Les originesorigines chinoises, et d'autres sont peut-être cachées sans en savoir réellement l'image qui s'dessine.
feat. ning yizhuo
septembre 18, 2002. boston, usa. les pieds qui ont brisé l'bitume, l'esprit qu'a craché les rires dans l'pays d'ailleurs. d'ici mais l'ancêtre a toujours causé d'une autre contrée.
américaine les traits du visage qui gueulent pas c'pays donné par des esprits. mais elle est né ici, pas là-bas.
célibataire l'cœur à prendre pour être maudit. sait jamais tenir l'amour en laisse, vagabond décide de l'abandon. n'a eu qu'des hommes pour tristes victimes. aucune étiquette sur l'front, a jamais su s'enlacer des règles bien dictées.
septembre et la troisième année. et les arts, elle les épouse d'ses formes qui bougent au rythme des sons. licence de danse, pour se spécialiser bien plus dans l'flou de son crâne. à la recherche d'un emploi quand la fin d'l'année a sonné la fin du dernier contrat. un peu d'vacances, vivre d'économies, pour espérer pas s'noyer pour la rentrée prochaine. merci l'ancêtre pour les p'tits billets glissés dans le secret.
c'modeste, mais assez pour continuer à sourire à la fin du mois. l'taff est précieux, l'argent compté au moindre centime dépensé. craindre la faillite d'un compte déjà bien plaintif. mais y'a rien d'mieux pour elle, que vivre la vie qu'elle a.
Le caractère
l'crâne ailleurs, c'est c'qu'on appelle le rêveur. l'a jamais su retomber les pieds sur terre, quand l'esprit divague, quand il s'permet de plus bien causer. y'a ce sourire béat sur les lèvres, les tordues pour faire croire à un semblant d'paix. efface les mauvaises émotions à coup d'gomme magique, mais ça s'effrite dès que ça touche l'mal. parce qu'à prétendre que rien touche, ça finit par causer l'autodestruction. bombe à retardement d'émotion, c'est l'euphorie qu'elle crache dans un débit d'paroles qu'on veut bien lui accorder. c'la peur de causer seule.. elle a juste l'air trop sage, ça signifie juste la noyade dans le marécage de certaines pensées qui l'attaquent, droit vers la gorge. à tenter d'se sauver du bouffon, l'sombre qui mérite un peu de lumière. tenter d'vivre pour effacer les erreurs de l'équation. parce qu'elle est bien mignonne, l'esprit qui s'ouvre à n'importe quoi, parce que y'a tout qui passionne, l'être humain au centre de ses fantaisies. mais elle s'croira toujours de trop, alors y'aura plus aucun son qui sortira, jusqu'à ce qu'on lui rappelle d'exister. si tendre, mais si tiraillé par un elle qui lui parle bien mal. la peur effroyable que tout s'effondre quand elle construit bien l'château de cartes. la peur immonde que tout s'effondre, quand elle a eu l'sourire à faire le château de sable. son souffle comme bourreau. se rapproche, cause les dégâts, retient jamais assez la leçon. s'attache bien trop pour savoir mettre fin au désastre. maudite mais si aimante, malédiction avec la gueule d'une bénédiction. jamais d'sa faute, quand elle, elle veut répandre que l'bien. y'a juste à espérer pouvoir lui prouver l'contraire des horreurs hurlées dans son p'tit crâne cassé.
Les anecdotes
- ( 01 )l'produit du pur, l'gosse immaculé après la croyance qu'les corps l'accepteraient jamais. 2002, septembre 18. elle a gueulé des pleurs, eux, ils ont ri. on a raconté que c'était ça, l'bonheur, ancêtre a pas eu d'cesse de lui répéter entre les crises de pleurs, l'manque évident de deux gens qu'ont jamais su être présents jusqu'au bout. pas leur faute, l'a toujours su, l'gamine, mais à vivre qu'à peine quatre ans avec des souvenirs, l'a voulu plus, sans jamais avoir victoire.
privée d'l'amour, le récit est long, la douleur dans l'cœur, la poitrine lourde, et le sens honteux d'une rancœur qui a jamais su s'effacer. - ( 02 )on appelle ça la mort. c'qui tue les bons sentiments, c'qui fait marrer les gosses habillés tout d'noir. y'a jamais eu la compréhension, d'pourquoi on portait aucune couleur le jour où la pluie s'faisait le jeu d'acteur dramatique de tomber sur la pierre grise immaculée. ancêtre tenait la main, na pas lâché la gamine qui aurait sans doute sauter là pour plus quitter l'peu de joie qu'on lui avait appris comme le bénit. y'en a eu, c'jour-là, du remord conjuré, de la rancœur qui a commencé à naître pour s'faire cracher dans la figure vieillissante, comme si elle en pouvait quelque chose, qu'ren se demandera aujourd'hui. mars, 2007, c'est la date marquée dans le calendrier, pour s'recueillir sur leur nouvelle maison. prier, leur causer, d'tout, de n'importe quoi, du bruit comme du silence. salut, papa. salut, maman. c'est ren.
- ( 03 )ancêtre, c'toi qui éduque. quelle cruauté d'lui balancer ce surnom, grand-mère qui a su protéger la p'tite gamine qui s'laissait aller dans l'mauvais côté. c'était plus simple, d'vivre dans cette petite maison décorée pour l'occasion, des racines qu'elle lui a inculqué jusqu'à la faire jongler entre deux langues. l'sang, les origines, et les racines qui se sont mêlées dans c'bordel de langue. a replacé dans son crâne les vestiges d'un autrefois qu'ils lui auraient sûrement pas appris, lui a inculqué dans le crâne des valeurs qui se sont fait trop vieillissantes au fil du temps. génération décadente, et elle lui a gueulé après, l'ancêtre, à force de la voir grandir. y'a cette fierté pourtant, d'voir comme la gosse, elle s'permet de prendre la vie sans s'laisser faire.
- ( 04 )mensonge, c'mal, de mentir, ça fait pourrir la langue. y'a les signes d'une dérive, les yeux tristes s'baladent sur le vide. c'est vertigineux, mais y'a jamais eu la pensée d'goûter au vide. l'sombre s'est infiltré, l'mal a commencé à lui causer. et quand t'as à peine dix ans, il fiat peur, l'mal. d'observer les autres bambins s'éclater dans la cour de récréation, d'voir les choses dans leur version joliment colorée, faut s'demander si y'a un pas un souci dans les neurones. c'est défectueux, mais elle l'a jamais avoué. y'a les sourires sur les photos d'famille, les rires dans ces anniversaires organisés pour offrir l'enfance correcte à celle qui s'faisait grignoter. dix ans, gamine à s'demander ce qui cloche réellement. travaille bien à l'école, la gosse. a des amis dans l'cercle élargit. parce qu'à inspirer la sympathie, elle en fait, des convaincus d'sa compagnie. mais la sensation d'solitude, elle faisait germer l'idée qu'c'était de trop, sa présence.
- ( 05 )alors faut s'changer les idées. faut trouver l'secret pour s'enfuir des idées nocives. y'a eu l'instrument, violoncelle est devenu l'adoré, les pieds cassés à l'ancêtre pour pouvoir en jouer, payer des cours qui ont porté leur fruit. parce qu'elle était bien docile, gamine, s'est amusée sur des notes qu'elle jouait d'perfection.
on lui a dit, bordel, t'es un bon cliché.les doigts étaient doués, mais l'corps réagissait mieux, quand les muscles s'éveillaient plus facilement qu'un crâne qui a gobé les leçons par cœur. elle a rien que onze ans, quand l'instrument devient la pièce maîtresse d'son corps. mais ça jalouse, des gosses, c'est cruel. ça murmure, ça évite, popularité s'casse la figure à l'entrée des répétitions. orchestre de l'école, jusqu'au 7th grade uniquement. parce que faut pas faire d'l'ombre aux autres, faut leur laisser une chance.quand ils lui accordent pas la sienne. - ( 06 )faut trouver une autre solution. les traditions, ça cause bien plus qu'une langue bien maniée, bien plus que les effrontés qui apprennent les grossièretés pour s'moquer des vieux d'à côté. ancêtre a deviné, comme ça partait vers le vide. parce qu'elle a vu, comme l'corps avait la musique comme tremblement dans tout l'intérieur. poussée dans la danse. l'instrument délaissé sans jamais foutre à la corbeille la moindre leçon gravée dans l'cerveau. elle a treize ans. à râler, quand l'attirance a pas été immédiate, à traîner des pieds dans ces cours où la vieille s'asseyait pour s'assurer d'aucune fuite. mais ça a grandit, la passion, l'besoin de s'y rendre sans besoin de compagnie, l'sourire aux lèvres. des démons en moins, ont fini par la fermer. et dans l'traditionnel, elle s'est spécialisée dans les premiers temps, jusqu'à ouvrir l'esprit à bien plus fort, à épuiser l'corps jusqu'à ressentir l'adrénaline balancée par chaque courbature des muscles. l'corps tremble, mais son sourire brise les joues, au diable la peau saine. parce qu'à grandir, c'est la danse qu'elle a fait son monde, sans rien qui s'brise autour.
- ( 07 )et d'son monde, elle a nourrit l'besoin d'ailleurs. l'imaginaire s'est amplifié, dans le besoin de voir d'autres mondes, qu'son corps s'mettent à rêvasser sur des notes que les gens écoutent d'une oreille distraite. c'est l'style qu'elle met en place, des bouquins qui s'empilent dans un coin d'la chambre. et l'ancêtre, elle observe, comme son p'tit crâne s'forge un monde bien à elle. d'musique, de danse, et d'ailleurs. et elle a sûrement que seize ans, quand y'a l'univers de ce qu'on invisible qui passionne. ésotérisme s'intègre dans l'univers, s'mêle à elle, charme, le sujet. s'en suit la lithothérapie, aux doigts qui font rouler entre eux les pierres que les autres semblent ne voir comme des objets si jolis, quand elle en voit tant de facultés. dans son ailleurs, elle se plaît, mais l'mal, il guette, en arrière-fond.
- ( 08 )mais si l'mal guette, il dévore la bête. parce que y'a le problème qui revient, balaie juste d'un regard un esprit qui s'est entiché des bouées. noyade brutale. parce qu'elle s'est fait entraîner dans ses tourmentes, et l'regard a perdu les étincelles. sur les cordes, la tristesse s'est délaissée. chante aux malheurs, délaisse les univers qui tournent autour d'elle, tentent de hurler pour attirer son attention malade. bateau veut couler, quand elle, elle tente de se raccrocher. alors y'a eu c'qu'on appelle la mauvaise influence. au bord des lèvres, l'filtre s'est suspendu. l'esprit embrumé, pour tenter d'oublier l'nombre de fois où ça cause jusqu'à dénigrer. c'est l'premier d'une longue lignée, à cracher la fumée dans l'dos d'une vieille qui doit pas savoir comment ça semble guérir plus que ruiner.
- ( 09 )la fin du lycée avec un goût animé d'bon sens dans les tempes. y'a eu les résultats, y'a pas eu la perfection, mais l'droit à s'ouvrir les portes de certaines universités. a raté l'occasion d'une d'entre elles, c'est les sévices de son crâne qui ont eu raison d'elle. parce qu'elle a jamais su avoir l'courage de la prestigieuse, les débuts à chialer sur un oreiller qui goûter de trop nombreuses fois l'goût salé d'son malheur. harvard lui a échappé, mais elle s'était juré l'année d'après. a quitté un coin de la ville pour un autre, juste quelques mois, l'temps d'avoir l'bon dossier. l'université northeastern pour demeure le temps de s'faire une place dans l'université prestigieuse. à bosser sur l'rêve, passion s'mêle, le tout forme l'ambition de pouvoir vivre le rêve. dix-neuf ans, quand elle peut enfin y mettre les pieds, les couleurs bleues comme parure.
- ( 10 )et l'monde a tourné rond. a réussit à s'replacer dans le bon atmosphère. parce que la danse anime, vidéos postées sur les réseaux sociaux jusqu'à s'épuiser, l'sourire qui dévore encore les lèvres pour preuve que c'est l'bon.
toujours le joint au bout du bec pour se féliciter.instrument prend place dans un coin d'l'appartement pour faire un joli, y touche plus réellement, dépoussière de temps en temps. troisième année, c'est l'rêve qu'elle peut effleurer en tendant les doigts vers l'plafond de ses pensées. ça tournoie autour d'elle, l'besoin de s'échapper, a trouvé un taff pas si loin du monde qu'elle s'était créé pour s'sentir mieux y'a des années. à vivre seule, l'âme s'adonne à l'art, sur les murs elle a peint des centaines de pensées, aux couleurs toujours bien maniées. d'musique elle s'enivre, d'un pinceau elle s'exprime, et son corps est le point culminant de l'association de ses sentiments explosifs. à s'lancer dans la vie nouvelle.la peur déchire les entrailles.mais elle voit, au fond là-bas, l'avenir lui tendre les bras.maladive, à s'laisser aller parfois, dans le mauvais qui l'embrasse trop bien.à d'voir s'enticher des candidatures posées, dans un coup d'vent avant l'départ. l'monde à découvrir. 2024, c'maudit, mais c'est le départ à zéro. quitte à s'oublier un été, autant s'redessiner les mois d'après.
- Code:
<pris><b>ning yizhuo</b> <span>@"ren huang"</span></pris>
(Neo Jang)