ft. @salem king
danse, le brasier. valse destructrice qui consume et qui laisse rien derrière, seulement la beauté des cendres. parfum de ravage. distance qui s'efface, encore. si près du prince que j'peux la voir frémir, la couronne sur ton crâne. vacillante, prête à s'échouer. pas si désirables tes merveilles, sous lumière cruelle des vérités. capte tes dents serrées, freine le rictus sous la canine. balle qu'on s'balance au-dessus d'un invisible filet. pathétique hypnose. - regarde-moi alors, salem.. épave de rage, stagne sur tes secrets. souffle coupé quand c'est le tien qui vient me réchauffer. décharge amère. l'échine se tend, mordue par la tempête qu'on essaie plus d'apaiser. menace en murmure, l'air se fait rare. palpable, le danger qui glisse sur le derme mais pas assez pour me faire reculer, attire encore plus près. pointes des pieds vissées sur ton navire, les talons se décollent pour effleurer tes traits. caresse vénéneuse. détaillé la toile parfaite, peinte par maître de l'illusion. - j'savais déjà que t'étais vicieux. la voix basse, grave, vibrante d'intensité contenue. plantent les opales dans les tiennes, espace envahi. les boucles viennent effleurer ta mâchoire, les lippes murmurer au bord des tiennes. - te loupe surtout pas..
(Zorah Stahl)
mirage nocturne
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