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It's a very very mad world ໙ Jude & Paloma

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Cela aurait pu être un samedi soir comme un autre. Oh oui, ça aurait pu, si seulement Paloma ne s'était pas mis en tête d'aller fouiner du côté des soirées étudiantes - ou non - dans le but d'avoir à l'œil tous ces jeunes inconscients qui ne prenaient visiblement pas en compte les effets nuisibles de l'alcool. Paloma n'était pas une rabat-joie mais, qu'on se le dise, elle avait en horreur tout ce qui touchait de près ou de loin aux soirées. Car, qui disait soirée, disait alcool, disait substances peu recommandables, disait rencontres douteuses, disait photos embarrassantes, disait dépravation incontrôlée et tout cela finissait à quatre pattes au beau milieu du trottoir en train d'évacuer, d'une façon plus que charmante, tout le contenu de l'estomac. Bon, Paloma avait parfois tendance à tout exagérer mais, les soirées, très peu pour elle.
Mais alors pourquoi, POURQUOI était-elle là, à jouer des coudes au milieu de ce troupeau de buffles enragés remuant sauvagement leurs derrières ? Pourquoi, au grand diable pourquoi, était-elle en train de suffoquer dans une atmosphère irrespirable, à moitié aveugle à cause des spots qui lui balançaient leur éclairage multicolore en pleine face ? POURQUOIIIIIII ?! En fait, elle-même ne savait pas trop ce qui l'avait poussé à se rendre, au péril de sa vie, dans l'une des boîtes de nuit les plus fréquentées de la ville. Peut-être se sentait-elle l'âme d'une Wonderwoman, prête à venir en aide à n'importe quel charmant personnage en train de commater dans un coin, un filet de bave dégoulinant sur son menton mal rasé ? Telle était la question.

Paloma était donc là, au beau milieu de ce que le commun des mortels appelaient une "boîte de nuit", à se demander comment ces comparses pouvaient prendre plaisir à se trémousser dans un endroit où on avait tout juste la place de se maintenir debout. Bousculée de tous les côtés, la jeune femme ne savait pas où aller pour prendre un peu l'air. Ou tout du moins, pour s'éloigner du gros balourd qui la collait depuis au moins une bonne heure. Prenant son courage à deux mains, Paloma se fraya un chemin tant bien que mal à travers les corps gigotants qui peuplaient le "dance-floor". Au passage, un individu peu délicat lui écrasa le pied avec grâce et lui fit pousser un cri qui fut couvert par la musique assourdissante. Paloma jeta un regard noir en direction de l'individu qui lui bouchait maintenant le passage. En temps normal, Paloma était quelqu'un de très agréable. Toujours souriante et se montrant rarement désagréable envers les gens, elle aimait faire de nouvelles connaissances et était toujours là en cas de besoin. Mais, remettons les choses dans leur contexte ... La jeune étudiante se trouvait dans un endroit surpeuplé, avec une musique qui lui vrillait les tympans. Elle avait chaud et les gens qui la collaient n'arrangeaient pas les choses. Et je ne vous parle même pas de l'odeur ! Et puis, il y avait ce grand baraqué qui lui avait délicatement effleuré le pied, avec ses gros sabots, et qui, à présent, l'empêchait d'aller rejoindre son havre de paix - comprenez l'un des uniques endroits de la boite où Paloma pouvait disposer d'un espace vital supérieur à deux centimètres. S'en était trop pour elle, qui avait déjà beaucoup de mal à supporter ce genre d'endroit. Une main sur les hanches, elle se campa devant l'individu indésirable et de l'autre main, tapota l'épaule du jeune homme. Elle hurla, dans l'espoir que sa petite voix puisse couvrir le brouhaha ambiant : « PARDON ! Tu m'empêches de passer, là ! ». Pas de réaction. Le grand gaillard continuait de se dandiner, les yeux fermés, vivant visiblement à fond le moment présent. Levant les yeux au ciel, Paloma se maudit intérieurement d'être venue dans cet endroit. Et de son plein grès, en plus ! « OH, KING KONG, TU PEUX ALLER REMUER TES FESSES AILLEURS, TU GÈNES ! », hurla t-elle en assénant une grande claque sur l'épaule de l'inconnu, qui se décala d'un millimètre pour la laisser passer, les yeux toujours fermés. Paloma se dépêcha de filer, sans oublier de hurler un « Merci ! » au passage. La politesse avant tout !

Se laissant tomber sur un tabouret, non loin du bar, Paloma massa sa nuque endolorie. Elle avait trouvé un petit coin où l'air était à peu près respirable et où personne ne venait lui assener de grands coups de coude ou pire, lui marcher sur les pieds. Maintenant qu'elle ne risquait plus de mourir écraser comme une mouche, la jeune étudiante put se livrer à une activité qu'elle adorait particulièrement : observer les personnes qui l'entouraient. En effet, c'était une habitude qu'elle avait toujours eu. Où qu'elle aille, elle aimait se poser dans un coin tranquille et prendre le temps de regarder son environnement. Et ici, elle avait de quoi faire ! S'installant aussi confortablement qu'elle le pouvait sur son minuscule tabouret de bar, elle entreprit de balayer la salle du regard.


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Jude Montgomery

Âge : 35
Lieu de naissance : Cambridge, Massachusetts
Quartier d'habitation / Colocation : dans une maison à South Boston qu'il a entièrement retapé lui même pendant un an
Situation sentimentale : célibataire, plus vraiment intéressé à l'idée qu'on lui piétine le coeur à nouveau
Études / Métier : pédiatre et fondateur de la clinique pédiatrique et obstétrique solidaire Rylon
Date d'inscription : 28/01/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : lovebug (marie ; elle)
Icon : It's a very very mad world ໙ Jude & Paloma  Fa2c9618ec18675b9359bab02baf0f900a1de3c3
Faceclaim : Penn Badgley
Crédits : kidd (avatar), moi (code profil)
Multicomptes : jackson brennan-jobs, eowyn clark & ascella omen
Description (1) :
JUDE
Montgomery
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Il est né et a grandi à Boston - On lui a diagnostiqué une leucémie lymphoïde aiguë à l'âge de six ans, il est actuellement sous un traitement expérimental et en rémission depuis quelques années - Son père est décédé lorsqu'il avait dix ans, sa mère lorsqu'il en avait 19 - Il a été diplômé en médecine pédiatrique en 2020 et a ouvert sa clinique solidaire pédiatrique et obstétrique en 2021 grâce à un financement de la mairie de Boston - Il a été accro à la drogue pendant sa vingtaine, il est clean depuis quelques années - Il a deux enfants : Aaron (12 ans) et Riley (8 ans) - Il a fait plusieurs voyages humanitaires avec médecins sans frontière pendant ses études de médecine.

Dépressif - Altruiste - Sociable
Impulsif - Pessimiste - Travailleur

Il est sujet à la dépression - Il adore cuisiner, surtout pour ses enfants - Il rêve d'aller vivre sur la côte Ouest des Etats-Unis - Il est attentionné et altruiste - Il ne compte pas ses heures, son métier est réellement sa vocation - Il est calme et réfléchit - Romantique, il est amoureux de l'amour mais a du mal à croire qu'il arrivera à trouver quelqu'un pour lui.

Description (2) : Le real ship
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Warnings : Mort d'un·e proche, cancer, drogue, tentative de suicide, dépression
RPS : 275
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Jude Montgomery
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t107-jude-nolan-montgomery-penn-badgleyRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t165719-jude-eowyn-jackson-repertoire-rpsProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t118898-meetsachussets-heyjude
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4 mois. Cela faisait exactement quatre mois, deux heures et quatre trois minutes que ma mère, et mon fils étaient morts lorsque je me réveilla de mon lourd sommeil ce samedi-là. J’avais passé la veille chez des amis, une petite soirée entre amis qui tourna très vite en grosse buverie. C’est pour ça que je me réveillais si tard. Je savais que c’était mal, car le samedi, je devrais plutôt réviser un peu mes cours de la semaine, mais je n’en avais pas le courage. Ni l’envie, ou même la force à vrai dire. Le ciel dehors était gris et il éclairait très mal la chambre de mon petit apparemment, ce qui me donna encore moins l’envie de me lever. C’était vraiment le gros bordel chez moi, les vêtements sales trainaient un peu dans toute la chambre et c’était seulement quand Apple, ma meilleure amie, venait me rendre visite que je mettais un peu d’ordre ici, histoire qu’elle ne me fasse pas encore la morale. J’aimais vraiment beaucoup ma meilleure amie, mais quand elle essayait de me passer des sermons, je la détestais. Je décidais tout de même de me lever vers dix-sept heures, je soupirais en voyant la tonne de livres et de feuilles de cours qui étaient sur mon bureau, à attendre que je les tries et que je me mette enfin au travail. J’avais à coup sûr, foiré les examens du premier semestre : c’était bien beau d’être en quatrième année de médecine, mais il fallait bosser, pour s’en sortir et pour l’instant, bosser n’était vraiment pas dans mes priorités. Je m’habillais assez rapidement pour pouvoir aller m’acheter des cigarettes, j’allais bientôt en manquer, et ça, c’était quelque chose de tout à fait impensable. Bah ouais, les cigarettes, c’était la vie quoi. Je devais bien fumer une dizaine par jours. Vous devez vous dire qu’une dizaine, ça va ? Mais il faut aussi compter que je me prend une cuite environ tous les soirs, que j’me défonce la gueule en parallèle et que je ne fume pas que du tabac, loin de là.

Et c’était encore une fois, le programme de ce soir. Après être passé chez Apple pour lui prouver que j’étais encore vivant, je me dépêchais de me diriger vers le People’s Republik, une petite boite branchée derrière laquelle j’avais l’habitude de vendre quelques…substances illicites. Ma mère avait placée tout son argent – mon héritage – sur un compte, mais je ne pouvais pas y avoir accès comme je le voulais : je n’avais le droit de retirer qu’une certaine somme d’argent par mois : ma mère avait été intelligente sur ce coup-là. Ainsi, je pouvais me retirer assez d’argent pour payer les frais de scolarité tous les mois, payer mon loyer et à bouffer. Pas un centime de plus que j’aurais pu dépenser dans la drogue ou l’alcool. Ma mère savait que c’était mon point faible même si elle l’avait fait pour ça, ça faisait carrément chier. Du coup, j’avais dû trouver un moyen de gagner assez d’argent pour pouvoir acheter mes clopes et pouvoir consommer encore quelques p’tits trucs en soirée. Et le seul moyen, avait été de me mettre à vendre de la drogue. C’était un peu risqué, mais quand on sait s’y prendre et qu’on est accroc, ça n’est vraiment pas un problème, le risque.

J’avais rendez-vous avec un client, qui commençait à devenir un « habitué » derrière la boite de nuit vers vingt-heures et celui-ci arriva pile à l’heure. Deux sachets de coc’ pour 50$, ce qui était un bon deal pour lui et pour moi puisque j’allais moi aussi pouvoir m’acheter quelques boites de clopes et pouvoir boire un peu ce soir avec cet argent. En sachant que j’allais avoir quelques autres rendez-vous lundi et mercredi de prévus. Enfin bref, une fois la transaction effectuée, je me dirigeais à l’intérieur de la boite de nuit. Je soupirais en voyant le monde, et en me disant que je savais exactement comment allait se dérouler ce week-end : ce soir, j’allais boire, me de défoncer et demain, j’allais encore me réveiller tard et recommencer. Ma vie ne ressemblait plus qu’à ça, depuis que ma mère et mon fils étaient décédés. Je pris une grande inspiration et je m’avançais vers la foule, en allant directement au bar pour me commander un cocktail simple et pas trop cher, histoire de ne pas dépenser les cinquante dollars que j’avais gagné trop vite.

Quelques heures plus tard, c’était exactement comme j’avais prévu que ça se passerait. Après plusieurs verres que je m’étais fait offrir, quelques railles de coc’ et quelques joints fumés, j’étais affalé au comptoir du bar, à comater à moitié en me demandant comment j’allais rentrer chez moi. Et même si d’habitude, tout ça, cet état me faisait oublier tout mon passé, aujourd’hui, j’avais l’impression de tout me reprendre en pleine face : je repensais à mon cancer, quand j’étais enfant, la mort de mon père, et là, il y a quelques mois, celle de ma mère et de mon fils…est-ce que c’était moi, qui était maudis ? Je finissais par vraiment me poser la question et l’éventualité de disparaitre de la vie de tout le monde me plaisait beaucoup, de plus en plus même. Je sortais mon portefeuilles de mon jean pour payer le dernier verre que je n’avais même pas fini quand je tombais sur une photo de Kyle, dans les bras de ma mère. Je soupirais et je me pinçais la lèvre en vérifiant si j’avais encore assez d’argent pour finalement, reprendre un énième verre en plus de celui-là. Les souvenirs qui me submergeaient allaient finir par me tuer…
(Jude Montgomery)


Now I don't wanna close my eyes, see everythin' I ever done. I never got to say goodbye, I won't look back until it's gone. Everything that I try to bury and all the little deaths that set me off, I can't close my eyes.



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Paloma ne savait plus vraiment depuis combien de temps elle se trouvait là, assise sur le tabouret de bar qui se faisait de moins en moins confortable. Et cela n'avait rien à voir avec l'alcool, puisqu'elle n'avait encore rien bu depuis qu'elle était entrée dans la boîte. En fait, la jeune étudiante avait passé la majorité de sa soirée à regarder une par une chaque personne se trouvant non loin d'elle. Enfin, chaque personne qui ne se trouvait pas au milieu du troupeau de buffles enragés, parce qu'au milieu du dance-floor, il était impossible de distinguer autre chose qu'un amas de corps peu ragoutant. Bref. Tout cela pour dire que la jeune femme venait de se rendre compte qu'elle ferait mieux de rentrer chez elle, au lieu de rester planter là, en ayant, en plus de ça, un comportement digne d'un psychopathe, à fixer tout le monde les yeux plissés à cause des spots et de leur lumière aveuglante. Elle s'apprêta à se lever mais avant ça, elle jeta un dernier coup d'œil aux individus près du bar. Bof, rien de bien intéressant. Les gens allaient et venaient, après avoir recommander un énième cocktail. Par endroit, ça sentait la drague à plein nez. Oui, rien qui sortait réellement de l'ordinaire.

Le regard de Paloma s'arrêta néanmoins sur un jeune homme assis au bar - ou plutôt devrais-je dire un tas informe affalé au comptoir. Quelques verres vides se trouvaient devant l'inconnu et l'attention de celui-ci était visiblement retenu par quelque chose se trouvant dans son portefeuille. Il se mit ensuite à fouiller vigoureusement dans celui-ci, probablement à la recherche d'argent pour payer d'autres consommations. Paloma se mordit l'intérieur de la joue. Elle se rappelait vaguement avoir croiser le jeune homme quelque part, probablement sur le campus. Elle regarda autour d'elle et se dit qu'il devait sûrement être venu avec quelqu'un. En tout cas, il avait vraiment l'air mal en point et, à y regarder de plus près, Paloma était certaine qu'il n'avait pas fait que boire. La jeune femme n'hésita pas plus longtemps. Elle sauta de son tabouret, prit sa pochette recouverte de strass et se dirigea d'un pas rapide vers l'inconnu qui n'avait pas bougé d'un millimètre.

Plantée à côté du jeune homme, elle remarqua qu'elle ne s'était pas fait d'illusion. Il avait bien trop bu et ne pouvait pas rentrer seul. Le laisser ici pouvait se révéler dangereux. Comment pourrait-il reprendre le chemin de chez lui dans un état pareil ? C'était impossible ! En bonne citoyenne, Paloma se devait de l'aider. Tant pis si, à la fin de cette escapade, elle se retrouvait crépie de vomi. C'était le risque à prendre. A l'intention du barman, elle s'exclama : « C'est moi qui paye ! » et elle tira de sa pochette un billet tout froissé, qu'elle posa sur le comptoir. Au passage, Paloma remarqua qu'un verre était encore à moitié plein. Ni une, ni deux, elle le vida d'une traite. Au moins, l'autre poivrot ne pourra pas aggraver son état. Le cocktail, même s'il n'était pas très fort, lui brûla la gorge, ce qui lui fit faire une grimace. Elle avait horreur de boire.

La partie de la mission la plus critique - oui oui, parce que, dans sa tête, Paloma s'était convaincue qu'elle était là en mission et que son unique but était de faire en sorte que le jeune homme méchamment éméché arrive à bon port - restait à venir. En effet, il fallait qu'elle réussisse à convaincre cet homme, qu'elle ne connaissait ni d'Ève, ni d'Adam, de lui donner son adresse afin qu'elle puisse le ramener chez lui. Paloma avait été de nombreuses fois confrontée à des personnes avec un sérieux coup dans le nez - et pire encore - et elle savait donc que cela n'allait pas être une mince affaire. « Bon, on va arrêter là les dégâts, hein ! Je vais te ramener chez toi, ça vaudra mieux ! Tu habites où ? », demanda t'elle à l'inconnu. « Au fait, moi, c'est Paloma. », ajouta la jeune étudiante. Après tout, cela pouvait être plus sympa de connaître l'identité de la personne qu'elle allait devoir traîner à l'autre bout de la ville, dans le pire des cas.
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Il est né et a grandi à Boston - On lui a diagnostiqué une leucémie lymphoïde aiguë à l'âge de six ans, il est actuellement sous un traitement expérimental et en rémission depuis quelques années - Son père est décédé lorsqu'il avait dix ans, sa mère lorsqu'il en avait 19 - Il a été diplômé en médecine pédiatrique en 2020 et a ouvert sa clinique solidaire pédiatrique et obstétrique en 2021 grâce à un financement de la mairie de Boston - Il a été accro à la drogue pendant sa vingtaine, il est clean depuis quelques années - Il a deux enfants : Aaron (12 ans) et Riley (8 ans) - Il a fait plusieurs voyages humanitaires avec médecins sans frontière pendant ses études de médecine.

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Il est sujet à la dépression - Il adore cuisiner, surtout pour ses enfants - Il rêve d'aller vivre sur la côte Ouest des Etats-Unis - Il est attentionné et altruiste - Il ne compte pas ses heures, son métier est réellement sa vocation - Il est calme et réfléchit - Romantique, il est amoureux de l'amour mais a du mal à croire qu'il arrivera à trouver quelqu'un pour lui.

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Seul. Voilà, ce que j’étais. J’étais complètement et définitivement seul. Mon père était mort, depuis des années d’une maladie que, moi-même j’avais réussis à contrer. La fille que j’avais aimée, était morte quatre ans et ma mère et mon fils, étaient partis eux-aussi, il y a quelques mois. Qu’est-ce que j’allais devenir ? Comment allais-je surmonter ça ? C’était impossible…plus rien ne me retenais ici. Bien sûr, il y avait mes deux meilleurs amis, et tous pleins de gens autour de moi qui voulaient me voir aller mieux, mais moi, est-ce que je voulais, aller mieux ? Pourquoi faire tout, user toute mon énergie, à aller mieux pour, au final, me reprendre une claque en pleine gueule ? Parce que si on regardait bien ma vie, on pouvait les comparer à des montagnes russes. Il m’arrivait forcément, quelque chose de mal, j’arrivais à m’en relever, et un peu plus tard : BOUM, je me reprenais une belle claque. Et à force, ont fini par abandonner…J’avais fini, par abandonner. Je n’avais plus l’envie ni la force de me battre. La vie était trop injuste peu importe ce qu’on pouvait me dire. Ma meilleure amie, Apple, me disait qu’il fallait que je prie, que Dieu allait m’aider à aller mieux, qu’il m’écouterait et qu’il ferait en sorte d’exaucer mes prières. Tu parles…comment est-ce que je pouvais croire en Dieu, avec tout ce qui m’était arrivé, franchement ? Si Dieu existait, alors c’était un vrai salaud, parce qu’il ne m’avait pas foutu d’une une seule merde. Oh non, monsieur s’était senti obligé de tuer mon père, celle qui était pour moi, la femme de ma vie, ma mère et mon fils ! Oh et puis, pour combler le tout, monsieur s’était dit que me rendre accroc à la drogue serait encore plus parfait !

J’avais pensé, depuis quelques jours, à mettre fin à mes jours. Vraiment, j’y réfléchissais de plus en plus sérieusement. Mon existence sur terre était inutile et si j’étais voué à passer ma vie à me prendre des baffes et à en baver, alors je préférais mettre un terme à cela au plus vite. Mais comment ? Quand on est étudient en médecine, trouver un moyen de mourir efficace, mais pas trop long ou douloureux, c’était un vrai casse-tête. Parce que quand je pensais à une manière de le faire, toutes les conséquences physiologiques venaient se planter ma tête pour me dissuader de le faire. La pendaison ? Trop long si je ne créé pas un choc assez brutal pour me casser la nuque. La noyade ? Le pire moyen de se suicider. Le reste, se trancher les veines par exemple, était beaucoup trop risqué pour y survivre. Le dernier moyen que j’avais trouvé, était peut-être les médicaments, mais il fallait que je me trouve de la morphine. Une dose très forte pouvait être mortelle, et je ne sentirais rien. Je ne parlais à personne de ses idées dans ma tête, non pas que je ne veuille pas qu’on m’en dissuade mais…je savais que ça ferait souffrir quelques personnes, mais à quoi bon ? Je n’avais plus goût de rien, et quand on voyait la manière dont je vivais aujourd’hui….Il fallait que ça s’arrête.

Dans mon portefeuilles, la photo de ma mère, tenant mon fils, Kyle dans ses bras alors qu’il avait deux ans. Il était beau…il ressemblait tellement à sa mère. Quand je repensais à elle, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’elle me manquait. Mais j’avais l’impression que son visage disparaissait peu à peu de ma mémoire…et je trouvais ça tellement horrible…d’oublier les gens qu’on aime aussi facilement, à cause de la mort…Je soupirais en cherchant désespérément de l’argent mais je n’arrivais même pas à voir la somme totale de billets que je possédais. Autant le dire, j’étais vraiment dans un piteux état. Je pris une grande inspiration en essayant de me concentrer lorsque je sentis la présence de quelqu’un à côté de moi. Je choisis de l’ignorer, fixant continuellement mon portefeuilles entre ouvert lorsque la voix d’une femme retentit dans ma tête, « C'est moi qui paye ! », lança la voix qui provenait de la présence juste à mes côtés. Je referma le portefeuilles et tourna le regard vers elle, un regard interrogateur, qu’est-ce que ça voulait dire ? La jeune fille, blonde – sauf si c’était une hallucination ça aussi – tendait un billet au barman et d’une traite, but le cocktail que j’avais face à moi. J’arquais un sourcils en rangeant mon portefeuilles dans ma poche de jean d’où je l’avais sorti. Bah voilà, maintenant, j’n’avais plus rien à me mettre sous la dent. Je soupirais à nouveau, regardant le barman qui s’était éloigné plus loin pour servir d’autres clients, sans adresser un mot à la blondinette près de moi qui venait de payer le verre que je n’avais même pas pu finir. Mais apparemment, elle n’était pas décidée à ce que je l’évite.

« Bon, on va arrêter là les dégâts, hein ! Je vais te ramener chez toi, ça vaudra mieux ! Tu habites où ? ». Je me tourna vers elle, la regardant plus longtemps en essayant de ne voir qu’une seule et même personne – voyant un peu flou avec tout ce que j’avais ingurgité ce soir, ça n’était pas une partie de plaisir – et je pu remarquer qu’elle était sérieuse. Vraiment ? Elle voulait me ramener chez moi ? Mais j’étais un grand garçon, je n’avais jamais eu besoin d’aide et ça n’était pas ce soir que ça allait changer ! Surtout de l’aide venue d’une….femme. Je ris légèrement et je passais ma main sur mon visage en fermant les yeux, j’étais exténué et j’avais très envie de rentrer, mais cette conversation me semblait totalement inutile. « Au fait, moi, c'est Paloma. » Je lui souris et je fis un signe de la tête, puis je me levais en essayant de garder un équilibre correct, encore une fois, quelque chose de très difficile vu mon état. J’étais maintenant debout devant elle et je plongeais une main dans la poche de la veste en cuir que je venais tout juste d’enfiler. « Moi c’est Jude, et j’crois….que j’peux rentrer tout seul ! », grognais-je en sortant les clefs de ma voiture de ma poche. Je posais ma main sur son épaule – je dus m’y reprendre à deux reprise avant de bien tapoter son épaule et pas le vide – et je rajoutais, toujours avec ce sourire hypocrite su mon visage, « Merci de m’avoir ramené…eh…d’avoir payé mon verre euh…Palamoa…Palamo…enfin, merci quoi ! » Je tournais alors les talons pour traverser le dance flood en direction de la sortie, bien décidé à prendre ma voiture pour rentrer chez moi, et ce, seul.

(Jude Montgomery)


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Visiblement, l'inconnu ne prenait guère au sérieux Paloma, qui fut un peu blessée dans son orgueil. A coup sûr, c'était parce qu'elle était une femme et que normalement, ce sont les hommes qui viennent au secours des demoiselles en détresse, et bla bla bla. Mais, tout cela était totalement dépassé ! On ne vivait plus au Moyen Âge et les femmes méritaient d'être considérées pour ce qu'elles étaient, à savoir des personnes tout à fait capable d'être indépendantes. Parfois, ça tapait vraiment sur le système de l'étudiante lorsqu'elle remarquait, qu'encore aujourd'hui, les hommes se comportaient à l'égard des femmes comme si elles étaient des potiches incapables de subvenir à leurs besoins. « Moi c’est Jude, et j’crois….que j’peux rentrer tout seul ! », marmonna le jeune homme, tout en cherchant avec bien du mal son équilibre. Il farfouilla dans la poche de veste. S'il me pointe sous le nez ses clés de bagnoles et s'il me soutient qu'il est apte à prendre le volant, je lui colle une belle paire de claque, histoire de lui remettre les idées en place, pensa Paloma. Certes, elle n'aimait pas boire mais s'il y avait une chose presque aussi pire que boire, c'était bien être forcé à passer du temps avec des personnes ivres. L'étudiante écarquilla les yeux. Nom d'un p'tit bonhomme ! Mais oui, c'était bien des clés de voitures qu'elle voyait dans les mains du prénommé Jude. « Merci de m’avoir ramené…eh…d’avoir payé mon verre euh…Palamoa…Palamo…enfin, merci quoi ! ». Bon, après ça, elle ne pouvait décemment pas lui donner une bonne gifle. Le pauvre, il se ridiculisait bien assez tout seul. Sur cette charmant phrase, le voila qui s'en allait vers de meilleures horizons. Enfin non. Si Paloma le laissait conduire et rentrer seul, il ne risquait pas d'en voir des masses, de meilleures horizons ! La jeune femme regarda d'un œil morne la masse de corps en train de se déhancher sauvagement et se dit que parfois, il fallait savoir se sacrifier pour les causes qui en valaient la peine.

« Jude ! Attends ! », hurla t'elle en gesticulant. Pas de chance, la musique couvrait sa voix, empêchant Jude de l'entendre. Prenant son courage à deux mains, elle se hâta en direction du jeune homme. Si elle tardait trop, elle allait le perdre dans ce tas informe constitué de personnes transpirantes. Paloma finit par apercevoir Jude, franchissant la sortie de la boite. Elle continua d'avancer dans sa direction, même si sa progression était rendue difficile par les acharnés du dance-floor qui redoublaient d'énergie et la bousculait en tout sens. L'étudiante se rua vers la sortie et inspira une grande bouffée d'air frais une fois dehors. Elle avait l'impression d'avoir été en apnée durant toute la soirée tellement l'atmosphère à l'intérieur était surchauffée et irrespirable. Maintenant, il lui restait à mener à bien sa mission. Paloma jeta un coup d'œil à droite à gauche à la recherche de Jude et l'aperçut à quelques mètres. « Bon déjà, tu me donnes ça ! », lâcha t'elle en lui prenant brusquement les clés de voiture. « Ensuite, tu me donnes ton adresse pour que je puisse te ramener. Je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience ! », ajouta t'elle, les mains sur les hanches. Elle espérait que son ton autoritaire couperait court à toute discussion car elle n'était pas prête à se lancer dans une énonciation des risques que comportait le fait de conduire totalement ivre. A haute voix, mais plus pour elle-même qu'à l'intention de Jude, elle marmonna en secouant la tête : « Pourquoi les gens ont-ils un goût aussi prononcé pour l'autodestruction ? ». C'était vrai après tout ! Vu le nombre de personnes adoptant quotidiennement un comportement à risque, la question pouvait se poser de savoir si les gens, au jour d'aujourd'hui, tenant réellement à la vie.


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