ZORAH STAHL ✧ cindy kimberly

18/05/2024

Les originesfruit de métissage. fusion des tempêtes atlantiques et des douceurs tropicales. native des terres colombiennes, sang espagnol brûlant, reflet doré de la néerlandaise, mystère de l'indonésienne, mélancolie irlandaise et orgueil américain.

feat. cindy kimberly

bogotá,, colombia - April 28th, 1999

américano-colombienne

papillon de nuit. pan,, célibataire

fin de seconde année, AFVS spé. photographie - department of art, harvard

banqueroute suit l'exil,, souillon d'ancienne riche

Le caractère

café froid,
diamant noir.

peinte des mêmes couleurs qu'un ciel avant l'orage,, planque l'océan des tourments sous le masque arctique. le feu sous la glace. turbulences dans les opales sombres, c'est qu'ils parlent mieux que les lèvres ; muettes des mots qui disent trop. zorah n'les laisse vivre que sur les fragments de papiers qui dorment dans les tiroirs. cachés. pudeur migre fébrile que sous l'encre du bic. tantôt la belle, trop souvent la bête. exquise en est la morsure. s'écroule sous les plus jamais quand tout réclame encore. l'esprit est têtu, la langue est incisive. le cœur est las, les poumons sont noirs. plus sereine sous la lune que sous l'éclat d'un soleil. et toi ? rancunière parce que le pardon est trop douloureux à donner, surtout à soi. que la loyauté pour dérouiller le myocarde, rien de mieux pour faire taire la lancinante blessure de trahison. zorah la porte sur ses épaules; l'exigence lourde des enfants oubliés. goût du risque, risque jusqu'au dégoût. se plaît à plaire, nargue les règles. grâce sauvage, éternelle dualité ; fragile et indomptable zorah, élevée par une louve devenue fantôme. pas étonnant qu'elle se cambre sous la lune.

Les anecdotes

zahara - con las ganas ♪

( 01 ) chaque clic de son appareil révèle des beautés cachées,, passion pour les lieux interdits ou abandonnées. l'interdit capturé dans un flash.
( 02 ) carnet dort sous l'oreiller,, recueil des mots qui n'sortiront jamais de ses lèvres.
( 03 ) fascination pour le pouvoir indomptable de la nature,, savoure les ballets sauvages d'éclairs et de tonnerre.
( 04 ) chute de cendres froides, dépendante irrégulière de marlboro,, poison rassurant.
( 05 ) caresse de l'accent,, charme de l'héritage colombien. chaque syllabe forme le pont entre ses deux mondes.
( 06 ) froideur incandescente, émotions ciselées dans le marbre des cicatrices. s'amourache de l'éphémère,, s'embrase dans la passion,, mais en étouffe aussitôt les flammes. baisers deviennent des empreintes de cendre sur sa peau hâlée,, murmures fantômes.
( 07 ) papillon de nuit, attirée par la fête et les néons. braises au bout des ailes, à flirter avec les excès.

L'histoirese me hunde el dolor en el costado

là où les montagnes embrassent les étoiles..
______

I. LE BATELEUR - diamant noir. précieuse d'être la seule rose de mamá. premier cri au parfum d'amande douce,, perles de sel pour anesthésier les prémices du chaos. larmes scellent le bonheur et la douleur. du corps et puis, du cœur. berceuse murmurée d'une voix feutrée, à l'enfant des promesses oubliées. señora abandonnée par le tailleur de diamant avant qu'il n'ait pu voir son ventre s'arrondir. chaque mois -et jusqu'à la majorité du ~~joyau~~- il la dédommagera d'une série de cinq chiffres. des chèques en guise du sacre silence, la rançon du cœur brisé.

III. L'IMPERATRICE - belle colombie,, là où la beauté embrasse. le chaos. petit diamant émerge de la poussière des rues animées ; fille d'une femme de courage, mains habiles qui transforme les jours gris en fêtes de couleurs, brode des rêves sur l'oreiller, raconte les légendes andines sous les étoiles quand l'marchand d'sable se fait désirer. kaléidoscope de couleurs chaudes et de sons envoûtants, crinière brune de la gosse qui se mêle quand elle danse entre les musiciens de rue. ignore encore que l'insouciance aussi, ça meurt. mais en attendant la fin de l'été, les rires résonnent encore à travers les ruelles pavées, tintent comme une berceuse mélancolique. fusion d'une mère et sa fille, se dessine déjà le prélude du dégoût du patriarcat. nous deux contre le monde répétait mamá,, comme une promesse de survie. et elle y croyait zorah, jusqu'à c'que maman sache compter jusqu'à trois.

VII. LE CHARIOT - l'invasion silencieuse,, serpent glisse dans le jardin des roses. l'homme au sourire enjoleur, kryptonite de maman. doucement, il fissure l'indépendance, s'infiltre dans son courage, éteint la flamme dans ses prunelles. numéro trois migre en beau père, couche de givre sur la chaleur du foyer. voix douce comme le miel,, tranchante comme une lame. la matriarche est séduite,, alarmes en veille,, promesses enroulées dans un joli ruban d'velours. prémices de leur perte quand elle croit à ses promesses de stabilité,, lac de goudron. l'intrus dans le sanctuaire. zorah observe depuis les ombres, témoin silencieuse de la transformation de sa mère ; captive, éprise de l'emprise.

XII. LE PENDU et ils débarquent,, les hurlements nocturnes, les appels clandestins et ces foutus regards ; trop lourds de rage et de secrets. vernis de bienveillance se craquèle. zorah découvre les insomnies du haut de ses seize ans, les terrains de batailles invisibles quand le soleil s'endort. disputes qu'on étouffe plus, les sévices qui remplacent les menaces. la maison des roses se transforme en théâtre de l'horreur. activités illégales s'étendent comme une gangrène, corrompent tout ce qu'elles touchent. même elles. le calvaire s'étire sur deux ans, mamá n'voit plus rien, zorah apprend à quel point l'amour rend aveugle. borgne. éteint. jusqu'à la tempête. échos des fracas qui tonnent dans le sous-sol, gamine est seule dans la maison. hésite, tremble. nous deux contre le monde.. promesse résonne et les larmes coulent avant même de voir. descente interminable des escaliers. souffle qu'on retient, myocarde qui menace d'imploser. souvenir indélébile des dernières suppliques de l'homme qui git sur le sol. encre des roses tâche le sol. mare de fin d'vie. elle crie zorah, elle hurle. elle implore son diable d'arrêter, comme si c'était pas déjà trop tard. sourire démoniaque sur ses traits parfaits quand il se retourne, l'amoureux parfait de maman. l'œil est noir, les phalanges ensanglantées, celles qui se lèvent encore une fois. sur le diamant, cette fois. trou noir.

XIII. L'ARCANE SANS NOM - évasion sous les étoiles ternes. les mains tremblantes dans l'obscurité, d'une mère qui n'a pas su la choisir deux fois. ou presque. "c'est pour te protéger zorah, va et ne te retourne pas.." les rues familières semblent hostiles ce soir,, pas résonnent sur les pavés, échos de leur précipitation. plus de rire contre les murs, plus d'éclaboussure dans la fontaine, plus le parfum d'amande douce. remplacé par celui de la peur. la vraie, celle qui agrippe le ventre. les doigts de mamá effleurent les mèches sombres de son diamant pour la dernière fois. larmes brouillent la vue, trahison serre la gorge. et pourtant, elle hoche la tête - obéissante zorah. incapable de répondre; y'aurait que l'injustice à hurler. aurevoir forcé, prononcé avec les yeux. scellera ses lèvres pour l'éternité, plus jamais capable de dire ce qui fera mal, ce qui fera vibrer. les mains accrochées à l'appareil photo comme une gosse se blottirait contre un doudou. dans le carré de la fenêtre du wagon,, le visage de mamá, figée éternellement sur le papier glacé. se dissipe et puis s'efface. kilomètres défilent, séparent un peu plus des racines et de l'été.

IX. L'HERMITE - boston,, puit sans fond de pierres grises et de visages inconnus. vibe glaciale, loin de la chaleur colombienne. labyrinthe urbain où il erre, le diamant terne. étrangère. les sens en alerte,, le myocarde en léthargie. expatriée chez sa tante, celle qui porte les traits de sa mère, mais jamais son parfum. gestes tendres qui réconfortent,, arrière-goût de pitié. celle qui offre le refuge de bon cœur. mais zorah, elle reste muette du mal qui calcine l'intérieur. finances précaires, nouvelle réalité. le deuil des privilèges d'antan s'ajoute à l'autre,, plus amer. découvre les compromis et les privations et elle en est presque reconnaissante zorah. limites qui la pousse à sortir de sa grotte, l'oblige à accumuler les petits boulots de merde ; tenir les comptoirs des bars, trier les livres de la bibliothèque, fait disparaître la poussière des hôtels pour la retrouver dans ses boucles brunes. occuper le corps et l'esprit pour n'pas lui laisser le temps de sombrer trop profond. nouvelle fiancée de la méfiance, évite les conversations prolongées, abuse de l'alibi de la langue,, celle qui roule sur les r et que la canine mord quand la peine parle trop fort.

XXI. LE MONDE - et puis un jour, la lutte devient moins difficile. l'acceptation après le déni. chaque dollar gagnée, chaque photographie prise sonne comme un pas de plus vers la maîtrise d'une nouvelle ère. sort la nuit, à la recherche des beautés cachées qu'elle commencerait presque à n'pas détester. révèlent même des rêves. harvard, phare d'espoir dans la nuit froide. but qu'on se fixe pour n'pas crever à petits feux, transformer l'exil en succès. brûle la passion sous le masque de glace. réinvente l'identité,, cache la réfugiée.

Students

ADMISSION ✧ déracinée des rues colorées et tumultueuses de bogotá,, la gorge toujours ornée de la lanière du talisman ; canon eros r5. l'amertume à la commissures des lèvres,, maudit le nouveau départ forcé. foutu exil américain. les clichés ont rapidement attirés l'attention des critiques et passionnés d'arts, mais le diamant noir savait que les portes de l'université n's'ouvriraient pas seulement à l'éclat de ses beautés figées. c'est là qu'elle a plongé,, zorah. le corps et l'âme dans les bouquins, laisser les opales s'épuiser sur les lignes pour n'pas avoir à regarder un paysage qui n'a jamais été le sien. placebo. trouver un but,, s'y accrocher si fort qu'elle pourrait à peine se souvenir que c'est elle, qu'on a lâché. résultats très satisfaisants viennent s'ajouter aux lettres élogieuses des indépendants pour lesquels elle a travaillé et à un portfolio remarqué. chaque pote raconte la douleur, la beauté, la survie - des récits silencieux imprimés sur papier glacé. langue assurée lors de l'entretien,, dévoile une âme forgée dans l'adversité,, une créature créatrice,, capable de maquiller ses cicatrices en art. ancienne riche ou nouvelle pauvre,, les bourses et deux ans et demi de petits boulots merdiques ont finalement pu lui offrir le courage de réapprendre à respirer.

GROUPE ✧ l'âme libre et insoumise, traîne le vortex sous les semelles quand elle marche dans les couloirs d'harvard,, refuse les chaînes dorées des sacrées confréries, de creuser d'avantage un compte déjà vide pour se bercer d'illusions d'appartenance sous les néons trompeurs. elle préfère l'ombre à la lumière trop vive des rassemblements imposés,, trouve refuge dans les ruelles sombres de boston plutôt que dans les dortoirs hypocrites, capture l'essence brute de la vie sous son flash, pas des tas gerbants de rites et de sourires préfabriqués.

Irl, ça donne quoi ?

Pseudotormentum

Age90's child

Nationalitéfrenchie

Multicomptesaucun

Crédits des imageseilyam (av)

Nombre de mots par rpdépend du contexte//partenaire, entre 300 et +900 mots

Type de personnageinventé

Code bottin

Code:: <pris><b>CINDY KIMBERLY</b></span></pris>

(Zorah Stahl)

15/09/2023

Je reconnais le pseudo ZORAH STAHL ✧ cindy kimberly 2868098356

Rebienvenue :heaart:

(Brinley Morelli)

that's the only life i know

get to the horizon somehow, ain't no chain that could hold me down now so I will run.

bienvenue chez toi :heaart:

(Invité)

10/06/2023

ooooh mais le retour, ça fait plaisir ZORAH STAHL ✧ cindy kimberly 1365124802

rebienvenuuue à la maison :heaart:

(Rym Borges)

demeanor

female alpha and I practice what I preach, I devour. tell me, can you take the heat ?

18/10/2020

Bienvenue

(Siloé Hamilton)

Make me believe in love - Dimiloé

Re-bienvenue ZORAH STAHL ✧ cindy kimberly 2109348208

(Invité)

30/10/2021

aaaaah le retour ZORAH STAHL ✧ cindy kimberly 152426858

moi aussi je reconnais ZORAH STAHL ✧ cindy kimberly 2109348208

re-bienvenuuuuue ici et sublime demoiselle au passage ZORAH STAHL ✧ cindy kimberly 2109348208

(Ollie Browns)

 ( I'M HOLDING ON YOUR ROPE )
I've been on my own for long enough, Maybe you can show me how to love, maybe. I'm going through withdrawals. You don't even have to do too much....... THE OPAL SILENCE

16/12/2022

(Zaden Joyner)

I swear I'm only cryptic and Machiavellian ‘cause I care

09/04/2021

Visiblement c'est un retour, alors rebienvenue chez toi :heaart:

Le début de fiche promet, j'vais essayer de me rappeler que j'dois zieuter ton perso ZORAH STAHL ✧ cindy kimberly 636082422

(Horace Dawson)

the broken

l'enfant terrible a les bras écorchés par les ronces, il n'a pas peur de l'orage, sur sa route tous les feux sont oranges.

16/03/2023

rebienvenue par ici ZORAH STAHL ✧ cindy kimberly 2109348208

(Twiggy Jenson)

tout se termine ( t o u j o u r s ) en tragédie. pas de fin, que des gens tristes parce que c'est ça l'putain ~~d'amour~~. c'est trop s'aimer au point de s'perdre. c'est pleurer au point s'retrouver. pas de ils vécurent heureux

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