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ADIEU AU LANGAGE ⸻ isla

Elliot Monroe

Âge : 18
Lieu de naissance : nyc.
Quartier d'habitation / Colocation : colocation au 231 commonwealth ave., aux abords de la rivière charles.
Situation sentimentale : yearner ╱ sylvia plath's dead husband.
Études / Métier : scpo. agitateur communiste, unofficial troublemaker et disciple officieux de yukio mishima.
Date d'inscription : 27/06/2024
Pseudo & Pronom(s) IRL : darcy (he/him)
Icon : ADIEU AU LANGAGE ⸻ isla U4nprNeY_o
Faceclaim : elijah hewson
Crédits : Petra Von Kant (av) Scream (1996) ― wes craven ╱ waldosia, friday the 13th (1980) ― sean cunningham ╱ l'indomptable feu du printemps (2019) ― lemohang jeremiah mosese (signature) ╱ jonas mekas, tsai-ming liang, wang bing. Alfred Hitchcock Presents.
Multicomptes : nana ୨୧ (lily-rose depp)
Description (1) :

ADIEU AU LANGAGE ⸻ isla BqoslqGk_o

as i was moving ahead occasionally
⎯⎯ i saw brief glimpses of beauty ⎯⎯

➀ vive l'amour (愛情萬歲) ⸻ il est l'engeance d'un sénateur et le bâtard d'un fuyant. son nom est celui d'une icône ― son prénom, lui, promet de brûler des idoles. à chicago, sur la scène underground, un photographe dresse le cliché de la lignée monroe. elle sent la crasse, le tapage et l'outrage lubrique mais qu'importe : l'histoire s'écrit avec des idées. pas avec du sang. ➁ les rebelles du dieu néon (青少年哪吒) ⸻ prêche d'une liturgie bohème, elliot baigne dans les influences de ses parents. marxiste, maoïste et radical socialiste, son enfance se résume en trois mots : cinéma. capital. révolution. ➂ jeunesse (青春) ⸻ attisé dans sa véhémence, il s'attire toutefois bien des ennemis au point d'être contraint de se rendre régulièrement chez un psychologue. à la fin du procès de sa matrone, une sentence brutale l'expédie auprès de son paternel à new york. faute à son ingérence : puisqu'elliot est incontrôlable, tous en subissent les conséquences. i don't want to sleep alone (黑眼圈) ⸻ pas à sa place dans ce microcosme bourgeois : il se soulève, s'insurge et se braque, portant sur ses épaules le blâme de ses déboires. après tout, il est rebelle, capricieux, horripile et compile les désastres. ➄ et là-bas, quelle heure est-il ? (黑眼圈) ⸻ pour gagner son indépendance, il s'en va. l'argent d'un premier emploi au vidéoclub local suffit à lui faire prendre son envol ; la réussite de ses concours d'entrée, à intégrer la faculté d'harvard.

Description (2) :
ADIEU AU LANGAGE ⸻ isla Dcd2d07af49171316178772cd4bfd2de


(♪) joy division. the doors. jimi hendrix. radiohead. the velvet underground. cocteau twins. ringo deathstarr. sonic youth. faye wong. the brian jonestown massacre. (l) hermann hesse. milan kundera. fiodor dostoïevski. marguerite duras. et les essentiels ⸻ yukio mishima, sylvia plath, etc, etc. (c) chacun son cinéma. (+) jeunesse militante extrémiste ⸻ amateur de baseball et d'escalade.

RPS en cours :
ADIEU AU LANGAGE ⸻ isla UyweERWS_o
ADIEU AU LANGAGE ⸻ isla 8e2wQs5
Warnings : relations conflictuelles intra-familiales ‧ langage explicite ‧ politisation exacerbée.
RPS : 49
Messages : 910
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veritas
Elliot Monroe
est en ligne
STUDENT › proud member of harvard university
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t172032-elliot-monroe-elijah-hewson#8390437Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t172349-elliot-monroe-repertoire-rps#8413969Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t172297-elliot-monroe-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t172482-meetsachussets-normanjeane#8428548Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t175188-elliot-monroe-complement-de-personnage#8672642
qu'est-il resté de frantz ?
une inscription : après un long égarement, le retour.



ADIEU AU LANGAGE ⸻ isla Gu5Caoli_o


les moires sont-elles cruelles ou bien s'acharnent-elles sur elliot ? c'est une question qu'il se pose lorsqu'il sillonne les longues allées de la bibliothèque de boston. ses mains cherchent timidement son graalles damnés de la terre de frantz fanon. un livre qui lui échappe incessamment, puisqu'il, visiblement, ici aussi manque. d'abord, il croit à un complot. ensuite, à une plaisanterie divine (car n'y a t-il pas plus farceur que le tout-haut ?). mais il doit se rendre à l'évidence : ce n'est pas aujourd'hui qu'il trouvera son dû. il doit donc s'en remettre à un autre. lequel ? il l'ignore. hasardeusement, il jette son dévolu sur une nouvelle énigmatique : notes of a dirty old man de charles bukowski, le sardanapale des pauvres. truand, aède, poète et clochard dans un seul et même corps : monroe empathise avec ce trimard, pitoyable avec sa mine d'escroc. c'est lui qui distraira son esprit. c'est une certitude qui l'éprend dès lors qu'il se saisit de sa tranche.

journal d'un vieux dégueulasse est un recueil de chroniques ⸻ écho d'un temps révolu, d'une lointaine époque. l'est-il tant ? l'auteur y dresse le portrait de la société des années soixante. il en dépeint les excès, les failles et les tares en en exhumant la grossièreté autour de ses propres expériences. on y ouvre chirurgicalement son cadavre béant : on y parle de ruine, de sexe et d'alcool, dont l'empirisme laisse un goût âcre ; dont l'odieux ton donne à gerber les mots. c'est sale, crade, comme un parangon de répugnance, mais c'est pourtant le merveilleux crache-misère d'un marginal qui se révolte contre son monde. à bas la bourgeoisie, dirait-on : son écriture prône le mauvais goût ⸻ relent d'un art malade qui vomit ses tripes pour donner à souper le plus brillant des ichors. le plus illustre des dégoûts.

kundera disait ainsi :

avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch.
le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli.

une station dans laquelle elliot tend à s'immortaliser, si ça lui donne la peine de mourir.

assis dans le coin d'une pièce, rongé dans son mutisme, il suspend le temps entre ses lignes. une éternité passerait qu'il ne le réaliserait pas : chaque atome du cosmos est retenu au creux de ses pages, emprunt des caractères gras du livre qu'il triture entre ses doigts. rien ne saurait alors troubler cet équilibre immuable : seul à pareille heure, l'air paraît sanctifié par une liturgie sacrale.

pourtant, une brise s'agite.
et le menteur fixe droit devant soi.
(Elliot Monroe)



--- this is not a burial
it's a resurrection
Anonymous

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l’aube s’installe à peine. étire jambe malade, inconscience naïve, essaye de rattraper le rêve arraché. débris d’ossements qui se baladent, fêlures cicatrisés laissent la sensation douloureuse dans l’âme blessée. le mal en continue, persiste dans la tête. psyché touché, plus que le corps. jamais réparable. princesse dorée en quête d’une autre couronne. d’un autre objectif à combler. le vide vertigineux, solitude en compagnie salvatrice. à se contenter de cocher les cases, de vivre en marionnette programmée. mécanique, poupée de cendres encore chaudes. brûle le monde, laisse fumée épaisse en barrage infaillible. laisse whatsapp vibrer, paternel mis sous silence. je te déteste. toi et le contrat que t’as foutu sur ma tête. préparatifs de fiançailles organisés. nausée remonte à la gorge, évacue le stress dans les chiottes. dans les médocs. menteuse. charmeuse de son monde, reine d’imposture. maquille dégâts du coeur dans vêtements de luxure. apparence soignée, trop propre pour être réelle. traîne carcasse jusqu’à la bibliothèque, à se remplir le crâne en espérant que ça étouffe le reste. fais vibrer la porte dans un courant d’air, œillade en recherche. coin favoris que t’as volé, installé à ma place. d’habitude, c’est vide ici. trop tôt pour venir s’enterrer dans les allées de papiers. en face, silhouette s’impose, présence froide vient geler tes sens. jusqu’à ce que tu me vois. les orbes glissent jusqu’à la couverture. esquisse le rictus en retombant sur l’assise. - il te fascine ? menton pointe le livre, tes doigts enracinés dedans. - c’est le côté torturé qui te plaît ? en obsession malsaine, que tu dévores en silence.

@Elliot Monroe
(Invité)
Elliot Monroe

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Crédits : Petra Von Kant (av) Scream (1996) ― wes craven ╱ waldosia, friday the 13th (1980) ― sean cunningham ╱ l'indomptable feu du printemps (2019) ― lemohang jeremiah mosese (signature) ╱ jonas mekas, tsai-ming liang, wang bing. Alfred Hitchcock Presents.
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➀ vive l'amour (愛情萬歲) ⸻ il est l'engeance d'un sénateur et le bâtard d'un fuyant. son nom est celui d'une icône ― son prénom, lui, promet de brûler des idoles. à chicago, sur la scène underground, un photographe dresse le cliché de la lignée monroe. elle sent la crasse, le tapage et l'outrage lubrique mais qu'importe : l'histoire s'écrit avec des idées. pas avec du sang. ➁ les rebelles du dieu néon (青少年哪吒) ⸻ prêche d'une liturgie bohème, elliot baigne dans les influences de ses parents. marxiste, maoïste et radical socialiste, son enfance se résume en trois mots : cinéma. capital. révolution. ➂ jeunesse (青春) ⸻ attisé dans sa véhémence, il s'attire toutefois bien des ennemis au point d'être contraint de se rendre régulièrement chez un psychologue. à la fin du procès de sa matrone, une sentence brutale l'expédie auprès de son paternel à new york. faute à son ingérence : puisqu'elliot est incontrôlable, tous en subissent les conséquences. i don't want to sleep alone (黑眼圈) ⸻ pas à sa place dans ce microcosme bourgeois : il se soulève, s'insurge et se braque, portant sur ses épaules le blâme de ses déboires. après tout, il est rebelle, capricieux, horripile et compile les désastres. ➄ et là-bas, quelle heure est-il ? (黑眼圈) ⸻ pour gagner son indépendance, il s'en va. l'argent d'un premier emploi au vidéoclub local suffit à lui faire prendre son envol ; la réussite de ses concours d'entrée, à intégrer la faculté d'harvard.

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(♪) joy division. the doors. jimi hendrix. radiohead. the velvet underground. cocteau twins. ringo deathstarr. sonic youth. faye wong. the brian jonestown massacre. (l) hermann hesse. milan kundera. fiodor dostoïevski. marguerite duras. et les essentiels ⸻ yukio mishima, sylvia plath, etc, etc. (c) chacun son cinéma. (+) jeunesse militante extrémiste ⸻ amateur de baseball et d'escalade.

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tw ⸻ vulgarité

abrupte, sa voix finit par rompre le silence avec l'insupportable impression de se voir peser sur ses épaules un jugement narquois. après tout, ce regard, elliot le connaît bien : c'est le même qu'il renvoie dans ses mauvais jours, les yeux brillant de la plus solennelle expression d'une moquerie polie, affable. jouerait-elle avec ses cartes ? l'étrangère appuie par ses questions sa blessure intérieure ⸻ celle du juge jugé en retour, presque coupable. lorsqu'il se redresse, il la jauge, comme une rétribution orgueilleuse à son égard. il l'analyse. la scrute. puis, calmement, lâche :

peut-être.

... en une suspension hochant vers l'affirmative, originale. il y a en bukowski un miroir qui reflète ce qu'il y a de plus trivial chez lui. sa marginalité, d'une part ⸻ et puis sans doute la part secrète, aussi, d'une misanthropie indicible. à part. il le réalise lorsqu'il glisse une œillade sur sa voisine avec une pointe dissimulée de mépris : elle est tout ce que les poètes détestaient durant leur siècle maudit ⸻ tantôt sorcière, tantôt mégère, tantôt affabulatrice.

toutefois, contrairement à ce qu'elle pense, il ne les trouve pas aussi torturés qu'on ne le dit. s'ils subissent le mal de leur époque, ils se complaisent également dans la douleur d'être des parias ⸻ spectres fantoches d'un idéal socratique. les réprouvés s'enivrent souvent de leur éviction : elle leur donne la sensation d'être un martyr. diogène aurait-il été diogène si sa cité avait voulu de lui ? non : de même qu'elliot est persuadé qu'il n'a offensé alexandre que dans l'unique but de le faire revenir à lui. car c'est ainsi, à ses yeux, qu'ils entretiennent la fascination qu'on leur estime : non pas dans leur mal, mais dans le fait d'embrasser la solitude qui les avilie.

une vanité qui le captive. alors, lire de la poésie revient à contempler une nature morte. à brasser une pensée figée, pourrie, qui, à force de vers et de verve vidangée, se décompose et se putréfie. on fouille dans les poubelles des lettres : on y trouve charles bukowski.

il existe une forme de beauté dans la laideur, qu'il dit. je pense que c'est cette idée qui m'a attiré jusqu'à lui. après tout, le titre est assez explicite. baudelaire, probablement, chialerait sur une métrique aussi subtile. il laisse traîner une pause avant de lâcher dans une indistincte pique : mais l'inverse est vrai aussi. puis, ses yeux, posés sur elle, doucement se plissent.

car il ne songe pas une seule seconde à ce qu'elle puisse saisir ses dires. ce n'est pas tant par roguerie : après tout, bien que mauvais, le garçon n'est pas de ceux qui infligent ⸻ quoique ⸻ gratuitement des avanies. simplement que de malheureuses circonstances l'ont mené à se braquer à l'instant même où elle s'est adressée à lui. après tout, le ton, la voix, le geste et l'habitude de la condescendance livrée et subie l'ont poussé dans ses retranchements, au point où son attitude l'a poussé à se mettre sur la défensive. cette posture, elliot la connaît trop bien : c'est celle des filles dédaigneuses de manhattan. des connasses de new york city. l'idée de faire quatre heures de route pour revoir les même silhouettes lui donne envie de vomir. toutefois, sa magnanimité l'engage à ne pas précipiter son verdict : ainsi, l'inconnue et ses grands airs peuvent toujours lui réserver bien des surprises.

tiens, écoute. son index froisse le papier puis tourne une page pour révéler celle d'après. en police courier new (les lettres bavent un peu : il réalise qu'il n'y a pas que le journal qui est dégueulasse dans cette nouvelle), il cite à sa locutrice le plus chic des extraits :


génial, pas vrai ?

(Elliot Monroe)



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