dark hair, whiskey eyes. ((KYRO))

pneus griffent le bitume, moteur chauffe dans les rues de boston. flirt obscur. l’intérêt arraché sans le vouloir. kyro, prédateur éphémère. gorge offerte pour que les canines rongent la chaire. chasse l’ennui en quelques mots, aimantée par la folie noire. celle que tu dégages à travers l’écran. qui m’inspire trop sauvagement pour ne pas venir te trouver. sur le bord d’une ruelle, gare le bolide qui s’endort devant le supermarché. prémices d’un sourire sur les lèvres, claque la portière et remonte le cargo serré sur les hanches. tire sur le croc top qui descend à peine. passe les portes, le regard qui t’cherche dans les rayons. - t’as soif ? approche doucement. glisse le murmure contre l’oreille trop haute. - ou c’est la faim qui t’ronge ?.. l’insolence étire les lèvres. phalanges effleurent le tissus sur tes côtes.

@Lena Castiglia — Se chauffer par message c'est bien, se voir en vrai pour tout mettre en pratique, c'est beaucoup mieux. Alors j'attendais patiemment dans un coin du magasin l'arrivée de Lena, avec possiblement une pause par la suite. Finalement, la sonnette indiquant la présence d'un nouveau potentiel client retentit et je m'approchais de l'allée centrale où elle apparaissait. Elle avançait jusqu'à moi, provocante et ça me plaisait. « la faim. totalement la faim. » que je finissais par dire, attrapant sa main pour l'attirer avec moi dans l'arrière boutique, où on serait tranquille.

rayons traversés pour venir te trouver. l’appel de de la débauche que tu dégueules même à distance. le match presque parfait, intérêt piqué en plein cœur. frôler les dangers dans tes excès, à toi. m’infliger d’autres brûlures quand le corps réagit plus. quand j’ressens plus rien. toujours ce besoin d’me faire accrocher à la vie. symptôme de passionnéeflinguer à l’adrénaline. doigts effleurent à peine qu’ils se retrouvent prisonniers des tiens. m’emmènent dans l’arrière boutique, entre les étagères pleines. esquisse d’un sourire sur le coin des lèvres quand ta réponse sonne. - j’croyais que t’avais peur d’rien.. dos s’repose contre un frigo. pourtant tu viens t’cacher là. au milieu des conserves. la porte close et le silence qui plombe. loin de la caisse et la balade que tu m’avais promise. regard qui t’passe en revue, apprécie ce qu’il voit, mordille la lèvre en aveu sournois.

tw | propos sexuels, vulgarité

@Lena Castiglia — Jouer avec le feu, j'avais toujours aimé ça, beaucoup trop pour m'arrêter maintenant. Alors l'occasion de venir baiser dans l'arrière boutique se présentant à moi, je ne pouvais que la saisir. Lena attrapée par la main, quand nos corps se retrouvaient, pour ensuite la tirer avec moi jusqu'à la cachette de prédilection. Mon doigt pointe la caméra au dessus d'elle, sourire en coin. « on est pas si cachés que ça. souris, t'es filmée » que j'finis par dire, la plaquant un peu plus contre le frigo. « rendons-ça aussi pépite qu'un porno, pour que le proprio se branle sur les images en les regardant ce soir »

à moitié sombre. regard qui plonge dans ton bleu perçant. relâche la lèvre mordillée, cache fièvre qui migre dans le bas ventre. encore plus quand les yeux suivent ton doigt. relève la tête pour capter la caméra, étire le sourire. - t’en penses quoi ? d’mon sourire ? murmure. poitrine qui cogne contre ton torse, les doigts qui cavalent autour de ta nuque. - tu crois qu’il va kiffer ce qu’il verra c’soir ?.. lèvres au bord des tiennes. les mots qui cognent en souffle brûlant sur tes pulpeuses. caresse la chaire du bout des miennes, matérialise pas encore le baiser. bassin qui se colle à toi. déhanche, le contact qui devient presque vital. - dommage que tu puisses pas nous regarder toi.. te branler sur nous parce que t’en auras pas eu assez. les doigts sur ta nuque glisse autour de ton cou. remonte lentement, te force à relever un peu la tête. capture le menton entre mes lèvres. baiser lascif quand les doigts se resserrent un peu plus autour de la gorge.

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@Lena Castiglia —