tentations dorées (naim & andrea)

aéroport de kyoto - 17h, 06.07.24
@Andréa Davenport - l'impatience, pulsions électriques qui laissent sursauter cette jambe, chaque secondes qui défilent. sans savoir, vraiment pourquoi. la blonde qui a jeté l'huile sur le brasier. flammes qui brulent les entrailles quand les billes tombent sur les visages qui ressortent de la porte. l'arche où s'achève l'inconnu, commence le chaos des pensées. relevé de ton banc, l'épaule trouve le mur, en face de la sortie. les bras croisés contre le palpitant. ébènes qui l'attendent, chevelure dorée. d'en apercevoir la couleur parmi les autres, insignifiantes. frissons qui s'envolent quand tu l'aperçois, la silhouette féminine. un simple sourire quand les regards se croisent et t'attends la sans bouger.

Une robe noire ce qu'il y a de plus banal, quoique peut-être un peu trop courte. Les cheveux ondulés que tu rassembles en un chignon désorganisé pour être à l'aise durant le vol. Tu regardes par le hublot puis dans l'allée. Tu trouves le temps long, même avec le casque sur les oreilles. Quand tu atterris enfin, t'es soulagée d'être loin de Boston, ça ne peut que te faire du bien. Cheveux libérés, comme ton esprit, tu soupires, heureuse d'avoir pris la décision de venir. Tu attrapes ta valise, rallumes ton portable juste au cas où et finalement, tout est fluide, tu le retrouves assez facilement. Sourire qui se dessine finalement sur ton visage lorsque tu croises le sien, tu t'approches lentement, bagage toujours à la main. J'espère que tu ne m'as pas trop attendu... Tu viens murmurer ses mots à son oreille avant que tes dents ne viennent gentiment capturer cette dernière. La bise était trop formelle et un smack trop sentimental, tu préfères agir comme tu le sens. Après tout, il t'a demandé d'être toi-même et ça te définit plutôt bien. @Naim Wolford

@Andréa Davenport - blonde qui s'avance vers toi. pas de chat, tentatrice qui s'approche. murmures a tes oreilles, l'électricité dans le corps. mains qui embrassent naturellement sa taille. lèvres qui s'étirent, déforme le visage. la journée que je suis là. faux, peut être. bénéfice du doute, d'un instant. sentiment étrange, interfère au fond des entrailles. le bras qui entoure son corps, presque inconnue, quand quelques semaines avant, c'était la tienne de blonde. ébènes qui descendent le long de son corps, admire sans gêne, les traits qui s'en dessinent. visage qui s'engouffre dans son cou un instant, laisse un baiser. murmure contre sa peau. j'attends depuis trop longtemps là. pour manger sa peau.

Tu ne sais pas si c'est vrai, si c'est faux mais en réalité, tu t'en fous complètement. Tu trouves l'idée excitante alors, tu as envie d'y croire. Comme un renouveau, sans interdit, sans limite, barrière à ne pas franchir. T'as le droit d'être qui tu veux, toi ou une autre puisqu'après tout, vous ne vous connaissez pas vraiment. Peut-être qu'il t'a menti sur toute la ligne. Peut-être que tu en as fait de même. Cette proximité naissante, que tu n'as connu avec personne d'autre que Levy ces derniers mois, te déstabilise. C'est à la fois étrange et réconfortant de savoir que tu peux plaire à un autre mec. Peut-être que tu t'es trop négligée et qu'il est temps de reprendre les rennes. Picotements dans le ventre quand il resserre sa poigne et murmure contre ta peau. Tu pivotes légèrement la tête pour lui laisser champ libre. Et le vol a été aussi long que la semaine. Autant dire que toi aussi t'attendais ce moment. @Naim Wolford

@Andréa Davenport - naturel, pourtant. pseudo rencontre. visages qui se redécouvrent des années après s'être à peine vus entre les murs de la maison rose. connexion physique, les corps qui s'appellent, écho de vos messages indiscrets. poumons qui laissent s'extirper les ricanements. c'est toi qui a besoin de retrouver de l'énergie peut être.long voyage jusqu'ici. jusqu'à toi. un oeil qui tombe sur sa valise, une main qui attrape la poignet relevée. gentleman, au minimum. fond du couloir à droite. les chiottes. élus de vos fantasmes synthétiques à travers deux écrans. phalanges qui enroulent encore si facilement autour de sa taille, son corps contre le tiens.  

Les autres personnes semblent fades, sans réel intérêt. Quelques jours seulement que tu étais sur meetsme et tu étais déjà en train de te demander s'il fallait revoir tes critères à la baisse. Il a su te taper dans l'oeil de part son franc parler. Peut-être que tu te risquerais même à dire qu'il est ton double au masculin. Quoiqu'il en soit, tu ne regrettes absolument pas d'avoir atterri aujourd'hui. Il m'en reste assez, t'en fais pas. Tu lui adresses un clin d'oeil avant d'hausser les sourcils quand il t'indique la direction à prendre. Sourire espiègle collé sur les lippes tandis que tu fais un quart de tour pour marcher vers le point culminant. Il t'emboite le pas et tu anticipes déjà : J'opte pour ceux des filles. C'est toujours moins crade que chez les mecs. Pour avoir déjà testé les deux, autant prendre les devants et t'es persuadée qu'il sera de ton avis. @Naim Wolford

@Andréa Davenport - pas qui s'enfoncent dans le couloir déserté. fin de l'aéroport, pas le côté que tout le prend pour sortir. pas qui raisonnent entre les murs. bras qui tient sa valise, les billes qui tombent sur la chute de ses reins masqués par le tissus noir. ébènes qui se heurtent à la peau de ses cuisses. derme qui t'appelle, hurle ton prénom. ouais ouais très bien. rien écouté, les pensées fermées. entrailles qui s'enflamment, retrouve dans les souvenirs précieusement gardés, son ensemble maillot de bain, le noir. corps épais qui s'est glissé derrière elle, pousse son dos de ton torse pour s'engouffrer dans la pièce déserte. enveloppes charnelles qui se heurtent à l'évier en face, valise lâchée. elle est de dos à toi, vos silhouette dans le miroir en face. son bassin qui cogne ma porcelaine de l'evier. mains qui se posent sur les hanches, visage au dessus de son épaule, trouve son regard dans vos reflets. dis moi que tu tiens pas à ta culotte. que t'as envie d'arracher, maintenant.

@Andréa Davenport -