Nouvelle rencontre.

Aujourd’hui, j’ai passé la journée avec mon frère. C’était un homme heureux, je crois qu’il avait besoin de ce moment. Le voir sourire est la plus belle chose qui existe sur terre, cela me remplit le cœur de bonheur. J’avais une journée de repos, les soldats du feu, ont le droit aussi de prendre du bon temps, entre amis ou en famille. C’est un métier exceptionnel, plus les années passent, plus j’ai peur que tout s’arrête. La retraite est une chose, dont je ne veux pas y penser, mais ça va, je suis encore jeune, j’ai le temps de profiter de chaque mission. Mon frère, a peur pour moi, car mine de rien, parfois ça peux être très dangereux, je fais attention. Je ne joue pas aux héros, j’ai rapidement compris, que cela ne sert à rien. Nous avons regardé des matchs de baseball, c’était super cool, je ne suis pas non plus un grand fan de ce sport, mais mon frangin adore ça, alors, je voulais lui faire plaisir. Il m’avait parlé de tous les joueurs qu’il aimait, ils sont célèbre dans le monde entier d’après lui, j’avais l’impression de passer a coté de quelque chose la vérité. Je me sentais carrément exclu, chose qui faisait beaucoup rire mon frère. J’ai mangé des burgers avec des frites, c’était trop bon, ça faisait bien longtemps que je n'en avais pas mangé. Il faut dire que je fais attention à ma ligne, si je veux continuer à être en forme durant mes missions, c’est très important. En cette fin de journée, j’ai décidé, de sortir un peu de chez moi pour aller boire un coup au café. Peut-être que je vais croiser des collègues, je sais qu’on a l’habitude de se rendre au café du coin, après une mission fatigante. C’est tres important de pouvoir ce changé les idées, quand on a eu une journée difficile,c’est devenu notre petite routine à la caserne. Une fois sorti de chez moi et quelques minutes de marche, j’entre à l’intérieur du café, puis je m’assois directement à une table. Je prends le journal qui était devant moi en attendant le serveur.

Jour de repos ! Dans jour de repos, il y a repos, mais Nolan, n'aime pas se reposer, ne rien faire. Après son sport de fait, ses courses, son ménage. Toutes les tâches a faire, voilà qu'il lui reste du temps. Observant l'heure, il vient par la suite observer le plafond de son chez lui. Pesant les avantages et inconvénient de vivre dans la confrérie où il est. Car il se sent seul dans cet immense appartement. Mais il se dit que quitter un si bel appartement pour une chambre ça serait stupide. Fermant un moment ses yeux, il vient s'endormir s'en faire exprès, mais son portable le fait sursauter et réveiller en plein rêve. Se redressant, il voit le nom de son amie, il décroche automatiquement et entend des pleures et des supplices pour qu'il vienne aider, il soupire et dit qu'il arrive avant de raccrocher.

Le voilà au café de son amie, puis il vient prendre un tablier de l'établissement, puis un calepin et stylo. Pour lui lancé un regard , mais voyant le regard de son amie, il ne peut pas lui en vouloir, puis il vient vers le client présent a la table. Nolan, n'est pas barista, mais il a apprit avec son amie, a force de venir dans le café. Il vient rester debout et vient observer la musculature de l'homme se dessinant par le tee-shirt, puis les mains aussi. Il sursaute lorsqu'il entend son amie faire un bruit, signe de se calmer et de le voir comme client. Prenant son plus beau sourire comme d'habitude, il vient dire enfin

Bonsoir Monsieur, avez-vous fait votre choix ou souhaitez-vous prendre encore quelque temps?

Mon frère m’avait posé pas mal de question sur nos parents. En particulier sur notre père, mais j’étais gêné, je ne savais pas quoi répondre. Il n’était jamais là pour nous. C’est simple, je ne le connaissais pas, il était comme un inconnu pour moi. Certains souffrent de l’absence d’un père, mais moi non, je n’ai jamais eu de souci personnel. Aucun traumatisme, cependant. Je comprends qu’il soit curieux, je l’aurais été si j’avais du cœur. Je ne pouvais pas avoir de l’admiration pour un homme qui n’existait pas pour moi. C’était un homme d’affaires qui voyageais partout, dans le monde pour son travail, c’est tout ce que je pouvais lui apprendre. Du côté de ma mère, c’était un peu plus compliqué que ça. Elle avait un souci mental, elle était faible d’esprit, j’avais du mal à parler d’elle, mon frère l’avais rapidement remarqué, c’est pour cela qu’il n’avais pas trop insister. Alors que j’étais en train de lire le journal, un jeune serveur arrive pour s’occuper de ma commande, je le regarde en souriant avant de lui répondre. Bonjour, dis-je en fermant le journal. J’aimerais prendre un chocolat chaud ainsi qu’un croissant. Dis-je avant de poursuivre, on m’a dit que c’étaient les meilleurs croissants de la ville, je ne voudrais pas mourir bête. Il faut absolument que je teste. Puis, je reçois un message de la part de mon frère, il voulait s’excuser auprès de moi. A cause des questions qu’il m’avait posées à propos de mes parents. Il n’a pas à le faire, il n’y a jamais eu de tabous entre nous, ce n’est pas maintenant que ça va arriver avec nos parents.

Dans sa tête, Nolan était en mode travail, car parfois lorsqu'il tombais sur de charmant hommes, il avait tendance à oublier la situation actuel. Parfois il en devenait maladroit aussi, ce qui avait le dont de faire rire le monde. Il vient continuer d'observer le client qui lit le journal. Commençant a partir dans ses pensées, voir fantasmes. Mais vient à se réveiller quand il reçut un bonjour du client, il pu enfin découvrir le son de sa voix. Une voix dont Nolan aimait tellement. Il vient noter la commande, bien qu'il l'avait enregistrer dans sa tête de génie aussi facilement. Venant répliquer sur sa phrase il vient dire. Oui ils sont tellement délicieux, même ceux avec le chocolat. Vous voulez quelque chose sur votre chocolat chaud? Chantilly?. Il vient le voir recevoir un message, puis se recule, pour lui laisser de l'espace et attend un moment, mais choisi d'aller faire le chocolat chaud et prendre le croissant, tout en se cognant sans faire exprès en partant. Il vient commencer à faire le chocolat, préparant le verre d'eau en premier, puis prépare la crème, qu'il mettra dans un bol.
Il vient jeter un oeil au client pour l'admirer, bien que son amie lui demande d'arrêter.

Dernièrement, je ne suis pas très fier de moi. En effet, il y a dix jours, je me suis battu dans un bar. J’ai provoqué deux hommes, je n’étais pas très bien, j’étais au fond du gouffre. Je sais que ce n’est pas une excuse, mais je crois que j’avais vraiment besoin de me défouler. Je sais, que j’aurais pu risquer ma vie, ses hommes auraient pu avoir des armes sur eux. Couteaux ou flingue, ça aurait pu mal se finir, mais je m’en suis sorti. Je sais que c’est bête, surtout avec le statut de mon travail, que j’aurais pu perdre. Je m’en veux, je me suis promis d’arrêter de boire, d’arrêter la bagarre, car après, tout ce n’est plus de mon âge. Je me rappelle de ses hommes, qui voulaient en finir avec moi, ils m’ont entraîne dans une ruelle assez sombre, pour que personne n’intervient. Pour la première fois dans ma vie, j’avais très peur. Après cette nuit, j’ai été à l’hôpital, fort heureusement, je n’avais rien de casser. J’avais fait des crises d’angoisse à répétition, c’était très dur, mais je ne voulais aucune aide. Une chose, que je déteste le plus au monde. C’est la pitié, j’en ai horreur, mais je vais me reprendre, il le faut absolument. Je veux bien de la chantilly oui, merci beaucoup. Dis-je en souriant. Même si j’avais déjà mangé, j’avais encore très faim. Je suis un homme qui a un grand appétit. J'ai un appétit d'ogre.