Les originesAllemandes. Elle a l'Allemagne dans les veines, et peut-être un peu d'ailleurs, mais elle n'a jamais cherché à savoir.
feat. Laura Visler
Un certain 19 Octobre 1993, à Cochem en Allemagne. Une belle ville historique, riche de nature.
C'est la nationalité allemande qui s'inscrit sur ses papiers, encore et toujours, même si elle a quitté son beau pays depuis de nombreuses années.
Une biromatique qui apprécie les sentiments humains, mais une sapiosexuelle qui a besoin qu'on la stimule tant émotionnellement que psychologiquement.
Talentueuse artiste, elle est photographe et chanteuse sur son temps libre, mais surtout harpiste professionnelle affiliée au Boston Symphony Orchestra.
La jeune femme vit une vie modeste malheureusement criblée de dettes qui ne sont pas les siennes. Alors, malgré son bon salaire, l'argent ne coule pas à flot, et elle en a encore pour quelques anées pour tout rembourser.
Le caractère
Elle est la lumière du matin d'été, qui se glisse entre les feuilles des arbres et promet des jours radieux ; elle est la poésie d'un livre à la chaleur d'une bougie ; le regard bleu intense qui se perd dans les paysage ; ou bien encore le chant du vent dans les forêts des hautes montagnes. Barbara est une poète, une âme sensible, douce et rêveuse, une amoureuse de la romance et des souvenirs qu'elle immortalise dans des clichés précieux, filtrés pour les rendre à son image. Une femme des merveilles de la nature, contemplative et discrète, qui se plaît dans les discussions un peu cryptiques et savoure les esprits se prêtant à son jeu de pensées. Elle aime les jeux, mais surtout la subtilité, les regards, les sourires et les petits mots de papier ; elle aime les compliments, la discrétion et la curiosité saine, celle qui n'a pas besoin de mots pour comprendre instinctivement où sont les barrières. Son principal langage est son corps, bien avant la parole. La précision de son geste, l'insistance de son regard, elle vous communiquera le fond de sa pensée par un langage corporel éloquent. Elle parle peu ; mais elle écrit et agit beaucoup.
Les anecdotes
- ( 01 )Née dans la ville de Cochem, Barbara est l'enfant miraculeuse de parents qui avaient abandonné ; mais elle relevait davantage du cheveux sur la soupe que d'une bénédiction.
- ( 02 )Barbara a grandi dans la nature, s'éclipsant régulièrement de la ville pour aller gambader dans les bois avec son chien. Une gamine rêveuse avec des aventures plein la tête, à chercher des fées, sorcières et preux chevaliers dans derrière les troncs d'arbres ou dans les reflets des rivières.
- ( 03 )C'était compliqué pour une enfant de bien comprendre la situation de ses parents, en particulier lorsque ces derniers, d'un âge déjà avancé, semblaient plus soulagés à l'idée de la voir s'amuser dehors, que se lier à eux. En vérité, ils ne se sentaient pas l'énergie de l'élever, et la fatigue pesait sur leurs épaules.
- ( 04 )Sa mère s'éteint après un long combat contre le cancer. Barbara n'a que huit ans, et le concept de la mort, de son point de vue, n'était qu'une aventure supplémentaire. Sa perception différente du deuil compliqua on ne peut plus sa relation avec son paternel, rongé par l'absence de sa femme et la responsabilité d'une enfant différente de lui. Elle devint fantômatique, un oubli, la gamine qui rappelle ce qu'on a perdu tant de fois et qui arrive bien trop tard, quand on a plus l'envie, ni la compagnie.
- ( 05 )L'adolescence fut une période particulièrement complexe. Solitaire, livrée à elle-même, avec un père qui ne s'occupait plus de lui-même ; Barbara a remplacé le rôle de la mère pour un homme qui ne voulait plus de rien, et pire encore, qui lui reprochait d'essayer. Confusion, culpabilité, dégoût de soi, Barbara ne s'est pas épargnée. Ni psychologiquement, ni physiquement, et les séquelles seront à jamais visibles. On ne la détestait pas, on l'aimait, mais elle n'était jamais suffisante. Pas assez sociable, pas assez bavarde, pas assez drôle. Juste, pas assez.
- ( 06 )L'amour de la nature et de la musique lui a beaucoup apporté le réconfort dont elle avait besoin. Elle commence tard son apprentissage de la harpe et du chant, mais la disparition brutale de son père, qui avait pris la décision de l'abandonner à son sort, lui permis d'élargir ses horizons. Un nouveau foyer, même si temporaire, où la douceur de ses gardiens l'encouragea à se libérer au travers de l'expression musicale.
- ( 07 )Elle est majeure quand elle découvre l'héritage laissé par ses parents. Des dettes. Des dettes à n'en plus finir, car son père n'avait jamais travaillé. Il avait emprunté, trop gourmand, et vendu sa fille au moment de sa mort, car certaines dettes étaient légales ; d'autres non. Elle compris alors ses absences, ses excuses, et son souhait de la voir partir ; elle n'avait pas compris, à l'époque. Changer de ville ne l'aida pas, les créanciers savaient. Ils finissaient toujours pas savoir. Et plus elle négociait, plus les dettes s'accentuaient. Elle a espéré que la loi soit de son côté, mais il y avait toujours des barrières et des responsabilités à porter, car elle n'était plus une enfant et sans autre famille.
- ( 08 )Ses quelques années à travailler avec acharnement la menèrent une nouvelle fois au fond du trou. Plusieurs fois, elle songea à abandonner, chantonnant tristement en regardant son reflet, sa propre sirène l'invitant dans l'eau ; pourtant, elle ne le fit jamais. Peut-être que son amour de la vie, ironiquement, était bien plus grand que toutes ses peurs et ses douleurs.
- ( 09 )Les bagages sont faits et elle s'envola vers les États-Unis d'Amérique sans un regard en arrière, espérant laisser la misère d'une famille éteinte dans son ancienne demeure. Acceptée dans un conservatoire, elle y reçut une formation, puis un travail. Elle y découvrit le piano, le violon, la flûte traversière mais surtout, son grand amour de la harpe lui revint. Pendant un temps, tout lui semblait bien aller. Elle découvrit un nouveau monde, une nouvelle ville, retrouva à nouveau le sourire.
- ( 10 )L'illégalité se fiche des bordures territoriales et politiques. On la retrouva et mis à sac son appartement durant un de ses moments d'absence, et personne ne put retrouver les coupables. Et puis quelques temps après, on vint toquer à sa porte, réclamant un dû qu'elle aurait préféré oublier. Peut-être trop naïve ou peureuse, mais elle finit par s'y plier une nouvelle fois, alors tous les mois, parfois même deux fois par mois, on vient lui prendre le fruit de son labeur.
- ( 11 )Son quotidien n'a pas tant changé. Elle est seule dans son combat, s'effaçant pour n'attirer d'ennuis à personne, et a toujours cette sensation que la petite fille rêveuse qu'elle était ne l'a jamais quittée. Elle joue de la musique, elle chante, prend des photos, peint, sculpte, s'occupe l'esprit et machinalement paie les dettes de son père.
- ( 12 )Barbara aimerait qu'on la sauve. Elle aimerait qu'on vienne l'aider, qu'on fasse fuir ses démons et repousse ses ennemis à coup d'épées. Elle se fiche qu'il s'agisse d'une reine ou d'un roi, d'une princesse guerrière ou d'un chevalier. Elle prie secrètement qu'un jour, on se batte pour elle ─ mais c'est compliqué quand on maintient les autres de l'autre côté des ramparts de sa forteresse.
- ( 12 )Alors quand elle peut, elle s'enfuit. Elle change de paysage, disparaît dans la nature, s'éclipse là où elle peut respirer à plein poumons et danser sous la pluie sans être inquiétée.
- Code:
<pris><b>Laura Visler</b> <span>@"Barbara Bechler"</span></pris>
(Raven Graves)
⎡ embracing the darkness within ⎦
I'm a living legend, I'm a broken man, who are you? So who are you? Everybody's got demons and sometimes they take control. When I'm gone remember me. Chemicals I breathe, I bleed kerosene.