trouver le réconfort (andrea & naim)

samedi soir, 28.07.24.
@Andréa Davenport -- celsius grimpé. chaleur de l'été, se mélange à celle de vos corps, après l'effort. danse charnelle où les sens se perdent. et ce soir, l'amertume des problèmes, épice les ébats prolongés. peau sui s'entrechoque, corps fusionnent. derme luisant par la transpiration, ressort du lit où la guerre a terminée. ok j'avoue, j'sous estime toujours si t'es capable d'y aller plus fort la fois d'après. et là, tu le voulais. te lâcher. que les entrailles explosent aussi fort que le cerveau se sent noyé. dos à elle, nu, pression qui retombe. reprendre les esprits, paumes passent sur le visage. j'te propose une douche mais pitié une vraie douche. que tu quémandes, le rire aux lèvres. visage qui se retourne vers elle.

C'est encore un bel échange auquel vous vous livrez. A croire que vous avez tous deux des choses à extérioriser ce soir, lui particulièrement. Il t'avait prévenu et il n'a pas menti, torride, bestial, surement un peu trop hard pour le commun des mortels. Mais t'es heureuse de pouvoir être son échappatoire, la personne avec qui il se défoule quand ça ne va pas. Exténuée, tu restes allongée sur le dos, reprenant ta respiration alors qu'il se lève tout en te complimentant. Tu rigoles en pivotant sur le côté pour l'observer, même s'il est dos à toi. Tu le détailles de haut en bas, profites de la vue. Je sais. Je t'ai pourtant prévenu, j'ai pas de limites. Je suis persuadée que t'utiliseras le le code rouge avant moi. Tu hausses les épaules. Y a plutôt intérêt parce que tu ne te souviens plus du mot que vous avez défini. Vous en avez défini un d'ailleurs ? Tu hausses les sourcils d'un air provocateur quand il se retourne vers toi mais, tu accèdes à sa demande parce que toi aussi t'en as bien besoin. Tu lui tends les bras pour qu'il t'aide à te redresser. Petit joueur. Tu lui adresses un clin d'oeil avant de passer devant lui pour rejoindre la salle de bain. @Naim Wolford

@Andréa Davenport -- grimace tire les traits, pensées s'agitent. c'est quoi déjà l'code ? l'alerte oubliée, subconscient n'a pas choisis de conserver l'information dans le chaos mal organisé. et tes mains attrapent les siennes, redresse son corps. ébènes retrouvent leur spectacle. lèvres qui s'étirent quand la blonde t'effleure, les pas vers la salle de bain.  t'emboites le sien, corps qui se suivent de près. main qui profites d'un passage pour claquer sur sa fesse, marquer l'élégance. j'essayes d'te faire croire que t'as pas trouvé l'bouton vert, encore. alors que ses phalanges, le long de tes cuisses sont déjà les prémices du myocarde qui s'accélère. corps s'enfonce dans la douche, laisses assez de place. peau touche le carrelage encore froid. baiser qui se dépose sur l'épaule quand l'espace se retreint. délicatesse perturbée après le champ de bataille terminé. j'ai toujours pas l'nez pété, toi non plus. on peut faire mieux. ironise de l'intensité.

Pas un pour rattraper l'autre. Tu grimaces à ton tour. Aucune idée. Pas besoin de code. Vous tenez le choc, l'un comme l'autre. Vous vous êtes bien trouver pour ça. Arrivé dans ta vie au bon moment, tu profites tout simplement de sa présence, sans prise de tête. Sourire aux lèvres alors qu'il te cherche à son tour, marque ta peau une fois de plus, te fait frissonner alors que tu ne t'en es pas encore tout à fait remise. C'est pour ces attentions là que tu t'abîmes, que tu vibres réellement. C'est qu'un échauffement c'est ça ? Parce qu'il a raison, à chaque fois, se dire que ça ne peut être meilleure que la dernière fois et pourtant... Attention qui se perd au milieu de ce chaos sans nom. Tu actionnes, eau froide pour lui remettre les idées en place avant de tempérer la partie. Je sais qu'on peut faire mieux. On s'améliore de jour en jour, c'est comme... dans nos gênes ?! C'est possible ça ? En tout cas toi, t'aimes le croire. Tu chopes le gel douche avant de lui faire signe de se tourner. Tes mains se posent dans son dos, caresses plus délicates que dans le passé, t'as rangé les griffes parce qu'il te l'a demandé. Une vraie douche, un moment de répit. Encore merci pour le cadeau. J'ai comme l'impression que t'as envie de m'épuiser par tous les moyens possibles mais bon... Tu rigoles parce que tu le penses pas vraiment. Tu sais pourquoi il a fait ça et tu l'en remercies réellement. @Naim Wolford

@Andréa Davenport -- besoin de tendresse, ce soir, cette nuit. besoin de tendresse dans cette vie. celle où les problèmes s'empilent. où t'en fais peut être trop, dramaqueen. l'impression de sombrer pourtant. bateau se lance dans l'enfer. mois d'aout résonne comme le supplice. une décennie sans elle, la mama. conditionne les émotions depuis des semaines, sans savoir comment te relever. et tout le reste, à côté. ricanes, les ébènes dans les azurs. dans nos gênes, carrément ? docile, laisses ses doigts glisser sur ton la peau. muscles encore dessinés des efforts passés. genre quoi, j'te touche là et ça active un truc chez toi ? index qui vient appuyer sur sa clavicule. poses de la mousse sur sa peau encore vierge. sourire aux lèvres, taquin. de rien, c'est pas énorme. toujours à tout donner. cadeau au bout d'femme que tu connais à peine. l'envie d'faire plaisir, simplement, ancré en toi, ça.

T'en racontes des conneries. Faut dire que mettre les formes dans des moments comme celui-ci, ce n'est pas dans ta capacité. Tu laisses tous les mots sortir de manière instinctive, sans réfléchir. Du moment que ça lui redonne le sourire. Toi, tu hausses simplement les épaules avant de lui demander de se retourner pour masser sa peau, détendre les muscles que tu as trop sollicité. T'es douce pour une fois, attentive à ses gestes également. Tu viens le mordre gentiment quand il touche ta clavicule. Ouais, t'as vu ça ? C'est dingue. Tu esquives un sourire amusé avant de le remercier sincèrement. T'es plus sérieuse quand il s'agit de te montrer reconnaissante. Tu sais que je suis là aussi si t'as besoin ?! Mais que tu n'insisteras pas s'il n'a pas envie d'en parler. D'ailleurs, tu reprends là où tu t'es arrêtée, lui offrant une porte de sortie juste au cas où. @Naim Wolford

@Andréa Davenport -- feint la douleur, comédien simule l'agression quand les dents croquent dans la peau. trop sauvage là. mais les traits redescendent, retrouvent la froideur du carrelage. douche devient trop froide, où les muscles se tendent. la mâchoire se resserre. secondes défilent, devient une minute, puis deux. silence plane. dos à elle. pensées retrouvent leur chaos oublié, le temps d'une soirée. et le corps se retourne finalement, gel douche glisse entre les doigts, redécouvrent sa peau. pourquoi tu fais ça ? pourquoi t'es là si besoin ? question sincère. cherche à comprendre pourquoi. l'inconnue quelques semaines en arrière, prend la place dans le radeau dans lequel tu t'accroches.

Tu te mets à rire à sa remarque. T'as même pas serré fort. Comme il l'a dit, une douche, un truc chill, plus de violence y en a eu assez quelques heures plus tôt. Tes doigts glissent lentement sur son corps, s'appliquent à masser son dos, à détendre les muscles sur-sollicités dans vos ébats. Tu essaies d'en savoir plus ou du moins, de lui prouver que tu es présente en cas de besoin. Il se retourne, presque étonné que tu sois là pour lui. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres alors que tes bras redescendent le long de ton corps. Tu te poses toujours la question quand on te tend la main donc, tu la trouves légitime. Pourquoi tu l'es pour moi ? Tu lui retournes la question puisqu'il t'a offert un cadeau quelques heures plus tôt tout de même. T'as peut-être un côté bad boy et un penchant pour les trucs hardcore... T'en restes pas moins quelqu'un de bien et je t'apprécie. Tu hausses les épaules. Tu le dis naturellement mais, t'es tout de même un peu gênée après que les mots soient sortis. T'as pas l'habitude d'en dire autant. @Naim Wolford

@Andréa Davenport -- la tête, où règnent les obscures, depuis quelque temps. camp de base de l'obscurité. où elle est, la lumière qui ose s'imposer. andrea, comme soleil timide, dans le chaos noir. laisse un semblant de jour, quand la nuit est devenue reine mère. baisse les yeux, un instant. trouve le temps de prendre une inspiration. d'aligner les mots, dans ton cerveau. mais ses paroles coupent l'élan. débite ses pensées. tracent un sourire sur tes joues mouillées. les perles d'eau, le long du visage. moi aussi, je t'apprécie. rarement peur, de le dire. ce que tu penses. et pourtant l'trouble qui règne. ébènes croisent les azurs. un instant où le cerveau aligne les mots. je sais pas l'expliquer. tu m'fais du bien, c'est tout. parce que vous êtes pareil ? que les énergies s'alignent ? l'impression qu'elle ter comprend, au fond. phalanges glissent sur le derme, le long de ses épaules, retrouvent ses bras. tombent aux poignets. les mains se frôlent.