party canceled

15/01/2023

party canceler18 mai 2024 | @Andréa Davenport
— les premiers mois semblaient idyllique. jusque là et malgré les petits accros et dérapages, tu te sentais bien. l'avoir à tes côtés t'avais même fait beaucoup de bien. elle partageait des points communs avec toi que tu n'avais encore jamais rencontré chez quelqu'un. et puis sa douceur, sa naïveté, la façon dont elle avait de te regarder ou de t'enlacer pour t'embrasser, tout ça, ça t'électrisais avec puissance. mais c'était aussi tout ce qui te faisait fuir. plus tu sentais l'étau se resserrer, plus tu reculais et plus elle avançait. tu déglutissais avec difficulté sachant que tu allais très certainement la briser. tu te redressais, te tournait vers elle pour l'affronter. courage ressemblé pour dire ces quelques mois. — j'ai besoin.. de respirer en d'autres termes, tu as besoin d'une pause, d'un break, de te retrouver et de savoir ce qu'il fallait que tu fasses. — c'est pas toi.. t'y es pour rien. c'est juste que là, j'étouffe là. tu te lèves, commence à faire les cents pas dans la chambre. — ça t'tiens à coeur cette histoire de six mois ch.. andy. tu l'as relevé parce que ça te faisait plaisir, que t'aurais voulu qu'on marque le coup, qu'on fasse un truc j'imagine. enfin j'sais même pas parce que t'avais même pas l'air toi même de savoir au final ! mais t'en a parlé et.. c'est que c'est pas rien pour toi.. long soupir. tu te mordilles la lèvre inférieure.

(Levy Fowler)

24/02/2020

C'est cette conversation que tu voulais. C'est les mots que tu espérais entendre il y a des semaines déjà. Peut-être que tu l'as poussé à perdre cette décision. A trop en dire, à trop demander, à trop questionner... T'as poussé le bouchon trop loin et tu ne peux t'en vouloir qu'à toi même. Toi aussi tu étouffes. T'as l'impression de chercher ton air depuis des semaines mais, ce n'est pas à cause de lui, à cause de vous, c'est toi. Tu le lances parler. Tu l'écoutes dire que ce n'est pas toi alors que, ça l'est carrément puisqu'il évoque le fait que tu aies parlé des six mois. C'est toi qui l'as fait flipper avec cette histoire et maintenant, t'es en train de te ronger les ongles parce que t'as tout gâché. Tu fixes tes doigts qui s'entremêlent parce que t'es pas foutue de le regarder dans les yeux, ni même de relever le fait qu'il se goure presque de prénom. De toute façon, il fait les cent pas donc c'est mieux comme ça. Tu secoues la tête pour approuver. Ton coeur se serre, tes yeux piquent mais, tu refuses de craquer parce que c'est toi qui vous a conduit à cela. Je.. J'ai pas l'habitude d'aller aussi loin dans une relation donc j'imagine que c'est pour ça. Je savais pas si.. mh.. C'était un truc qui se faisait, qui se fêtait et... Et c'est ridicule parce que t'as plus 15 ans. Tu secoues la tête de gauche à droite cette fois-ci. Tu sais je t'avais proposé le truc de mh.. relation libre pour éviter tout ça... Comme pour justifier ton comportement. Ouais passer les six mois, ça t'as fait plaisir mais, pas lui et c'est pour cette raison que vous en êtes là aujourd'hui. Que t'es là comme une conne à essayer de te convaincre que t'es juste en train de rêver alors que machinalement, tu t'es levée de manière presque robotique pour récupérer ta veste. Tu veux qu'on s'arrête là du coup... C'est pour résumé, pour être sûre que tu as compris le message. Tu serres ta veste dans tes mains, déglutis en fixant le sol, plantée devant la tête. Pourquoi tu te bats pas pour défendre ta putain de place mh ? @Levy Fowler

(Andréa Davenport)

You're you need help, you're disrespectful as fuck. You have issues, you don't have any fucking manners. Don't tell me you love me. I feel like. I got nobody to trust. I fell in love with the money, it give me a rush.

15/01/2023

party canceler18 mai 2024 | @Andréa Davenport
— tu aurais vraiment préféré éviter d'avoir cette discussion. tu aurais préféré que les choses soient naturelles, si naturelles que tu ne flipperais pas à l'évocation de six mois de relation. ton palpitant s'agite lorsque tu comprends qu'elle ne tente même pas de se vendre un minimum. dans ces moments là, t'as exactement envie de la retenir, de lui dire de rester avec toi, juste une nuit encore pour faire un deuil moins violent. — tu sais très bien que c'est impossible, c'est de la connerie la relation libre. tu la veux elle entière, juste pour toi et pas devoir la partager. le corps laissé à l'abandon à nouveau sur le lit alors qu'elle se lève et attrape sa veste. tête entre les mains, secouée de désespoir, la situation est loin de faire rêver. mâchoire qui se serre, souffle qui devient court. l'idée qu'elle s'en aille est abominable. tu frôles avec ferveur la contradiction, retombes dans tes penchants de souffler le chaud et le froid. les mauvais souvenirs d'une relation précédente chaotique te viennent en mémoire. machinalement, tu te relèves pour lui faire face, l'approcher de trop près et te permettre d'effleurer son dos avec ta main et remonter jusqu'à avoir sa nuque entre tes doigts. — j'voudrai que tu restes mais ce serait pas correct. yeux dans les siens, défie son regard dans lequel tu t'es souvent perdu.

(Levy Fowler)

24/02/2020

A quoi ça sert de discuter ? Tu vois bien que c'est tendu ces derniers jours. Vous êtes tous les deux éteints et aucun ne prend réellement la parole. T'as trop peur de dire un mot de travers et qu'il se barre. Résultat des comptes, tu ne dis rien et il en est de même. Tout ça parce que t'as ouvert ta bouche pour six mois de relation, à croire que dans ta tête, c'est signé un pacte. Tu lui rappelles que de ton côté, t'as proposé une issue. En réalité, tu lui as même ouvert grand la porte au moment où tu as appris pour Brinley. Parce que tu aimerais que ça marche que dans un sens ?! Sauf que même sans t'imposer de règles, t'es même pas certaine de pouvoir accepter. Qu'il aille voir ailleurs s'il le veut, t'étais pas sûre de le vouloir de ton côté, de quoi être encore plus flippante à ses yeux. Enfin, trop tard de toute façon. Tu prends ta veste, résumes rapidement la situation pour être sûre d'avoir bien compris la finalité de cet échange et ce pourquoi vous vous êtes isolés des autres. Il se lève pour te rejoindre, nuque prisonnière de ses doigts qui te forcent donc à le regarder. T'as le bide qui se serre, à moins que ce ne soit ton coeur. Peut-être tous tes organes. Tu fais un pas en avant, réduisant davantage la distance qui vous sépare. Tu peux sentir son souffle contre ta peau et tes lèvres effleurent les siennes lorsque tu reprends finalement la parole. Alors demande moi de partir. Parce que tu ne le feras pas de toi-même. Parce que t'as pas envie de le quitter. T'as pas envie de repasser devant ses potes, t'as pas envie de le laisser passer la soirée avec eux. Tu le veux rien que pour toi, comme c'était prévu. @Levy Fowler

(Andréa Davenport)

You're you need help, you're disrespectful as fuck. You have issues, you don't have any fucking manners. Don't tell me you love me. I feel like. I got nobody to trust. I fell in love with the money, it give me a rush.

15/01/2023

party canceler18 mai 2024 | @Andréa Davenport
— tête que tu secoues à la négative. — j'veux pas d'une relation libre. pour elle, pour toi, pour n'importe qui en fait, tu n'es pas du genre à aimer partager et tu te doutes que l'inverse est réciproque. c'est tout ou rien et pas un juste milieu qui te ferait te rendre fou. impossible de la laisser partir comme ça, tu choisis de t'approcher d'elle au risque qu'elle te repousse. se brûler les ailes auraient été plus simple mais elle se rapproche de toi, réduit la distance entre vous. tes doigts se serrent, se crispent autour de sa nuque. ses lèvres effleurent presque les tiennes. jeu dangereux, c'est la que tes ailes peuvent brûler. — t'étais belle ce soir. t'es toujours belle putain. tu laisses tomber ta tête en arrière pour vider l'intégralité de tes poumons avant de reprendre une grande respiration et d'affronter de nouveau son regard. — j'vire dingue dis-tu avant que tes lèvres attrapent les siennes avec envie. tu l'aimes et tu étouffes, une ambivalence douloureuse qui te pousse dans tes retranchements. tu mords sa lèvre un peu trop fort avant de parsemer sa peau de baiser jusqu'à son cou où un suçon se laisse rapidement entre-voir lorsque tu te recules d'un pas. cherche à marquer ton territoire, laisser ta trace. immortaliser ces derniers instants. — ça devient n'importe quoi là.. excuse moi. main passée dans tes cheveux, tente de reprendre tes esprits ne sachant plus ce que tu veux vraiment à l'instant même où tu te perdais auprès d'elle.

(Levy Fowler)

24/02/2020

Tu sais que t'es contradictoire. Tu sais que c'est n'importe quoi parce que t'es déjà en train de lui prendre la tête pour des messages donc une relation libre... Tu sais que ça te ferait plus de mal que de bien mais, est-ce que tu aimes le bien au final ? Est-ce que tu ne te conforte pas dans le mal ? Tu te rapproches de lui, tu saisis l'occasion au lieu de prendre la fuite. Il a dit qu'il étouffait et toi, tu réduis la distance qui vous sépare, prête à lui pomper la moindre bouffée d'oxygène qui lui reste. Tu esquives un sourire quand il te complimente. Tu vois qu'il perd la tête mais, c'est pas pour autant que tu l'arrêtes. Peut-être que c'est là dedans que tu excelles. Peut-être qu'il faut juste que tu retrouves ton assurance d'antan. Il attrape tes lèvres et tu réponds à ses baisers avec envie, passion. Souffle que tu reprends seulement quand il quitte tes lippes pour venir se perdre dans ta nuque. Tu soupires un peu plus fort quand il marque ta peau, frissonnant de désir avant que la frustration ne te gagne. Il se recule, se remet à réfléchir, les mains dans les cheveux, se confortant dans ses excuses. Tu passes ta langue sur ta lèvre abîmée, secouant la tête. Autorise toi à faire n'importe quoi ce soir... Tu joues avec le lacet de son sweat avant de relever les yeux vers lui. Tu me dois au moins ça... En réalité, tu ne lui laisses pas vraiment le temps de réfléchir, préférant te jeter sur ses lèvres, retrouver sa langue dans l'espoir de l'envouter, de l'obliger à faire taire ses pensées. @Levy Fowler

(Andréa Davenport)

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15/01/2023

party canceler18 mai 2024 | @Andréa Davenport
— tension qui monte, le sang qui ne fait qu'un tour. la folie te monte à la tête en une seconde. tu te perds dans ses iris, ne contrôle plus le désir accru à son égard lorsque tes lèvres rencontrent les siennes avec fougue. elle te fait perdre pieds, elle a souvent ce pouvoir sur toi et c'est assez déstabilisant quand tu t'en rends compte les minutes qui suivent. pas de recul pour reprendre tes esprits, éviter l'envoutement et l'écoute de tes sombres désirs. — andy.. souffles-tu alors que ton corps s'approche à son tour de toi. les yeux rivés sur ses doigts qui s'entremêlent au lacet de ton sweat. ses pulpeuses au goût sucré de son rouge à lèvres rencontrent de nouveau tes lèvres, langues qui dansent ensemble. est-ce un au revoir que tu dois accepter? tu ne sais plus sur quel pied danser, si se laisser aller serait la meilleure solution. plusieurs minutes s'écoulent, tes mains embrassent ses courbes et tes lèvres profitent des siennes sans perdre un instant et d'une pulsion imprévu tu t'arrêtes nette. — c'est pas une bonne idée.. j'veux pas faire n'importe quoi parce que.. non j'te dois pas ça andy, j'te dois juste d'être respectueux pour une fois. j'veux pas juste qu'on baise là et qu'tu te barres dans trois heures.. le corps qui se détache difficilement du sien, s'extrait de l'emprise que tes sentiments pour elle te font vivre. sa veste tombée au sol que tu attrapes pour lui rendre. — j'te raccompagne en bas, les gars y verront que du feu.. tête baissée, loin d'être fier et assuré dans tes gestes et ta voix.

(Levy Fowler)

24/02/2020

Tu ne veux pas partir sur cette note. Tu ne veux pas qu’il s’arrête en si bon chemin. Peut-être que tu peux encore le faire changer d’avis. Lui prouver que c’était des conneries, que tu n’avais pas envie de prendre tout ça au sérieux. Tu essaies de t’imposer parce que c’est ce que tu savais faire à l’époque et tu sais que ça peut revenir vite. T’es vieux démons sont là, dans un coin, il suffit de les titiller un peu et ils peuvent parfaitement s’accorder avec les siens ce soir. Tu entends le supplice dans son murmure mais, pas suffisamment pour t’arrêter. Tu viens retrouver ses lèvres à nouveau, consciente que c’est peut-être la dernière fois. Et s’il te jetait vraiment ce soir ? Et si, les questions que tu lui poses depuis des mois, finissent finalement par prendre vie ? Il stoppe tout et face à ses paroles, tu trouves encore à redire. Je suis pas obligée de rester trois heures, je peux partir dans une. En temps normal, t’aurais sourit mais pas cette fois-ci. À la place, tes mains attrapent machinalement ta veste qu’il te tend pour t’inviter à quitter les lieux. T’as la gorge qui se noue et tu fermes les yeux quelques secondes pour prendre conscience de ce qui est en train de se passer. Tu inspires profondément avec de secouer la tête. Prends pas la peine de me raccompagner, si ça se passait bien, je serais restée. Et puis, tu vas leur expliquer rapidement donc, ça ne sert à rien d’y mettre des forces. Tu prends pas la peine d’enfiler ta veste. Même s’il t’a refroidi de part ses actes, t’as l’impression que tu vas tomber dans les pommes, que le souffle te manque. C’est à ton tour d’étouffer. Tu t’arrêtes, la main sur la poignée de porte, espérant que quelque chose de ne pas trop désespérant sorte de tes lèvres mais, tu préfères te raviser parce que tout semble sonner comme un supplice. @Andréa Davenport

(Andréa Davenport)

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15/01/2023

party canceler18 mai 2024 | @Andréa Davenport
— c'est un effort presque surhumain que tu fais lorsque tu choisis de la repousser. tu écoutes ta raison et non ton coeur parce qu'à cet instant, celui-ci te crie de rester auprès d'elle, de la garder contre toi le plus longtemps possible. mais ta raison, bien qu'elle soit loin d'être raisonnable au contraire, te fais la repousser. c'est ce que tu sais faire de mieux: aimer dans la souffrance et c'est exactement ce schéma dans lequel tu t'engouffres, sans même t'en rendre compte. ta mâchoire se serre lorsqu'elle attrape de tes mains sa veste, qu'elle recule jusqu'à la porte où sa main se pose. tu la regardes quelques secondes, l'attente est longue et difficilement supportable. elle t'expédie rapidement qu'elle ne veut pas que tu la raccompagnes et ton regard fuit la blonde. incapable de la regarder et d'assumer ce choix complètement ce choix. soupire, main passée dans les cheveux, le regard qui oscille entre elle et cette poignée de porte qu'elle peine à enclencher. — comme tu préfères.. laisses-tu finalement sortir de tes lèvres. tu ne vas pas la contraindre en la raccompagnant après tout, elle ne doit sûrement plus avoir envie de te voir une seconde de plus après ça.

(Levy Fowler)

24/02/2020

Tu ne sais pas si tu as envie de rire devant le ridicule de la situation. Ou de pleurer parce que c'est désespérant à souhait. Des jours que tu te prends la tête parce que ça va faire six mois et finalement, juste avant que ta plus longue relation amoureuse soit déclarée, tu te fais jeter. C'est un nouveau signe du destin. La goutte qui fait déborder le vase. Tu aimerais rester là, le supplier de te reprendre, de te pardonner d'être aussi naïve et dépendante. Mais heureusement, y a encore une partie de toi qui possède assez de dignité pour ne pas te mettre à genoux et qui garde la tête haute. Tu ne verses même pas une larme. Parce que tu t'en rends pas compte. Tu n'encaisses pas le fait que ça soit terminé, tu te dis que c'est juste une mauvaise soirée. Après tout, le bal est annulé, tu reçois un razzie, ça va dans les suites. Levy veut juste être dans le thème et demain, ça ira mieux. Non ? Tu refuses qu'il te raccompagne parce que, si vous vous êtes isolés, c'est que ça n'allait pas sinon, vous n'auriez pas été aussi froid l'un envers l'autre toute la soirée. Et puis, ce sont ses meilleurs amis alors à la minute où tu vas franchir la porte, ils vont le questionner et il va tout déballer. Pour le coup ta fierté, tu peux la ravaler, elle est déjà bien loin. Si tu hésites à partir sans un mot, tu finis par actionner la poignée après avoir inspiré profondément. Tu te retournes pas, tu refermes à peine la porte derrière toi. Y a rien de plus à dire. T'as juste le coeur en miettes ou du moins, ce qu'il en reste et la tête en vrac. Tu esquives tout de même un sourire forcé à ses potes quand tu passes par le salon parce que tu n'as pas d'autre issue. Un signe de la main et te voilà partie comme si de rien était. Autant dire que la nuit risque d'être longue. @Levy Fowler

(Andréa Davenport)

You're you need help, you're disrespectful as fuck. You have issues, you don't have any fucking manners. Don't tell me you love me. I feel like. I got nobody to trust. I fell in love with the money, it give me a rush.

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