marque la peau w/scollie

LE SAMEDI 25 MAI A 4H00 DU MATIN A L'HOPITAL
(tw) rougis son les yeux. tu les sens encore ces mains mystérieuse autour de ta trachée. douloureuse est la peau. tu n'as pas encore vu les marques, celle qui encercle ton cou. assise sur le lit, tu n'arrives pas à rester statique. tu ressens ce besoin de bouger, de t'échapper du souvenir qu'il vient de laisser. tu les attends ses bras. ceux que tu veux sentir autour de toi. séparée de tes amis, tu ne sais pas encore ou a été placer aurea, ni alys. le bras relié à une perfusion, tu ne le vois même pas arriver.           - @Scott Guerin

Mis sur pause. Le martèle dans un écho infernal, les mots. Corps qui agit à la place de la tête, parce qu’elle est incapable de bien fonctionner. Entre les murs blancs, l’ombre divaguent. Tente d’ignorer la nausée. Elle qui s’est installée. Un peu trop. Indication flou. Ouvre des rideaux au hasard, avant de tomber sur le bon. Sur elle. Les orbes qui font un rapide état des lieux. La perfusion à son bras. Le visage pâle. Indélicatesse. Les pas lourd qui foule le lino. Jusqu’elle, il se fraie un chemin. S’abaisse pour la prendre dans ses bras. Et dérive alors, ses lippes. Jusqu’aux siennes. Prennent possession pour effacer la présence de l’inconnu. Pour soulager, l’inquiétude. Parce qu’il n’y a rien d’erotique dans cet acte. Juste un besoin primaire que de se rassurer.

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(tw) le corps qui se bouscule contre toi, les bras qui encerclent directement ton corps. tes bras qui s'enroule autour de son cou. s'accroche. ignore le file de la perfusion qui tire un peu. frisson incontrôlé. les pulpeuses qui s'attirent à toi et qui s'écrasent. baisé qui balaye les inquiétudes de l'un et de l'autre. " tu les as vu ? " le visage qui s'engouffre dans son cou. recherche son parfum. tellement différente de l'odeur acre que l'inconnu pouvait dégager. " je sais pas où elles sont on a été séparée en arrivant ici. ". le visage qui apparait enfin devant lui. " j'ai cru que s'était toi au dessus de moi... pendant un instant. "          - @Scott Guerin

“Pas encore.” Chaleur contre la sienne. Apaise les battements de son pulsant. Lentement, il se décolle. Donne plus d’espace au corps voisin. Machinalement, il serre les dents en entendant ses mots. Vision. Prend forme dans son esprit. L’inconnu sur la brune. Les mains sur son cou. A la recherche d’une marque, ses orbes se frayent un passage sur elle. “Il est rentré comment ?”

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(tw) introuvable. les nouvelles qui ne viennent pas, tu t'inquiètes de nouveau. cette sensation amère d'avoir l'impression d'amener tout le monde avec toi. point de la culpabilité qui revient, tiraille les boyaux, encercle une nouvelle fois ta trachée. le regard qui dévie, qui ne s'attarde pas sur lui. ses mains qui touche la peau maltraité, rougie. frissons inconfortable. une de tes mains glisse le long de son bras, se pose sur le repli de son coude et appuie pour que sa main glisse. quitte ton cou. " c'est de ma faute " parle la culpabilité. le visage qui cherche à se défaire de son étreinte. tu le regardes enfin. " j'ai oublier de fermer cette putain de fenêtre... "         - @Scott Guerin

Contact rompu. Accueille la culpabilité de sa réponse. Elle se pense être coupable pour une simple fenêtre ouverte. Pourtant, ça ne devrait pas être une erreur. Personne ne devrait à entrer par effraction. Elle devrait à la place, se sentir en sécurité. Peu importe où elle se trouve. Le mec était assez motivé pour se la jouer un contre trois. Et il en vient à se demander Scott, si tout ça a pas un rapport avec autre chose. “T’as pas à t’en vouloir. “ Soupire. La pression qui redescend trop vite. Les muscles crispés qui se détendent pour laisser vie à des tensions.

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(tw) le regard qui se plonge dans ces orbes à lui. les épaules qui s'abaissent. les pieds qui touchent de nouveau le sol, tu t'approches de nouveau. le corps qui se fracasse contre le sien. silence volontaire. les bras qui encerclent sa taille. les lèvres qui se posent contre le haut de son tee shirt. enlace. noie ces pensées malsaines. ancrage. " t'es prêt à ça ? " les mots qui paraissent flou pour quiconque les entends. les yeux qui se ferment, laisse le parfum calmer ce qui se passe en toi. " si tu me veux moi... tu vas devoir tout prendre scott.. tout. "      - @Scott Guerin

Bute contre son torse, sa silhouette. De ses bras, il l’entoure. Sent les lippes sur son t-shirt. Angoisse sourde. Ne s’arrête pas de pulser. De vivre dans sa tête. Différente de l’habituel peur. Celle-là, elle est pire. C’est sa vie qui est prise à partie. Question résonne. Légèrement, il se recule. Pose ses paumes sur ses épaules, avant de glisser jusqu’à son ovale. Force alors, le contact visuel. L’obligeant ainsi, à relever son visage. “T’en doute encore ?” Inutile de chercher la réponse. Il est déjà dedans. Trop.

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(tw) tourmentée, c'est la vie que tu mènes ollie. Attire les merdes, le pulsant qui cherche à ralentir son rythme. Recherche sa chaleur. Le corps qui s'écarte légèrement du tient, ses mains emprisonnent tes épaules. Redresse ton visage. Le regard qui se croise enfin. Raisonne la véritée. " et si un jour, c est toi, qui a des problèmes à cause de moi ? " parce que cette hypothèse t as deja traversé l esprit. Référence au père que tu ne connais pas. Silencieux pour le moment mais dangereux. Main qui attrape sa machoire delicatement " si un jour, tu disparais, toi aussi ? " tellement de maux qui cicatrisent petit à petit.  - @Scott Guerin

S’enchaine les questions. Donne naissance à des points d’interrogations. Rempli des cases d’incertitudes. Sur sa mâchoire, s’ancre la main fébrile. D’un geste, il l’encercle. L’enlève. “Arrête.” Emeraudes sur son ovale. Le cœur qui tambourine d’un rythme trop bas. Il déteste cette situation Scott. Les problèmes qui s’accumulent. Ne leur laisse aucun répit. Comme s’ils étaient déjà maudit, avant même d’avoir vécu quoi que ce soit. “On verra ça plus tard. L’infirmière t’as dis quoi ?”