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Les températures avoisinant presque les trente degrés, tu avais décidé de sortir un peu de l’appartement familial et de faire un tour à la plage du Larvotto. Monaco était une ville magnifique pourtant, le temps pouvait changer du tout au tout, en un rien de temps alors, tu suivais les flux de précipitations quand tes yeux ne guettaient pas les collines alentours. Ayant garé la vieille Aston Martin de ton père, tu laissais Rafael prendre les sacs puis vous vous dirigiez vers le banc de sable pour vous installer confortablement. Pas besoin de réserver un transat, pour une fois, tu voulais avoir l’air normale et simplement profiter du beau temps pour te faire un bronzage digne de ce nom avant les vacances au Japon. Parce que clairement ce n'est pas là-bas que tu irais prendre un coup de soleil…
Cela devait faire un petit moment que tu t’étais bêtement endormi sur ta serviette, en plein cagnard, le dos brûlant et tu avais fini par te réveiller parce que tu avais senti du froid s’étaler sur ton corps. Un sourcil arqué, tu avais tourné la tête doucement pour constater que Rafael s’affairait à t’étaler de la crème solaire par-ci par-là en ricanant que si ça continuait, tu allais finir par ressembler à une écrevisse. C’est vrai que ça pouvait être mignon mais bon, au fond, tu n’avais pas envie de souffrir et avoir la peau qui pèle pendant des jours.— Tu veux que je t’en mette aussi dans le dos ? Que tu lui demandes, petit sourire en coin avant d’attraper une casquette qui traînait dans le sac de plage et coiffant la tignasse du garçon vers l’arrière, je finis par la lui poser sur la tête tout en me redressant.
— J’ai super chaud, tu ne veux pas qu’on se prenne des glaces au Neptune ? Et tu pointes le restaurant qui se trouvait un peu plus en arrière et qui, à ton grand bonheur avait sortit les vitrines à glaces. Tu n'avais pas eu le temps de sortir ton porte-feuille que ton ex, c’était dirigé d’une traite vers l’espèce de buvette puis était revenu avec deux cornets à la main. Décidément, avoir été en couple était un avantage à votre relation puisque tu n’avais même pas eu besoin de lui stipuler les parfums, il avait pris exactement ce que tu aimais. — T’aurais quand même put me laisser payer, hein…
Cela devait faire un petit moment que tu t’étais bêtement endormi sur ta serviette, en plein cagnard, le dos brûlant et tu avais fini par te réveiller parce que tu avais senti du froid s’étaler sur ton corps. Un sourcil arqué, tu avais tourné la tête doucement pour constater que Rafael s’affairait à t’étaler de la crème solaire par-ci par-là en ricanant que si ça continuait, tu allais finir par ressembler à une écrevisse. C’est vrai que ça pouvait être mignon mais bon, au fond, tu n’avais pas envie de souffrir et avoir la peau qui pèle pendant des jours.
(Clémence Pastor)
✧.* Tales of the Stars
If the world was ending I'd wanna be next to you. If the party was over and our time on Earth was through, I'd wanna hold you just for a while and die with a smile. If the world was ending I'd wanna be next to you.
(c) MORNING RAIN
the pastor's dynasty