(naim) living hell.

30.07 - tw ( décès, enterrement, religion. )



Tout de noir vêtu. Ambres perdus dans le vide, paroles du prêtre résonnent à peine dans tes oreilles. Désagréable sensation que de te dire que tu ne la reverras plus jamais, que tu ne goûteras plus jamais l’un de ses plats. Les réunions de famille seront sacrément vide sans elle.Le cœur se serre quand la prière est faite. Tu te demandes si tout est au réel moment de déposer une rose sur sa tombe fraîchement creusée.  Ombres creusent tes yeux, si fatigué que tu ne trouves même pas la force de laisser les larmes couler. Tandis que la foule finit par se disperser, tu croises le visage de Naim. Le Seigneur t’éprouve encore. Tu te diriges vers lui, jambe gauche qui traîne légèrement, tu t’appuies discrètement sur ton parapluie noir. — Tu la connaissais ? Façon dissimulée et calme de lui demander ce qu’il fait ici.

w/ @Naim Wolford  

@Amore Morelli -- pas à ta place, peut être. défunte inconnue, la présence solennelle. t'es là pour elles. brinley, sa mère. passif ancré, dans les veines. traits du visages arrivent à trouver la neutralité. au fond, le chaos. mauvais souvenirs remontes, trouvent l'amertume de la présence. sans regretter pourtant. à cette place, dix ans en arrière, la mama qu'on enterrait. décennie d'écumée et rien a changé, la peine se creuse, s'enfonce. les ébènes croisent les siennes, soupire s'extirpe discrètement. j'suis là pour brinley. parce que tu sais ce que c'est, comme épreuve à supporter. le gouffre qui se créer. et le pas qui veut trouver la sortie, cherche pas la discussion. besoin d'air maintenant.

30.07 - tw ( décès, enterrement, religion, langage grossier. )

Loin de toi l’idée de souiller ce moment de recueillement avec cette colère qui te prends à la gorge quand tes ambres croisent la dernière personne que tu voulais voir ici. Les dents grincent, tu iras dire deux mots à ta cousine. Ta jambe gauche te lance, tu devrais aller t’asseoir pourtant tu le suis encore, Naim, comme un microbe qui s'agrippe à la peau. — Ah ouais ? Je pensais que t’étais venu pour lena, my bad. rire étouffé amer. Tu t'avances encore, t'impose en entourant ses épaules avec ton bras : — Dommage que tu l'aies pas ramené avec toi  cette pute. ça aurait plus drôle si ça avait été son enterrement. effluves d'alcool de la veille qui traîne sur tes fringues. tu le relâches, l'mauvais sourire sur les lèvres, l'diable en toi.

w/ @Naim Wolford  

@Amore Morelli --  l'odeur de l'alcool se mélange au parfum. son bras agrippe ta peau, impose la présence, contre toi. envahit l'espace vitale, celui qui te tient debout, encore. t'veux te barrer. chercher la sortie, retrouver l'air frais. loin d'toi l'idée de t'embrouiller. pas maintenant, pas pour ça. respect trop ancré dans les veines, cette fois. les pas qui s'arrêtent. mains restées dans les poches, immobile, derme caresse le tissus. son bras autour de toi, encore, reste comme sangsue. ébènes croisent les siennes. s'ancrent dans le noir. va trouver un autre type pour te défouler là. le calme dans la voix. loin de tout agacement.