combattive faisait aussi bien l'affaire, même si un homme était effectivement plus intimidant. Réalistiquement parlant, il savait qu'assurer sa sécurité serait un peu plus complexe qu'un simple va voir la police. Elle n'était qu'une seule personne, et la police avait tendance à agir une fois le méfait accompli, quand il était trop tard. Regardant la jeune femme en silence un instant, il songea à qui il pourrait demander de l'aide. Esteban pourrait définitivement patrouiller, il restait sur place, mais il doutait fortement qu'il s'implique très sérieusement. La seule personne complètement fiable à laquelle il pensait... était Kaiden. Et il n'habitait pas très loin, d'ailleurs. « Je te ramène, sans souci. Mais avant... » Il reprit son téléphone, fit quelques manipulation, et lui donnait un contact. « En cas de problème, appelle-le, envoie lui un message, ou va directement à son adresse. C'est un très bon ami à moi, quelqu'un de fiable et sérieux. Il bosse là où je m'entraîne, et fait aussi parti d'une même association que moi donc tu peux lui faire pleinement confiance ─ et il est en couple, si jamais ça aide pour te rassurer. » ( @Kaiden Winston cc ) Il la laissa regarder, puis lui envoya toutes les infos par message. « Je le préviendrai aussi. Mais j'insiste, Sue, ce n'est pas un problème pour nous. Lui, comme moi, on préfère venir en aide tant qu'on le peut, plutôt que se retrouver face aux conséquences sans avoir pu agir. Capisce ? »