You could mean everything to me (Harlem & Griffith)

Ravalant ton orgueuil - chose que tu fais essentiellement jamais, en temps normal - tu t'es approché d'Harlem et des trois imbéciles, servant ton habituelle attitude ou presque, te faisant peut-être un peu plus charmant que chiant. T'as l'air détaché, mais ton bras nonchalamment posé sur les épaules d'Harlou, le surnom que tu lances alors que c'est pas ce que t'utilises rarement… Tu sais que le triplet voit clair dans ton jeu, parce qu'il ne te lance pas de regard de travers, parce qu'il ne te pince pas pour que t'arrêtes tes conneries. Non, au contraire, il te relance, proposant d'aller boire un verre en leur compagnie.

- Toujours partant pour s'amuser, laisses-tu entendre, faussement joyeux, alors que t'en grogne en dedans.

Vrai, t'es bien souvent partant pour t'amuser et t'aurais aucun problème à t'amuser à découvrir les nouveaux cocktails proposés avec Harlem …ce sont les trois imbéciles qui le regardent comme s'ils voulaient le bouffer et que vous devez traîner comme des boulets qui t'emmerdent royalement.

***

Le trio de mousquetaires finalement abandonné quelque part, tu tiens ton sourire plaqué sur tes lèvres jusqu'à passer l'encadrement. La porte de la chambre d'hôtel se refermant derrière toi, tu t'y appuies, attrappant le new-yorkais par la taille, la ramenant contre ton bassin durement, l'emprisonnant, son dos contre ton torse. Tes mains explorant la découpe de ses muscles, l'une frôlant la limite de son maillot alors que l'autre remonte vers sa gorge, lui faisant relever la tête pour l'appuyer contre toi. Il a assez testé ta patience…

- Tu me refais plus jamais ça, Harlem, grondes-tu à son oreille. Quand t'es avec moi, t'es seulement qu'à moi. Y'a que moi qui pose mes mains sur ton corps. Y'a que moi qui te fait frissonner de plaisir, susurres-tu alors que tes lèvres frôlent la peau de son cou et que tu lui offres une caresse un peu trop aérienne au-dessus de son short. T'as fait le gentil toutou tout au long de la présence des trois énergumènes, t'as pas l'intention de recommencer de si tôt. Ni même jamais. Et je veux que tu sois à moi aussi souvent que possible, avoues-tu avec un grondement rauque, alors que tu goûtes finalement sa peau et appuies tes caresses. Je veux t'entendre gémir mon prénom toute la nuit, laisses-tu savoir, promettant muettement de faire en sorte que ça arrive. S'il avait moindrement l'intention de dormir, faudra qu'il revoit ses plans, parce que tant que son corps n'en restera pas tremblant et pantelant de plaisir, tu continueras de le faire gémir.

• @Harlem Wayne