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Délicieuses retrouvailles - Damaris

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L'été était enfin arrivé. Le beau temps, la plage, le surf, la glande, les filles de rêve sur la plage. Tout était parfait durant cette période. L'on pouvait abandonner les révisions, le stress des exams, l'école même, pour s'adonner à tout ce qui nous plaisait temps. Pour Charlie, c'était principalement surfer, lire, et passer du temps avec sa très chère sœur. Non pas que la vision des sirènes ne lui déplaise non, loin de là. Mais, étant de nature timide, il est toujours difficile d'aller aborder une jeune femme, encore plus quand celle-ci est à peu de choses près l'idéal féminin que la plupart des hommes se représente. Et … Étrangement, les plages que le français arpentait étaient bien souvent peuplés de ces sylphides, ainsi, bien souvent, il restait en retrait, profitant seulement du spectacle qui s'offrait à lui.

Mais, cette année était différente, Harvard avait organisé une chose étrange appelée Summer Camp. Tout les élèves désireux d'y participer étaient intégrés à diverses équipes qui devraient s'affronter dans diverses épreuves, en plus de vivre dans un luxueux hôtel, dans un endroit de rêve. Charlie n'avait pas encore vraiment eu l'occasion de faire connaissance de ces … Collègues de jeu. Étant de nature solitaire, le contact ne lui était jamais facile, il lui fallait du temps. Malgré tout, en ce jour, il avait prit son courage à deux mains se motivant pour aller parler à ces camarades. Descendant dans le hall, le jeune homme chercha des visages connus du regard, essayant de retrouver certains membres de son équipe, mais … Son regard fut attiré par autre chose, par une jeune femme. Ce n'est pas sa beauté qui attira l’œil non. Enfin, n'allez pas croire que cette demoiselle était moche, bien au contraire, une ravissante blonde, tout droit descendu des plus merveilleux endroits que notre  Seigneur ait créé. D'aucuns parleraient d'ange, d'autres de diablesse venue ensorceler les pauvres mortels que nous sommes. Un visage radieux, un regard envoûtant, capable de faire tomber n'importe quel être, un sourire empli de la chaleur des astres, capables de réchauffer les cœurs, qu'importe les ténèbres pouvant les habiter, enfin, une grâce empruntée aux Dieux. Et pourtant, non, ce ne fut pas à cause de cela que Charlie la regarda. Non, lorsqu'il perçu cet être venu d'ailleurs, des images lui vinrent, des souvenirs de jours heureux, de mots échangés,  de la passion, de l'amour, et des larmes. Son cœur se mit à battre de plus en plus fort. Était-elle … Non … Impensable. Durant de nombreuses années, le jeune français avait entretenu une relation épistolaire avec une jeune russe, répondant au nom de Damaris Lipovetsky, une superbe blonde pour qui il avait eu de lourds sentiments, avant de perdre le contact. Et si … C'était-elle ? Tout en elle lui rappelait les photos qu'il avait reçu d'elle il y a des années.

Il devait en avoir le cœur net … Alors, le jeune homme s'avança, sentant son cœur se nouer de plus en plus à chacun de ses pas, l’appréhension, la peur de passer pour un idiot, et … Plein d'autres choses. Après tout, que ferait-il si c'était elle ? Comment réagirait ? Que dirait-il maintenant qu'il l'a en face de lui ? Ça y est … Elle était-là, dos à lui, à portée de main. Le jeune homme resta là, planté quelques secondes afin de trouver le courage de la toucher pour attirer son attention. Une simple main chaleureuse déposée sur l'épaule lui demanda de grands efforts, mais … Elle se retourna, lui rougit légèrement, se retrouvant désarmé devant ce si beau spectacle. Que faire ? Dis quelque chose si tu ne veux pas passer pour un con ! A nouveau, il lui fallut une poignée de secondes pour trouver la force de dire quelque chose.

« Je heu … Excuse-moi mais … Serais-tu …. Je … Serais-tu Damaris ? »
Malgré la gêne et son mal-être, Charlie tenta un léger sourire amical.
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Le summer Camp avait commencé hier, sa allait être ma première fois, je n'y connaissait absolument rien à cette compétition mais la présence de mes camarades avec qui je suis assez proche l'aide à s'adapter à cette bataille et celle-ci fera tout pour aider son équipe à remporter ce summer camp. Harvard ne cessé de parler de sa depuis quelques mois.
On était tous dans ce magnifique hôtel, il représenté tout ce dont j'avais l'habitude, le luxe, un service express et à la hauteur, la propreté et tout ce qui s'en suit.. Je me sentait comme un poisson dans l'eau dans ce bel endroit .
Aujourd'hui l'envie de prendre l'air m'avait tenté, après quelques heures de préparation habituelle je descendis à la reception pour faire une petite promenade, il faisait un temps ensoleillé, un temps à aller à la plage même . Je descendais les escaliers doucement en observant tout le beau monde qui se pressé devant le contoire, vu de là on aurait dit que tout le monde était en mode " speed " . Heureusement pour moi que le travail n'est qu'une option facultative grâce à la richesse de mes parents et que je n'es pas besoin de me salir les mains ou d'écouter tous ces clients se plaindre à longueur de journée.

J'avancé vers la sortie d'un pas assez déterminé, je me sentais renfermé malgré la grandeur de cet hôtel, les sorties me manqué, les soirées aussi, j'avais aussi besoin de réflechir à tous ce qui m'entourait, une lourde reflexion sur ma petite vie de princesse s'impose, il fallait que je fasse le tri .. Perdue au fond de moi même, je repris mes esprits en sentant une petite pression au niveau de l'épaule droite, je me retourna d'un bond, j'observa un visage qui ne me disait rien à première vu .. Un homme châtain, de taille moyenne voir grande pour moi, les yeux noisette et un teint blanc, il ne venait pas d'Amérique vu son accent ni même de Russie.. Mais qu'est ce qu'il me veut lui ! Je sortis de mes pensées pour enfin répondre à sa question. - Sa dépend tu lui veux quoi à Damaris ? Plus je l'observais et plus son visage me rappelait quelqu'un.. Mais qui ? Je ne me souviens absolument plus, il est dans mon équipe .. Peut-être que c'est pour sa que j'ai cette impression de le connaître . Je le regarda en croisant les bras et lâchant un soufflement d'impatience.
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C'était … Elle … Vraiment elle. Damaris … La Damaris, celle qui avait pendant tant d'années fait battre son cœur, occupé si souvent son esprit, ses rêves. Celle a qui il devait tant de rires, et tant de pleurs. Oui, des pleurs. Comment réagir lorsque la personne que l'on aime vit si loin, dans un autre pays ? Savoir que d'autres peuvent la voir, lui parler, l'enlacer, et bien d'autres. Comment réagir lorsque l'on sait que cette beauté divine ne nous éclairera jamais ? Il n'y a que les pleurs pour cela.

C'est avec des pleurs toujours, que Charlie accueillit la nouvelle. C'était bel et bien la bonne personne. Son cœur accéléra vivement, tandis que ses yeux s'humidifièrent pour, peu à peu laisser place à des larmes de joies. Quel bonheur de la retrouver ! Quelle chance surtout, deux étrangers se retrouvant dans un même lieu, dans un pays tout autre, bien loin de chez eux. Cependant, elle ne le reconnut pas, mais, cela n'affecta pas notre très cher étudiant, qui, dans un élan d'euphorie la prit dans ses bras, et se mit à déverser d'autres larmes.

« C'est toi … Je … N'aurais jamais cru te … Te voir un jour c'est … Je … Je suis si heureux ... »



Après quelques instants de douceur, il se retira, et, compris très vite que la belle ne l'avait pas reconnu. Cette fois-ci, le choc fut plus lourd. L'avait-elle oublié ? Après tant d'années à s'échanger de douces paroles d'amour, faisant de leur mieux pour communiquer dans cette langue qui leur était étrangère. Son regard en disait long. Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Alors, avec une infinie douceur, le jeune homme prit la main de la russe, venant la caresser de l'autre main, pour enfin se présenter, toujours quelques larmes s'échappant de ses yeux.

« Je … C'est moi … Charlie … Charlie Wilcox … Tu … Tu m'as pas oublié hein ? »

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