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 :: Corbeille :: Archives 2012-2019

Révélations (Camms & Denys & Pri)

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Camms & Denys & Pri


Enfin, les vacances étaient arrivées. Après cette année à Harvard, j’allais plus que jamais apprécier mes vacances d’été.  Je m’étais naturellement inscrit au summer camp et à peine arrivé, je me rendis à l’hôtel, ou plutôt au village vacances, où nous allions être logés. Lorsque j’arrivais devant le bâtiment, un large sourire éclaira mon visage. Le cadre était splendide et la résidence était située sur une plage privée. Je ne pus m’empêcher d’espérer avoir une chambre avec vue sur la mer. Je pénétrai ensuite dans le hall et me dirigeai aussitôt vers la réception pour retirer les clés de ma chambre. Je savais que je la partagerais entre autre avec Val, mon meilleur pote. Alors que j’arrivais au comptoir où une hôtesse était chargée de remettre les clés à chaque client, je remarquai une silhouette familière : Camélia était face à l’hôtesse, me tournant le dos. J’eus un bref moment d’hésitation : après tout elle et moi, nous nous étions quand même envoyés en l’air dans les sanitaires au bal de fin d’année, pas vraiment ce qu’il y a de plus banal comme première rencontre… Pourtant, je n’avais aucune gène à ressentir : j’étais célibataire, elle aussi, nous étions majeurs et consentants, et il était évident que c’était l’histoire d’un soir, du moins pour moi… C’est pourquoi je m’avançais finalement vers l’hôtesse. « Bonjour mademoiselle. Priape Zacharias, chambre 4 s’il vous plait. » fis-je à l’employée avant de me tourner vers Camms pour la saluer à son tour : « Salut… » Je ne lui avais pas reparlé depuis ce fameux soir, je m’en voulais un peu de ne pas lui avoir ne serait-ce qu'écrit, mais ma dispute avec Caly avait rapidement éclipsé le plaisir que j’avais pris dans les bras de la jeune femme. Pourtant, la revoir ici, face à moi, ravivait les souvenirs de ce bon moment passé en sa compagnie et je ne pus m’empêcher de sourire en y repensant : « Comment tu vas depuis la dernière fois ? Je ne savais pas que tu serais au summer camp, ça fait plaisir de te revoir… » 


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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Camiapnys


Les vacances dans le cadre d'Harvard signifiait souvent plaisir, folie et décadance, parce que oui, on se retrouvait tous entre étudiant d'harvard mais le cadre très scolaire n'y était plus du tout, les profs qui s'y trouvaient ... plus des profs, enfin pas vraiment et la folie était tout aussi là que le soleil et la plage ... bref, c'était le summer camp. Dès mon arrivée, je m'étais empressée d'aller à l’hôtel pour découvrir ma chambre que je partageais avec ma Lily, une certaine Oxana et une camarade Lowell, Sofia. Je me dirigeais donc vers l’hôtel qui déjà me plaisait par son look extérieur très chic sans trop en jeter non plus. Je pénétrais dans l'enceinte sans aucune surprise face à ce que j'y trouvais, je me dirigeais joyeusement vers le comptoir où se trouvait une hôtesse pour demander ma clé ; Bonjour Camélia Fawkes ... chambre 3 ! Évidemment, je ne fus pas surprise qu'elle ouvre grand les yeux à l'énoncer de mon nom et j'ignorais complètement tandis qu'elle me passait la clé. Je la remerciais d'un sourire tandis que je sentais déjà une présence dans mon dos, surement les autres qui arrivaient puisque déjà on m'avait précédé, ça restait logique ! je me décalais pour ranger un peu mon sac à main sur le comptoir. Quand le suivant énonça son nom, je relevais sec la tête en mode surprise et sans que j'ai pu partir ou quoi que ce soit, il me salua. Je souriais timidement ce qui était rare chez moi, j'étais beaucoup moins hésitante habituellement mais dans son cas, c'était compliqué parce qu'il était le frère de ce mec qui me plaisait tant et avec qui j'avais fait beaucoup de chose pas catholique en très peu de temps ... humm une heure ? Je le regardais, choquée, limite. j'aurais pourtant du m'y attendre. Je lui répondais alors à sa salutation surprenante tandis qu'il me demandait comment j'allais depuis la dernière fois et que ça lui faisait plaisir de me revoir. J'osais alors répondre ; Ah ça me fait aussi plaisir de te voir ... c'est étrange mais ça me fait plaisir ... Dis-je en souriant. Je me raclais la gorge comme pour enlever le signe de gêne qu'on pouvait entendre et je me connectais au regard du jeune homme. Oh grand non, y avait rien entre nous mais il avait un regard que je trouvais envoutant. Je vais bien, oui, ça fait du bien d’être en vacances et voir quelqu'un que je connais si vite, ça me fait plaisir ... surtout que je te connais mieux que certain ou plutôt certaine au final ... avais-je dit en tentant de faire de l'humour, faisant des yeux coquins avant de rire doucement.  


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Camms & Denys & Pri


C’était toujours un moment étrange : croiser une fille avec qui on avait couché, surtout que dans notre cas, lorsque cela sjambe en’était produit entre Camms et moi, nous venions juste de nous rencontrer… Passé ce moment d’étrangeté et de léger malaise néanmoins, je finis par avouer à la jeune femme que cela me faisait plaisir de la revoir. Elle avait visiblement le même ressenti, ce qui me rassura : elle ne m’en voulait pas de ne pas l’avoir recontactée, pas comme toutes ces filles qui deviennent hystériques si on ne les appelle pas ou qu’on ne leur écrit pas dans les 24 heures qui suivent la partie de jambes en l’air. J’avais vraiment envie d’apprendre à la connaître davantage, et pas simplement parce que c’était un très bon coup. Oui, j’avais passé un moment des plus agréables en sa compagnie lors du bal mais elle m’avait aussi donné le sentiment d’être une fille sympathique et surtout qui ne se prenait pas la tête et encore une fois cette impression se confirma notament lorsqu’elle se permit une petite allusion à notre petite séance coquine qui m’arracha un petit rire amusé. « C’est vrai qu’on a partagé beaucoup de choses ensemble… » répondis-je sur le même ton de l’humour qu’elle avait utilisé avant d’ajouter avec plus de sérieux, puisque je n’avais pas encore eu l’occasion de le lui dire : « Merci au fait pour le bal… Ca a définitivement été le meilleur moment de ma soirée… » Je ne voulais pas la laisser croire qu’elle n’avait rien représenté pour moi, même si c’était un coup d’un soir entre nous, je me devais de lui faire savoir combien je l’avais trouvée douée. Mais je repris aussitôt le ton de la plaisanterie : « D’ailleurs si l’envie te prend de venir à nouveau détacher l’un de mes vêtements, tu connais mon numéro de chambre à présent… » Je prononçai cette invitation implicite avec un petit sourire. Je venais en effet d'indiquer à l'hôtesse le numéro de ma chambre afin qu'elle m'en remette les clés.


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Un sourire coquin sur mon visage, je voulais pourtant plus jouer avec mes exs d'une nuit mais il semblait que sa ressemblance avec son frère me donnait trop envie de continuer comme ça. Comme ci c'était plus simple avec lui, comme si je faisais un transfert pour me voiler la face. Je ne pensais presque qu'à Denys, c'était parfois troublant pourtant meme si j'étais du genre à aimer passer des nuits chaudes, j'avais détesté savoir que lui aussi le faisait et ça m'avait fait me venger en couchant avec son frère juste après le bal sans vraiment savoir que c'était dans ce but là, trop étrange, trop complexe, ça me fout en l'air de me savoir si perdu juste pour un mec. Je me contente de regarder Priape qui rentre dans mon jeu alors mon sourire reste figée sur mon doux visage. Priape fait de belles allusions, me remerciant meme en me disant que c'était le meilleur moment de sa soirée, là, c'est comme si on s'en foutait du monde autour de nous pourtant on pourrait très bien nous entendre, c'est ça le pire mais il semblerait qu'on s'en tape le coquillage. Je rigole doucement et m'avance encore plus vers lui pour ne pas gener les gens derrière et puis parce que je veux jouer, quitte à m'en bruler les ailes. Je ne parle pas et le laisse continuer. Il garde sa malice dans le regard, sur l'expression que sa bouche évoque, tout est une mine d'or d'expression chez lui, ce mec est super expressif et c'est surement ce qui me plait. Il continue dans sa lancée en me parlant de sa chambre dans laquelle il m'invite sur un ton de plaisanterie que je lui connais maintenant bien car oui, j'ai bien compris le numéro de chambre et je l'ai retenu. Je pose mes lèvres sur sa joue, doucement, tendrement et lui dit : Je n'y manquerai pas mon chou ... Je rigole encore un peu doucement. Je le regarde, plantant mes yeux dans les siens, aimant naviguait dans la brune de ses yeux tout aussi expressif que le reste, et si profond tandis que je reprend : On n'aurait tellement de chose à faire ensemble ... Je lui fais un petit clin d’œil en laissant main se balader sur son torse doucement et souriant franchement.


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Camnys - revelation



Le voyage a été long et c'est fatigué que je me dirige à l'intérieur de l’hôtel. J'ai les jambes en coton et je m'imagine déjà sur le lit de la chambre à piquer un petit roupillon. Je suis en vacances, j'en ai rêvé toute l'année. Je n'ai pas souvent l'occasion de partir à l'étranger, à part en Grèce, donc je suis décidé à en profiter un maximum. Je me dirige rapidement vers la réception où des hôtesses nous accueillent chacun de nous. Je tombe sur une blonde sulfureuse, une bien bonne chance. Je lui fais un sourire du coin des lèvres et m'adosse à la rambarde. Bonjour, Denys Zacharias, je suis dans la chambre 12 normalement. Elle se détourne vivement et cherche l'objet qui m'ouvrira les portes du paradis. Pendant ce temps, je regarde autour de moi. C'est alors que mes yeux se posent sur mon grand frère, Priape. Il tient déjà sa clé à la main et il a l'air d'être en plein moment de drague... avec Camélia. J'écarquille les yeux comme des balles de ping pong. Quoi ? Non, c'est pas possible, j'ai du mal interprété. C'est bien trop bizarre. Excusez-moi Monsieur, j'ai un petit problème technique, je reviens tout de suite. Elle ne trouve sûrement pas la-dite clé. je hoche en signe de compréhension. D’ailleurs si l’envie te prend de venir à nouveau détacher l’un de mes vêtements, tu connais mon numéro de chambre à présent… Non mais il est sérieux ?! Priape et Camms ? J'y crois pas mes yeux. Je ne peux même pas bouger, ni parler. Je croyais qu'on avait un truc, Camms et moi. Même si depuis le bal, on ne s'est pas revu, j'ai ressenti quelque chose pour elle, quelque chose de fort. J'y ai souvent songé et je me suis fianlement dit que "qui ne tente rien n'a rien". Je m'étais décidé à faire un pas en avant, j'étais prêt à l'embrasser au bal. Putain, je l'aime cette fille, ça me tue de le dire, mais je l'aime vraiment. Et maintenant quoi ? Je me retrouve comme un con entre mon frère et elle. Je savais même pas que Priape avait des vues sur elle... et surtout qu'ils l'avaient fait. Je... une fois encore je me suis fait baisé par ce sentiment à la con. L'amour, quelle connerie. On n'aurait tellement de chose à faire ensemble ... Je déglutis. C'est bon, j'en ai marre. Je croyais que c'était réciproque, mais apparemment elle aime mieux coucher avec mon frère. Mon frère. Je brûle de l'intérieur. J'étais désemparé tout à l'heure, mais maintenant la colère calcinait chaque parcelle de mon corps. Je me tourne vers eux et m'avance. Les poings serrés, je viens imposer ma présence dans leur petit cercle de discussion. Je crispe la mâchoire lorsque je vois Camms toucher le torse de Priape avec son doigt. Ca va, je vous dérange pas j'espère. Mon ton est sec et provocateur. Mon regard se pose sur Camms. Ca fait mal. Alors comme ça tu te tapes mon frère ? Une question à laquelle je n'attends aucune réponse. J'essaye juste de comprendre ce qui s'est passé dans sa tête pour qu'elle me fasse ça. Parce que je sais qu'on avait un lien particulier elle et moi.
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Camms & Denys & Pri


Camms et moi avions continué notre discussion, ou plutôt devrais-je dire notre flirt, car rapidement la conversation s’imprégna d’allusions et de références à ce moment que nous avions passé ensemble au bal. D’ailleurs lorsque j’invitai la jeune femme à venir me retrouver à l’occasion dans ma chambre, elle déposa un baiser sur ma joue avant de m’assurer qu’elle n’y manquerait pas, décrochant un nouveau sourire de ma part. Elle ajouta que l’on aurait tellement de choses à faire ensemble, et à nouveau le contenu implicite de la phrase était grand… Ses yeux plantés dans les miens, elle m’adressa un petit clin d’œil tout en faisant voyager sa main contre mon torse. Nous prenions visiblement le même chemin que lors de la soirée de fin d’année, flirtant de manière de plus en plus évidente, oubliant un peu que nous nous trouvions toujours dans le hall, à ma vue de tous… J’allais d’ailleurs lui répondre en plaisantant quelque chose comme quoi j’avais besoin d’aide pour tester la solidité du matelas de ma chambre, mais je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche qu’une voix familière retentit. Ca va, je vous dérange pas j'espère. Je tournai aussitôt la tête vers mon cadet, surpris par le ton qu’il avait employé. « Denys ? » Le petit de la famille avait plutôt un caractère enjoué, c’était lui le rigolo de notre fratrie et j’adorais sa compagnie parce qu’il nous faisait toujours rire et avait un talent inné pour dédramatiser toutes les situations. Sans lui, je serais d’ailleurs toujours englué dans mes conflits avec Emrys… C’est pourquoi, lorsqu’il parla avec un ton aussi rude, je le reconnus à peine. « Il y a un problème ? Ca va pas ? » demandai-je alors sentant une nuance de colère dans sa phrase. Peut être avait-il eu des problèmes avec le personnel de l’hôtel ou bien il avait eu des soucis sur le trajet. Mais son regard qui se posa sur Camms ne me trompa pas davantage. Il lui demanda sur le même ton si elle se tapait son frère, une question qui sonnait plus comme une constatation dans sa voix… Et soudain, le tout début de notre rencontre au bal me revint en tête : Camélia connaissait l’un de mes frères. Il semblait évident à présent qu’il s’agissait de Denys, et que leur relation dépassait le stade de la simple amitié, vu l’irritation évidente que l’on sentait chez lui. Cherchant aussitôt à désamorcer la situation, je fis un petit pas en arrière, instaurant une distance plus importante entre Camms et moi, manière tacite de signifier à mon frère que son amie et moi n’étions pas si proches que ça. « Attends, c’est pas ce que tu crois Denys… »


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Camiapnys


Mon doigt parcourant le torse du beau jeune homme avec qui j'avais de très bons souvenirs, j'entends une voix qui me coupe sec dans mon élan. Denys. Il semble énervé, énervé de nous voir ainsi vu sa colère et ses paroles. J'ouvre la bouche d'étonnement restant dos à lui alors que je le sens s'approcher et que je comprends que bientôt il sera à mes cotés et que je devrais affronter son regard. Je sens soudain mon cœur battre très fort, c'est incroyable cet effet qu'il peut me faire, c'est instantané alors que ce que peut faire Priape est bien différent. Je ne sais pas comment réagir mais je vois Priape se décomposer. Il comprends lequel des deux frères étaient celui dont je parlais le soir où tout a basculé. Il semble très haut perché parce que lui aussi se pose des questions mais il n'hésite pas à demander à son frère si ça ne va pas ou quoi. Moi, je ne bouge pas. Incapable de dire quoi que ce soit tellement ce que je ressens à l'instant me perturbe. Dès que sa voix à retentit, je me suis sentie encore plus bien que jamais. C'est totalement différent de ce que je peux avoir pour Priape, oui, c'est au dessus du désir, tellement plus et ça me trouble sauf qu'il a l'air fâché ce que je ne comprends que peu et ça me rend étrangement triste de le voir ainsi. Et puis, d'un coup, il se tourne vers moi et me lance direct la question qui tue comme quoi je me tape son frère. J'ouvre la bouche comme un poisson qui prends son air dans l'eau. Je suis choquée de sa question et de sentir dans son ton une pointe de jalousie. Le pire est que je ne sais pas quoi répondre. D'ailleurs, Priape se charge de répondre très vite à ma place que ce n'est pas ce qu'il croit et je rougis. Il recule, je fais de meme, presque instantanément, ce qui ne va pas nous aider à nous en sortir, on sent la gêne palpable et je le regarde deux secondes avant de baisser la tête, honteuse mais très vite, je souffle, respire profondément et prends mon courage, prenant mon arrogance un coup : Je fais ce que je veux de mon cul à ce que je sache ... je ne t'ai pas demandé moi si tu l'as baisé ta pute du bal, non ? Oui, j'avoue, j'y allais fort mais c'est un peu ça qui m'avait donné envie de faire n'importe quoi mais je n'avais pas fait exprès que ça tombe sur son frère, faut dire qu'il est pas dégueulasse le Priape hein. Et puis, écoute, meme si c'était le cas, qu'est-ce que ça peut te foutre après tout ... j'suis ta pote pas ta meuf ! Ouais, je prenais tout dans la provocation, je pouvais pas m'en empêcher parce que autant sa présence me faisait du bien mais je n'avais pas envie de lui dire, surtout vu comment il le prenait ! D'ailleurs, tous cela m'avait bien rappelé la soirée du bal et ce qui m'avait bizarrement fait un peu de mal vis à vis de lui alors je ne risquais pas vraiment de me calmer.


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Camnys - revelation



Denys ? Non c'est le Père Noël. je me retiens de lui faire un remarque acerbe. En fait, je ne sais même pas si je suis capable de parler tout court. Le choc est bien trop puissant et la colère ne fait qu'accroitre. Je fuirai si c'était possible et irai pleurer dans un coin. Seulement, ça fait la deuxième fois que je me fait berner dans la vie et je tiens beaucoup à Camms, puis il s'agit de mon frère... mon propre frère, alors je reste, je veux comprendre. Certes, je suis énervé, dégoûté, mais quelque chose me retient. Il y a un problème ? Ca va pas ? Je détourne vivement la tête comme pour lui dire de fermer sa gueule. Je veux parler à Camms, pas à lui. Je lui fais comprendre que c'est fini, jamais je n'aurais osé penser qu'il se ferait la fille que j'aime. Enfin, peut-être ne le sait-il pas aux vues de ses questions et de sa visage. Même. Je suis bien trop en colère contre eux deux pour rester raisonnable. Non ça va pas Priape. Je me referme directement et regarde maintenant Camélia. Vas-y Camms, défend-toi bien. Je t'en supplie, défend-toi sinon c'est mort pour nous deux. Attends, c’est pas ce que tu crois Denys… Je soupire d'énervement. Mais si ça l'est Priape. Fais pas l'innocent, ça ne fait qu'empirer les choses. Je me retourne à nouveau vers la brune et ses yeux noisettes. Ses beaux yeux qui maintenant essaye de me rendre coupable, mais appellent tout de même au secours. Je l'aime, elle m'aime, pourquoi m'avoir fait ça ? C'est alors qu'elle me crache des phrases à la figure, comme quoi je faisais ma pute et qu'elle n'avait fait que m'imiter. Je ne comprends pas, rien. J'avais rien fait la nuit du bal. J'étais allé me coucher et j'avais pensé à elle et je me mordais déjà les doigts de l'avoir laisser partir. Et puis, je préparais ma déclaration, genre "Camms, je t'aime" et j'me disais que ça faisait trop con. Puis, finalement, je m'étais décidé, seulement je l'avais pas revu depuis. Le pire, c'est quand Camms me dit qu'elle n'est que pas pote, pas ma meuf. Là, c'est plus de la colère que je ressens, mais de la tristesse. Ouai, on dirait que je suis un dur à cuire, un type de mec qui ne laisse pas entuber, mais c'est pas du tout ça. Je suis sensible comme gars et entendre ça de la bouche de la seule fille qu'on a invité à danser au bal, ça en fout un coup dans le ventre. Je ne sais même pas quoi dire. Pourtant, je dois dire quelque chose, parce que j'ai cru qu'il y avait des sentiments entre nous, des sentiments que nous voyions et que nous les comprenions rien qu'en nous regardant. J'ai rien fais après le bal. C'est cette blonde qui m'a collé, j'y suis pour rien moi. Demande à Priape, j'ai rejoins leur table en retard. J'essaye pas de lui crier dessus, ça sert à rien. De toute façon, elle m'a brisé en disant qu'il n'y avait rien entre nous. Et dire que j'ai failli t'embrasser au bal. Tu sais quoi ? Heureusement que tout ça s'est passé, sinon j'aurais jamais vu ce côté là de toi. Une peste ? Je m'oblige à croire que non, pourtant c'est ce qu'elle est en ce moment même.
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