caractère
(aventureux) si on te propose quelque chose, il est rare que tu refuses. la curiosité est grande chez toi, surtout lorsqu'il s'agit de découvrir quelque chose, sortir de ta zone de confort, oser tout simplement. tu es une véritable machine qui semble sans peur mais pas sans reproche. tu es aussi terriblement épris par l'adrénaline, et cela peut te causer du tord. la peur, tu préfères l'affronter en face plutôt que de la contourner, sauf si tu sens réellement ta vie en danger. (caractériel) nul n'est à l'abris d'un aspect irritant chez soi. te concernant, il s'agit bien de ton caractère trempé. tu peux te montrer impulsif, impatient et même si tu peux te canaliser, tu es connu pour ne pas te laisser faire et parfois sortir les poings si tu es activé. ta douceur semble naturelle mais il vaut mieux t'avoir comme ami que comme ennemi car tu n'es pas du genre à faire de cadeaux. pourtant, les gens te donneraient le bon dieu en te rencontrant avec ton aspect sociable, détendu, souriant et à l'aise, tu attires les gens. cela cache un petit démon qui ne se cache pas bien longtemps. (autonome) dépendre des autres n'est pas quelque chose qui te plaît. que cela concerne ta famille, la corde est moins tendue mais sur le reste, tu prends les devants. grandir dans un cadre lambda où les revenues ne pleuvaient pas, cela t'a poussé à vouloir te débrouiller pour être indépendant dans tous les domaines. ainsi, ton autonomie n'a fait que croître à mesure que ta curiosité te poussait à t'enrichir. tu aimes faire les choses par toi-même même si cela t'amène à fauter tant par ton impulsivité régulière que ton courage naif. (combatif) ton côté aventureux rejoint cet aspect où ta peur est domptée. et lorsque tu te retrouves en situation où tu dois lever les poings et cogner, que ce soit métaphorique ou non, tu n'hésites pas une seule seconde. tu as appris à te battre pour toi et ne pas te laisser marcher sur les pieds. à force de te négliger plusieurs années pour aider ta soeur à grandir convenablement, tu as eu un tournant où il fallait marcher ou mourir. tu as décidé de marcher, courir et cogner. ainsi, tu vis et survis au son des coups que tu assènes. (loyal) quand le coeur est touché, tu es fidèle. tes proches le savent, puisque ton soutien est inconditionnel. tu peux te battre pour eux, avec eux, sans rechigner. l'amour demeure la seule exception, car bien que tu n'aies jamais fait de promesses, les coeurs que tu as brisé par manque de considération sont nombreux. tu es quelqu'un sur qui on peut compter une fois le passage validé dans la première couche de ta bulle. (charismatique) tu as toujours été décrit comme ayant ta propre essence, quelque chose qui te démarque du reste. solaire plus jeune, tu as fini par devenir plus hargneux, téméraire mais sans pour autant le montrer aux premiers abords. en passant de plus réservé à sociable et ne montrant aucune peur, aucun tabou, tu as développé ce charme que les autres te trouvent. tu en joues, probablement, coq que tu es. tu peux en faire trop, et même si tu acceptes d'être moquée pour ton narcissisme régulier, tu sais ce que tu vaux et tu le vaux bien. (authentique) l'apprentissage de la découverte de soi t'a amené à faire le choix de faire de toi ton premier fan au même titre que ton première critique. en décidant de t'aimer, tu t'es assumé au risque d'être mal aimé, et le contraire s'est produit. tu es qui tu es, c'est ainsi. certes, il t'arrive de mentir, de faire des compromis, et cela fait partie du jeu de la vie. cela concerne énormément les dissimulations quant à ton passif dangereux ainsi que tes activités illégales. cependant, tu demeures le plus proche de la nature de ton âme au risque de te perdre. tu es même devenu parfaitement à l'aise avec ton orientation que tu ne caches pas.
groupe
la fête dans le sang, le côté je-m'en-foutiste mais bienveillant, c'était la confrérie pour toi. de toute façon, tu ne te voyais pas être dans une maison. la fête, les familiarités, partager ta chambre et vivre en communauté, tout ça te plaît. et si cela met en rage ton père, c'est un bonus non négligeable.
anecdotes
( 01 ) Mère aux désirs de grandeur, actrice du petit écran en Allemagne qui décide de conquérir Hollywood en se rendant à Los Angeles. Malgré les déboires, elle rencontre celui avec qui elle se mariera et aura des jumeaux. L'amour a des défauts mais le leur en possède qui prennent de l'ampleur. La grandeur des rêves de Madame s'amoindrit à mesure que celle du père augmente, jeune politicien en quête de succès. Là où l'amour est maigre, la force charnelle est maitresse. D'un commun accord, ils s'offrent à d'autres sans oublier de se retrouver, à jamais insatisfaits de ne pouvoir davantage s'enflammer. ( 02 ) Les jumeaux naissent et un semblant d'affection s'intensifie entre les deux parents. Deux beaux bébés, deux beaux enfants, deux bruns identiques aussi joviales qu'intrépides. De vrais teignes adorables qui n'ont de cesse de se trouver une place autre que celle de poupée pour le portrait de famille conventionnel. La rivalité aurait pu naître mais il n'en fut rien. Les deux partagent des secrets, des blagues, leur propre langage, de quoi se protéger du nuage noire qui plane au dessus de leur tête. ( 03 ) Cinq ans s'écoulent avant que la famille ne déménage sur Boston. L'appel de la carrière du père, une opportunité en or de pouvoir briller là où la sphère familiale ne cesse de s'éteindre. Devenu sénateur, il se prend pour un empereur, et à la maison, les trois lurons en font les frais. D'enfants, les jumeaux deviennent pantins, une tentative qui échoue à en oublier qu'ils sont humains. Les parents se disputent et se cachent de moins en moins, les jumeaux se rapprochent, soufflant enfin de joie qu'en sonne enfin la rupture. ( 04 ) Famille cassée, enfants délaissés. Là où la délivrance devait s'annoncer, c'est une sentence de mort qu'entendent les enfants quand les géniteurs décident de s'éloigner. La mère emporte Adrian, et le père s'empare de Logan. Elle l'emmène dans Boston, dans un appartement miteux, et le cadre change drastiquement. Il n'est plus question de retrouver l'aisance ou de se promettre le calme, c'est un bouleversement qui les attend. ( 05 ) Le divorce traîne en longueur, bataille juridique qui s'apparente plus à une querelle de récréation. Rien n'avance comme si personne ne voulait signer la fin, tout en insufflant à leur progéniture la haine du prochain. La belle maison s'est muée en petit appartement au rez-de-chaussée. Quand les appels avec Logan ne se font pas, c'est dehors que Adrian découvre une toute autre vie. Des gamins abandonnés aussi qui se cherchent et se trouvent les uns avec les autres. Il se confronte à une violence amicale comme son opposé, s'endurcit pour trouver un semblant de familiarité. Des amis, de mauvaises fréquentations comme finit par dire son père. Des mots qui lui font plaisir, découverte du sadisme, le poussant à continuer à s'assombrir là où les enfants retrouvent la vie, loin d'un cocon de famille qui n'est rien d'autre qu'un fossile en ruines. ( 06 ) De loin, son père a peu d'emprise, et c'est sa mère, qui court dans tous les sens un jour et se morfond dans son fauteuil un autre, qui tente d'élever ce gosse qui n'en a plus du tout envie. Les batailles, avec elle, il les gagne au fur et à mesure. Méchant, argumentant, incapable de gérer sa frustration comme sa colère. Il la pousse, parfois, quand elle se révolte et lui rappelle que les médicaments ne sont en rien un pansement. Il craint pour son jumeau, de vivre sous le toit d'un démon à l'apparence d'un humain semi lambda. Père avec qui le conflit est leur unique moyen de communication. Les années passent et sa mère et lui finissent par trouver un terrain d'entende. Les pardons sont échangés, et Adrian promet de se calmer. Les deux continuent leur mésaventures, pourtant, incapable de trouver un équilibre dont ils ne connaissent ni la forme, ni le fond. ( 07 ) En 2014, les parents se retrouvent, idée saugrenue et incompréhensible, qui camoufle tout un passif. Les frères ne se ressemblent plus autant et pourtant sont les mêmes, apprennent à revivre ensemble, sous le même toit et connaissent leurs premières guerres. Là où les voix s'élèvent, les bras se retrouvent sans cesse. Eux trouvent leur équilibre et Adrian reconnaît enfin qu'il connaît l'amour, peut-être le seul, en son frère. Il voit leur père mener la vie dure à Logan, incapable d'atteindre ce but. Adrian, quant à lui, se venge, en ne suivant pas le même chemin, trouvant des failles là où il le peut. Les jumeaux se promettent Harvard et de rentrer au même moment. Adrian bosse de son côté, se prépare, se lance dans une passion dans laquelle il en est aussi arrogant que capable. ( 08 ) En 2018, Harvard leur ouvre ses portes, et c'est un nouvel univers qui s'offre à eux. Adrian regoûte à une vie plus aisée, comme depuis son retour à la maison, avec un sentiment de gêne d'avoir perdu tant, d'avoir galéré plus, entouré de personnes qui ne lui inspirent nullement confiance. Certes, il a retrouvé son statut mais ce dernier ne lui a apporté que de la misère. C'est dans l'absence de tout qu'il a fait des rencontres, celles qui comptent. Alors il foire et se fait une réputation, auprès des autres sans même s'en vouloir. Il couche, il ment, il trompe, véritable pile électrique à baffer sans vergonde. Puis il tombe sur quelqu'un qui le bouleverse, lui fait manger la monnaie de sa pièce. Il apprend un peu l'humilité, ce qu'est le karma aussi bien que de tomber amoureux. Il connaît la rupture, la douleur, et le trompeur devient trompé. ( 09 ) Les années passent encore et il se construit petit à petit, se trouve un groupe d'amis et connaît avec eux un nouveau souffle, une nouvelle dynamique. De jeux puériles en instabilité amicale, il se découvre de nouvelles facultés comme l'empathie et la loyauté, à des niveaux qu'ils ne touchaient pas du coeur. Il prend un côté sérieux, plus studieux même, et décide de s'intégrer sans jamais renouer cette part de lui restée en soirée, dehors dans la rue, sur les toits de la ville ou au fond des boîtes, sur la piste de danse comme les toilettes. Il rejoint l'équipe de baseball, doit prendre sur lui tout en faisant acte de travail d'équipe. Et il prend plaisir, pour la première fois depuis bien longtemps. Il n'est pas aussi stable qu'il le faudrait mais il s'améliore, contre quelques attentes. ( 10 ) La relation toxique avec son père se transforme en belle hypocrisie, en couteaux tirés dissimulés sous des phrases prononcées d'une langue acérée. Avec sa mère, c'est la sympathie mais l'absence d'amour, un amour qu'elle tente de raviver sans réaliser, toujours, qu'il n'a jamais brûlé. Il n'y a que Logan, son jumeau, pour qui il pourrait tuer, tout donner. Dans un coin de sa tête, c'est toujours eux-deux contre le reste du monde - ou plutôt eux-deux ensemble et survivant lors de la fin du monde.