the world has fallen ☼ zoria

wth @zorah stahl

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Obsidiennes les rosières épineuses se lamentaient, les suppliques d'un reflet, l'âme déchirée dans le miroir du regret. Poussières maccabées la brûlaient, cicatrice dans ses chairs s'ancrait, au zénith colombien dont la moiteur suintait par mille aspérités, les effluves solaires, parfum de terre, dégueulées du corps fatigué. Immense anxiété, l'estomac noué, coeur crevé, limbes secoués du souvenir éthéré et le désastre se contemplait. Une larme effacée de sa paume en colère divinifiée. Les fantômes égarés dans les obscurités, morceau de papier, l'éphémère oublié sous la lampe de chevet. Elle attendait la marée, les promesses envolées.

(Invité)

19/05/2024

wth @sassia fahrat

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crépuscule s'étend. lourd et oppressant. enveloppe les rues silencieuses de boston. celle qui sonne encore un peu plus étrangère ce soir. chaleur écrasante, même le vent semble avoir déserté. comme toi. lente est la suffocation. inspire brise d'adrénaline. les doigts qui poussent la porte, ouverte mille fois. funeste écho des pas dans le labyrinthe désert. miroir brisé des espérances, éclats d'verres migrent dans l'myocarde. le léthargique qui s'réveille trop fort. traîne derrière, la journée trop longue. voix des souvenirs dans les couloirs, file d'ariane dans labyrinthe de trésors. tombe le fardeau quand la porte s'ouvre sur la chambre ~~des merveilles~~. silhouette fragile dans la pénombre. lippes qui s'entrouvrent, valse d'écumes déjà trop près des yeux. - la mer a craché ses vérités sass ? murmure rauque, à peine audible. les doigts qui creusent le bois d'la commode. émeraudes glacées, parfum d'ma vie volée. - tu m'avais dit que t'irais pas putain ! attend les réponses, même si elles doivent éteindre braises d'espoir.

(Zorah Stahl)

mirage nocturne

wth @zorah stahl

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Ténèbres lypémanies coulaient dans la fissure de l'abject, l'antre diérèse, silhouette fantôme vêtue de jais, le dernier témoin des spectres échappés. Peau terre brûlée et les cérulées, mer cadavérique, la captive des écumes salées lorsque son granit, le mélancolique, contemplait leur fille. Reflet immolé au dernier vestige consacré, l'espoir écroué, lune étrangère, et l'enfant sacré, mirifique divinité aux prières rejetées, en mille morceaux de chair, de verre, éclatait. Le souffle brisé, muscle écrasé, les ébènes émérites plongeaient dans colère obscurité. Noirceur d'âme sombre empyrée, peur assommée lorsqu'elle dansait, flammes de circé, séquelles charbon brûlant la condamnaient. Scylla se levait, douleurs oubliées et l'approchait, la peureuse affamée de son amer, l'étreignait dans leurs enfers. Les serpents bras s'enroulaient, autour de gorge déployée, serrait, serrait la sauvage. Capturée l'indomptable, flottaient les anciennes et la nouvelle colombie. Croisades synérèses, le rythmé coeur heurtait, la frappait l'orpheline. Son visage sous les caresses des bouclées lorsque brise chaude à son oreille s'épandait. Parfum muscé humide, soleil frénésie, albâtre la peau chaude répandait ses arômes. « Je l'ai fait pour toi. » Susurrée douceur, voix cassée dans le murmure apogée. Césures entre lèvres, pied mal placé, souffrait l'envolée. « Tu ne vas pas le supporter... »

(Invité)

19/05/2024

wth @sassia fahrat

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tangue, le décor des jours meilleurs. murs dégoulinent des souvenirs, échos d'éclats d'rire morts sur l'oreiller. chaleur poisseuse; poison distillé. s'infiltre dans les fêlures. peut et douleur, serpents lovés autour d'la gorge. sifflent quand tu t'approches, porcelaine sur morceau d'ambre. parfum d'réconfort dans soirée déjà morte. les opales se ferment, obscurité pour anesthésier leur brûlure. glaciale, la lune dans les bras d'son soleil. - j't'avais dit d'pas y aller.. répète le murmure. venin retenu. l'échine droite, celle qui s'refuser à plier sous les souvenirs qui deferlent. t'es trop belle pour crever là-dedans. respire la crinière d'or quand tes lèvres plantent lame acérée. les ongles qui grattent le bois, me défait d'tes bras. les émeraudes scrutent, s'rassurent de t'retrouver entière. pas à abîmé, l'astre brûlant. laisse traîner les pas jusqu'à ton lit, s'égouttent les secondes avant la chute. doux est le déni. échouée sur tes draps. - tu l'as vue, hein ? césures sur les lèvres.

(Zorah Stahl)

mirage nocturne

wth @zorah stahl

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Brutale la lame s'éloignait, myocarde déchiré, saignaient les porosités du coeur blessé. L'écho entre les murs ricochait, dans les limbes obscurifiés, l'anxiété, dans ses veines terrifiées pulsait. Onyx suintaient leurs chagrins tuméfiés, les chairs cicatrisées lorsque le palpitant agonisait. Lune dissimulée dans sombres ténèbres, s'éteignait, noires les abysses au solstice d'été, rouges terres, cadavre enterré. Souvenirs d'une maison hantée, spectres échappés et les photos de famille contemplées. Elle déglutissait, ébènes fuyaient, immensité immaculée vers laquelle les yeux se levaient, silencieusement expirait, ravalant les larmes qui menaçaient. S'approchait d'elle, du drapé, rythmé effréné lorsqu'elle se posa à ses côtés, douleurs épineuses luttaient. Pulpes du doigté relevèrent délicatement son menton, plongeait dans cette mer azurée, brisée, infinité d'astres morts dans son ciel dévoilé. « Elle n'était pas là... » Un flot de nausées, elle vomissait la vérité, celle qui entre elles aimait les secrets, épuisée par les épreuves des divinités. « Elle n'habite plus là... » Souffle coupé, les murmures dansaient.

(Invité)

19/05/2024

wth @sassia fahrat

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toi, en interstices entre les flashs. m'accroche à l'or sombre de tes grands yeux tristes; ceux qui disent déjà. se perdent ailleurs que dans les miens. à chaque fois, quand tu crains d'appuyer sur l'mauvais bouton. déjà-vu. le phare qui s'approche, mais la lueur qui vacille. dessine ombres mouvantes sur draps porteurs des astres. témoins du désastre. celui qui suinte sous tes yeux cernés, s'laisse entendre contre tes côtes. tarde à franchir tes lèvres. captive de l'index, m'force à regarder l'écran d'ambre. défile, la fin du film. merdique. lames invisibles tranchent la chair, fissures dans la chappe de béton. pupilles se dilatent, capturent la lumière tamisée. baignent dans fine nappe salée. couleront jamais. reste de rêve qui s'effondre, tâche le parquet. la berceuse en acouphènes, crève de la baraque vide. redessine l'angle des murs désertés. muette de douleur sourde. arrache la chair de la lèvre sous les canines, morsure placebo. tombe à l'eau, le diamant noir. - d'accord.

(Zorah Stahl)

mirage nocturne

wth @zorah stahl

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Brisure du silence. Les fissures abîmaient, bronze céleste s'étiolait, craquelures grandissaient, sa fragilité s'éteignait et les chairs se déchiraient, fleuve de sang se répandait. Les ténèbres jaillissaient, hors des aspérités de l'ombre elles naissaient, dans fêlures s'insinuaient, cotérisaient les plaies. Mais dans ces jais, elle plongeait, antre désespoir l'asphyxiait, sombres obscurités, pacifique océan elles dévoraient. Miroir tristesse en reflet, les émotions calçinées, et le vide éternité. « Zorah ? » Il coulait sur ses lèvres, comme un courant d'air en échappée. Cri dans les entrailles de la terre, l'écho résonnait dans les enfers. Une diérèse ricochait, silhouette du désastre tombait, dans les abysses l'inerte agonisait, et médusa aux boucles de jais sombrait. Corde usée, jetée du mont et hautes sphères, celle par laquelle l'héroïne s'évadait, et leurs peaux avaient souffert. Mais la douce s'éloignait, et ce vieux bout de papier se chiffonnait, dans son poing dissimulé lorsqu'elle s'agenouillait devant elle. « Écoute-moi... » Ses doigts l'effleuraient, capturaient l'égarée, cette mèche désordonnée derrière son oreille délicatement déposée, captivait l'enfant divinité. L'offrande des taches d'encre, peut-être les mêmes qu'elle imprégnait dans son carnet, celle de l'écriture de sa mère. « Elle a laissé ça pour toi avant de s'en aller. » Série de chiffres désarmés, au creux de sa paume déposée. « C'est la voisine qui me l'a confié. »

(Invité)

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